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Dossier LE PARTENARIAT DANS LE SECTEUR DES HYDROCARBURES EN ALGERIE
Historique, enjeux et exp�riences (2e PARTIE ET FIN)
Par Abdelmadjid Attar et Zerrouk Djerroumi
Fond�es sur le mod�le de partenariat � 51-49% �tabli avec des partenaires sp�cialis�s dans des techniques diverses, ces filiales sont vite devenues, par des op�rations de rachats de parts surtout, des filiales � 100%, puis, quand leur taille est devenue tr�s importante, des entreprises nationales autonomes et cela � l�occasion de la grande op�ration de restructuration effectu�e en 1981/1982. Il a ind�niablement constitu� et constitue encore un atout important pour le bon fonctionnement des activit�s p�troli�res, atout dont peu de pays p�troliers disposent pour pouvoir faire montre, en cas de n�cessit�, d�une relative autonomie d�action. Gr�ce � cette organisation et � ces capacit�s la Sonatrach a pu acqu�rir la taille, l�envergure et la reconnaissance n�cessaires pour jouer progressivement un r�le de plus en plus important : - dans tous les domaines au plan national, et - dans certains domaines aux plans r�gional et international (marketing vers plusieurs march�s, transport vers le sud de l�Europe via la Tunisie et le Maroc et recherche au Y�men et en Syrie, forage en Tanzanie). Cette �tape peut �tre consid�r�e comme une �tape de conception et de mise en place d�un outil d�op�rations assez int�gr� qui a permis d�intervenir � tous les niveaux de la cha�ne et de satisfaire une tr�s bonne partie de la demande en services. Elle peut �tre �galement consid�r�e comme ayant �t� une phase d�intense apprentissage et de ma�trise des techniques nombreuses et diversifi�es qui caract�risent tous les m�tiers de l�industrie p�troli�re, nombreux � �tre lanc�s en cette p�riode qui a connu aussi la contribution de nombreux coop�rants techniques issus de diff�rentes �coles de pens�e, et cela, malgr� des insuffisances certaines qui ont pu �tre v�cues dans un domaine ou un autre durant ce processus. La p�riode 1986-2005 L�AIE, cr��e en 1974 pour contrecarrer cette situation, avait �labor� et mis en �uvre une strat�gie de reconqu�te du terrain et du leadership qui avait conduit au contre-choc survenu en fin 1985/1986 en faisant chuter les prix du baril, ce qui a conduit � une autre r�cession des activit�s de recherche due, cette fois-ci, � l�abondance d�une mati�re premi�re � tr�s bon march� et � une supr�matie des acheteurs. L�apog�e de ce processus baissier a �t� atteinte en fin 1986 et en fin 1998 avec des prix du baril avoisinant les 10 US$ courants. La r�action � une telle situation de tout producteur est de vendre plus pour assurer un niveau de recettes �gal � celui des p�riodes de bons prix ou tout au moins suffisant ; mais pour vendre plus, il faut non seulement produire plus mais d�couvrir plus, sinon l��quilibre est rompu quelque part. Et pour d�couvrir plus, il faut attirer les explorateurs en ajustant les param�tres l�gislatifs et fiscaux de fa�on � ce que les calculs �conomiques justifient et r�mun�rent les investissements. Cette logique a conduit l�Alg�rie � adapter les textes � cette nouvelle situation (loi 86/14 du 28 ao�t 1986 et 91/21 du 04 d�cembre 1991). Un examen r�trospectif, rapide et non exhaustif, permet d�appr�cier les r�sultats de cette adaptation de la mani�re suivante : - une soixantaine de contrats d�E&P a �t� sign�e entre 1989 et 2005 ; - une diversification de partenariat et l�introduction de nouvelles technologies de recherche ; - une meilleure implication de la