Des administrations et des collectivit�s locales n�appliquent pas, selon le pr�sident de la Conf�d�ration alg�rienne du patronat (CAP), Boualem M�rakech, les d�cisions de revalorisation salariale et des pensions, prises lors de la derni�re rencontre tripartite (gouvernement - UGTA - patronat). Selon le pr�sident de la CAP, qui a anim� hier � l�h�tel El- Aurassi un point de presse, il revient � l�Etat de contr�ler l�application de cette revalorisation et, le cas �ch�ant, de prendre des sanctions contre les parties qui ne l�appliquent pas. Cela, Boualem M�rakech d�en appeler et � une politique salariale � long terme et � une d�marche d�optimisation fiscale. En effet, les charges fiscales et parafiscales des entreprises restent trop importantes, selon lui, m�me s�il s�est exprim� �vasivement sur la baisse de l�IRG qui rel�ve du choix politique. Revenant sur la signature du pacte �conomique et social, n�goci� selon lui � l�impulsion de la CAP, Boualem M�rakech a affirm� que ce pacte r�pond entre 85% et 90% aux attentes des entreprises. Estimant que si ce pacte est appliqu� � 50% au bout de quatre ans de mise en �uvre, ce sera �une superperformance�, le pr�sident de la CAP a pr�n� la poursuite du d�bat sur ce pacte qui ne constitue pas une fin en soi mais une �tape dans le processus de promotion de l�entrepreneuriat et de d�veloppement �conomique. Pour Boualem M�rakech, le plus important concernant ce pacte n�est pas son co�t mais les m�canismes de son application notamment en mati�re de revalorisation du salaire minimum. Par ailleurs, le pr�sident de la CAP a annonc� l�installation officielle � Marrakech, le 17 f�vrier 2007, date-anniversaire du lancement de l�Union du Maghreb arabe (UMA), de l�Union maghr�bine des employeurs (UME). Une union qui regroupe les cinq importantes organisations patronales du Maghreb (la CAP pour l�Alg�rie, l�Utica pour la Tunisie, la Conf�d�ration des hommes d�affaires de Libye, la Conf�d�ration g�n�rale des entrepreneurs du Maroc et la Conf�d�ration g�n�rale du patronal de Mauritanie). Celle-ci, dont les statuts et le r�glement interne ont �t� finalis�s, dot�e d�un secr�tariat permanent et dont le si�ge devrait �tre bas� � Alger, Boualem M�rakech se montrant �vasif � ce propos, devrait permettre de d�passer les clivages, d�ordre politique qui freinent actuellement la construction maghr�bine. En effet, la r�ouverture des fronti�res terrestres alg�ro-marocaines rel�ve fondamentalement de la volont� politique pour Boualem M�rakech, optimiste quant � un accord bilat�ral mais selon lequel �le politique reste le politique. Nous nous pronon�ons uniquement dans un cadre proprement �conomique�. De fait, cette UME devrait contribuer � renforcer la comp�titivit� r�gionale, favoriser pour la premi�re fois les capacit�s d�exportation de l�Alg�rie et permettre de r��quilibrer la balance commerciale, au profit de notre pays, par le biais de la cr�ation de jointventures entre les op�rateurs �conomiques maghr�bins.