soci�t� Nationale et de ses moyens humains et mat�riels dans ce nouveau type de partenariat ; - des r�sultats p�troliers significatifs avec la d�couverte d�importantes quantit�s de p�trole et de gaz qui ont �t� mises en �vidence � partir de 1993 et d�velopp�es progressivement, assurant ainsi le renouvellement des quantit�s produites depuis 1971 ; - la baisse des prix connue en 1998 � 2000 n�a pas eu l�effet habituel de ralentir les travaux d�exploration dans notre pays ou d�appeler � une modification du type de partenariat qui est rest� celui du partage de production. Si ces r�sultats peuvent signifier quelque chose ce serait certainement le reflet d�une ad�quation entre les int�r�ts des diff�rents partenaires, d�une part, et la motivation des op�rateurs pour des raisons aussi bien �conomiques que strat�giques, d�autre part. Cela traduit peut-�tre l�esprit de l�int�r�t mutuel (win-win) qui a pr�valu dans cette phase de l�histoire p�troli�re o� la compr�hension mutuelle des enjeux, l�acceptation du partage des moyens (financiers, humains et technologiques), des risques et des int�r�ts ont conduit � l�enregistrement de r�sultats mutuellement profitables. Enfin, il faut aussi rappeler que cette p�riode a permis � la soci�t� nationale de s�engager progressivement dans des projets � l��chelle internationale, d�abord dans les activit�s aval (commercialisation, p�trochimie), puis amont (exploration-production), afin de se pr�valoir de cette envergure internationale au m�me titre que tous ses autres partenaires en Alg�rie. Cette �tape peut �tre consid�r�e comme une �tape de constitution de v�ritables partenariats bas�s sur les principes bien compris de l�int�r�t mutuel, du transfert de technologie, du partage des moyens et des risques et a conduit, par les r�sultats qu�elle a permis d�enregistrer, � la reconstitution des r�serves � leur niveau de 1971, la mise � niveau des outils de production, et la sortie sur la sc�ne internationale en amont et en aval. La p�riode post-2005 Les changements �conomiques mondiaux, le plus souvent li�s � des bouleversements g�opolitiques, conduisent au besoin d�adaptation des cadres l�gislatifs et �conomiques des pays. Cette adaptation, une fois d�cid�e, passe bien s�r par des r�formes plus ou moins profondes des cadres ant�rieurs. Dans ces deux domaines, les changements � l��chelle r�gionale ou plan�taire enregistr�s depuis les ann�es 1970 avaient induit : - la fin de l��re des concessions accompagn�e de nationalisations g�n�ralis�es ; - la mise en place des PSC pour les nouveaux partenariats en E&P (1970) ; - la fondation et la consolidation de l�OPEP (1960-1970) ; - les nationalisations des hydrocarbures dans plusieurs pays (1969-1973) ; - l�av�nement des chocs p�troliers de 1973 et de 1978 ; - la fondation de l�AIE et la conception de plans d��conomie d��nergie (1974/1975) puis du contre-choc p�trolier (fin 1985 � 1999) ; - la chute du bloc de l�Est (1990) � laquelle ont succ�d� les mises en place de l�UE et de l�OMC (1995) avec leurs cort�ges de lois portant lib�ralisation des �conomies, d�r�gulation des march�s, fusions des compagnies internationales pour faire concurrence, etc. Ces changements tr�s importants ont montr� que l��conomie des pays producteurs, telle qu�elle �tait organis�e, pouvait se trouver en d�calage par rapport � ce nouvel environnement, aussi bien l�gislatif qu��conomique, qui s��tait mis en place, par phases, au cours des derniers 30 ans. Sur le plan p�trolier, les soci�t�s nationales risquaient d��tre entra�n�es dans une course de prix bas qu�elles ne pourraient peut-�tre pas supporter � cause de leurs diverses charges et de leur faible r�activit� dus � leur mode de fonctionnement et de gestion moins performants que ceux des multinationales dont les co�ts de revient seraient rendus encore plus faibles par les fusions op�r�es � la fin des ann�es 1990. Mais c�est le contraire qui s�est produit. Aussi et si elles ont pu, avec toutes les difficult�s possibles, se mettre au niveau des exigences de la premi�re p�riode cit�e (1970-1986) (reprise de la souverainet� et d�fense de prix justes), et �chapp�, gr�ce peut-�tre � des consid�rations qui leur �taient externes, � leur entra�nement dans une nouvelle course de prix bas, elles semblent tarder � le faire pour ce qui correspond � la phase de mondialisation avec tout son cort�ge de normes, de comp�tition et de ma�trise des nouvelles sources d��nergie. C�est donc un des d�fis de l�heure et il faudra le relever ou en subir les cons�quences. Plus pr�s de nous, les ann�es 2004 � 2006 ont vu les prix du p�trole grimper pour des raisons diverses qui se sont parfois conjugu�es (instabilit� politique dans certaines r�gions productrices, facteurs climatiques augmentant la consommation dans des r�gions consommatrices, croissance �conomiques dans de nouvelles r�gions, contraintes environnementales, etc.). Bien entendu cela va appeler � r�ajuster certains param�tres en vue du maintien des �quilibres des int�r�ts et des �changes. Trouvera-t-on les formules convenables capables de sauvegarder les int�r�ts des uns et des autres ? L�Alg�rie vient d�adopter une nouvelle loi (loi 05-07 du 28 avril 2005 - amend�e par l�Ordonnance 06-10 du 29 juillet 2006), la Russie et le V�n�zuela ont �r�cup�r� des soci�t�s privatis�es (Ioukos�), la Chine et l�Inde se d�ploient fortement � l�ext�rieur, la Bolivie vient de nationaliser ses ressources, etc. Certains pays qui �taient exportateurs pendant un certain temps et pour certains volumes sont redevenus r�cemment des importateurs nets (Tunisie, Angleterre, Egypte, Argentine�). La majorit� des experts sont aussi d�accord sur l�av�nement proche du fameux �peak oil�, indiquant que la production mondiale d�hydrocarbures entamera une baisse in�luctable � compter de 2012-2015. Une simple analyse des d�couvertes r�alis�es depuis 1920 dans le monde entier indique une croissance r�guli�re, avec un pic de 100 milliards de barils �quivalent p�trole (BEP) d�couverts au cours de la d�cennie 1960, et depuis une chute r�guli�re jusqu�� moins de 20 milliards de BEP au cours de la d�cennie 1990. Tous les autres indicateurs et �v�nements r�gionaux � travers le monde, qu�ils soient d�ordre �conomique, politique, ou m�me conflictuel (guerres, instabilit�s, etc.), indiquent que les enjeux actuels et futurs sont d�abord la ma�trise des sources d��nergie, et surtout les ressources existantes plus que celles � venir, sachant que l��poque du p�trole facile et des gisements g�ants est bel et bien r�volue. Dans ce domaine bouillonnant, quels seront alors les param�tres r�gulateurs ou stabilisateurs ? Une trop forte comp�tition s�installe ; elle doit �tre canalis�e et r�gul�e dans un int�r�t g�n�ral ; sans quoi des d�s�quilibres importants risqueraient de voir le jour et nuiraient autant aux �conomies locales qu�� l��conomie mondiale. C�est d�abord le segment amont qui va b�n�ficier de cette situation et entra�ner le reste de la cha�ne dans son sillage, mais il faudrait faire attention au caract�re cyclique des processus connus dans cette industrie (alternance entre des prix hauts et des prix bas li�s � des p�nuries ou des abondances elles-m�mes li�es � des niveaux de consommation donn�s mais �voluant avec le temps). De plus, des prix trop �lev�s pourraient pousser � d�velopper d�autres sources d��nergie, ce qui n�arrangerait pas certains producteurs disposant de r�serves importantes. Le proche avenir nous renseignera sur les strat�gies choisies par les uns et les autres en fonction de la vision et des int�r�ts de chacun et sur les mod�les d�organisation ou de coop�ration qui seront construits en vue de concilier les objectifs, les positions et les int�r�ts de tous. Un param�tre est cependant certain aujourd�hui et fait globalement consensus aupr�s des sp�cialistes : c�est la demande qui est et restera tr�s soutenue par des croissances �conomiques fortes et g�n�ralis�es (OCDE, Chine, Inde�) et une relative raret� du produit qui fait que l�offre sera de plus en plus limit�e dans le futur. Des r�glementations de rationalisation de l�utilisation de ce produit se feront sentir et appara�tront certainement sous une forme ou sous une autre, et cela sous l�effet notamment de contraintes aussi bien financi�res qu�environnementales. Passera-t-on du concept des quotas de production � un nouveau concept de quotas de consommation pour des raisons combin�es d�utilisation rationnelle de la ressource qui se rar�fie et de n�cessit� de protection de l�environnement qui a �t� affect� par une utilisation non rationnelle de cette source d��nergie durant pr�s d�un demi-si�cle ? Passera-t-on � un recours plus important � d�autres sources d��nergie (nucl�aire, solaire, �olienne, g�othermie) sachant d�s � pr�sent, que dans ladite ressource, le recours au gaz est de plus en plus choisi, et sachant aussi que la premi�re des �nergies de substitution cit�e n�est ni � la port�e imm�diate du commun des pays ni sans risque z�ro pour ceux qui en d�tiennent la technologie. Un autre sc�nario, plus lointain pour certains pays petits ou moyens producteurs de p�trole (dont fait partie notre pays) que pour d�autres, est � prendre en consid�ration par les planificateurs : il s�agira de la pr�paration, pour ces pays, de la transition d�un syst�me �nerg�tique bas� sur le p�trole vers un syst�me �nerg�tique bas� sur des �nergies de substitution ou �nergies nouvelles dont il faudrait concevoir les mod�les, acqu�rir les technologies, former les hommes et poser les premi�res infrastructures sur le sol national selon un planning pertinent, sans quoi les exportateurs de l��nergie de la deuxi�me g�n�ration (p�trole) que nous sommes aujourd�hui deviendront des importateurs de l��nergie de la troisi�me g�n�ration issue notamment du nucl�aire. En attendant une meilleure visibilit� sur ces questions, une attention particuli�re devrait �tre accord�e au maintien d�une bonne ad�quation entre les ressources disponibles et la r�partition qui doit en �tre faite pour la satisfaction des besoins �nerg�tiques du pays sur un long terme, la satisfaction de ses n�cessaires besoins financiers imm�diats ou lointains et les quantit�s pouvant �tre mises � la disposition des tiers-clients. Seul l�avenir pourra apporter des r�ponses � ce type de questions, mais il est certain que les responsables actuels et futurs de ce secteur sauront relever ces nouveaux d�fis tout comme leurs pr�d�cesseurs ont relev� les d�fis de leur �poque. Comme le dit l�adage �un tiens vaut mieux que deux tu auras��, aussi serait-il souhaitable de pr�server et la ressource et l�outil de production existants, qui constituent aujourd�hui une r�alit� et un acquis, tout en travaillant � l�aise sur le futur, en disposant de l�avantage de le faire sans les fortes contraintes de d�pendance ou craintes de p�nuries que doivent conna�tre certains pays consommateurs qui ont des besoins importants, imm�diats et incompressibles. SOCIETES ALGERIENNES CREEES EN PARTENARIAT DANS LES ANNEES 1965 A 2006 NOM SIGLE PARTENAIRES ET TAUX DE PARTICIPATION DOMAINE ACTIVITE DATE CREATION DATE FIN PARTENARIAT MOTIF OBSERVATIONS Amont : Association coop�rative ASCOOP SH=50% Exploration-production 29/07/65 15/12/71 : mise � Faiblesse de rythme de P�rim�tre de 200.000 km2
ERAP = 50%
jour du contrat travail et montant inves- 63 puits r�alis�s, 4 petites
Nouvelle loi sur les P�rim�tre en association en participation de participation Cies p�troli�res = 49%
1973 1986 hydrocarbures n�86-14 pass� de 4.600km2 en 1971
du 19.08.1986 � 26.600 km2 en 1986 Amont : Association en partage de 60 contrats de par- Taux variable, application
Nouvelle loi sur les P�rim�tre en association production tage de production d�une fiscalit� par zone, part Exploration-production 1987 2005 hydrocarbures n�05-07 pass� de 2.6600 km2
(PSC) de production du partenaire
du 28.04.2005 en1988 � plus de 300.000
(co�ts+r�mun�ration) inf�-
km2
rieure � 49%, price cup,
r�serves de gaz strat�giques
Amont (services) Algeo SH=51% Acquisition et traitement 1964 1982 Reprise des activit�s par Cession des �quipements Soci�t� Alg�rienne de g�ophysique
Teledyne (USA) = 49% sismique, topographie,
ENAGEO sismiques de la GUS � la
Alreg SH=51% hydrog�ologie
DTP (SH) puis �
Globe universal sciences
? 1982
l�ENAGEO en 1982
Inc. (USA) = 49%
Amont (services) : ALFOR SH =50% Forage de puits p�tro- 1966 1982 Reprise des activit�s par Cr�ation de l�ENTP � partir Soci�t� alg�rienne de forage
Reprise des activit�s par la ne de surveillance g�ologique
Core laboratories (USA)=49% des puits et analyses de
DLCH (SH) puis CRD (SH)
laboratoire
Amont (services) : Soci�t� alg�rien- ALDIA SH=51% Enregistrements de dia- 1970 1981 Rachat des parts SH par Reprise des activit�s par ne de diagraphies
Dresser Atlas (USA)=49% graphies dans les puits
l�ENSP en 1981 HESP en 1999 Amont (services) : Soci�t� alg�rien- ALTEST SH=51% Evaluations 1970 1981 Rachat des parts SH par
ne de testing
Backer (USA) = 49% des r�servoirs
l�ENSP en 1981
Amont (services) : Soci�t� alg�rien- ALCIM ENSP=51% Cimentation et casings 1982 1986 Soci�t� mixte jusqu�en Reprise des activit�s par ne de cimentation
BJ services = 49% de puits
1986 puis SPA BJS en 1986 Amont (services) : Soci�t� alg�rien- ALDIM SH=51% Fabrication d�outils 1973 1983 Rachat des parts SH par
ne d�outils de forage diamant
Christensen (USA) = 49% de forage
l�ENSP en 1981
Amont (services) : ALFLUID SH=51% Fabrication et services
Rachat des parts SH par Reprise des activit�s par BA Soci�t� alg�rienne de fluides de
Milchen (USA)=49% en fluides de forages 1973 1982 l�ENSP en 1981 en 2003 forage
Amont (services) : BJSP ENSP=51% Cimentation et stimula- 1986 -- -- Reprise des activit�s Soci�t� mixte de cimentation et de
BJ services (USA)=49% tion des puits
d�ALCI stimulation des puits
Amont (services) : HESP ENSP=51% Diagraphies de puits 1999 -- -- Reprise des activit�s d�ALD Soci�t� mixte de services diagra-
Halliburton (USA)=49%
phies
Amont (services) : BASP ENSP=51% Fabrication et r�g�n�ra- 2003 -- -- Reprise des activit�s Soci�t� mixte des fluides des forages
Baroid (USA)= 49% tion des fluides de fora-
d�ALFLUID Amont (services) :
ENSP=51% ge 2003 -- --
Soci�t� mixte de traitement des MESP MEDES (Italie) = 49% Protection de l�environ-