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MARCHE DE BACHDJARAH
Les bijoutiers menac�s par l'informel
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 03 - 2007

Le march� de Bachdjarrah, situ� au c�ur d�une cit�-dortoir dans la proche banlieue est d�Alger est devenu depuis quelques ann�es un lieu o� tout se vend et s�ach�te de mani�re tout � fait ill�gale s�entend. Outre les v�tements made in China, fruits et l�gumes et autres articles de m�nage �coul�s illicitement sur les trottoirs voire sur ce qui s�apparente � des espaces verts, des vendeurs d�or � l�origine douteuse ont prolif�r�, depuis voil� cinq ans au vu et au su de tout le monde.
Devant la passivit� des autorit�s locales, tr�s perceptible dans tous les coins de cette cit�, le commerce de ce m�tal pr�cieux a connu un essor consid�rable. L��radication du march� de l�or de Oued Kniss a pouss� certains vendeurs � s�installer dans celui de Bachdjarrah. Il faut dire que ce march� ne d�semplit pas. Une client�le, compos�e en majorit� de la gent f�minine, surtout des jeunes filles sur le point de se marier, attir�es par les prix bas. �Un gramme d�or est c�d� � 1300 DA s�il est d�origine locale et � 1450 DA si la marchandise provient de l��tranger, d�Italie notamment�, nous dira un jeune vendeur rencontr� sur place croyant que nous sommes venus lui proposer de l�or cass�. Les prix de l�or au niveau du march� de Bachdjarrah sont en effet bien en de�� de ceux pratiqu�s dans les bijouteries. Une diff�rence de prix que nous confirmons sans difficult� aupr�s d�un bijoutier qui nous indiquera qu�un gramme d�or poin�onn� est c�d� � 1800 DA. Comme ce jeune vendeur, ils sont pr�s d�une centaine � proposer leur marchandise l�un � c�t� de l�autre dans des semblants de comptoirs ou vitrines faits de bois et de verre. D�autres, par contre, �offrent� leurs articles � l�air libre suspendus � des tiges en bois. Et a priori, les affaires semblent bien fonctionner. La pr�sence des agents de la brigade mobile de la police judiciaire sur les lieux ne semble pas inqui�ter ces squatteurs outre mesure. �Nous sommes ici pour assurer la s�curit� dans le march�, s�est content� de nous r�pondre l�un d�entre eux. Cet �tat de fait pour le moins paradoxal a pouss� les bijoutiers du coin � alerter les autorit�s locales en vue de mettre fin � cette anarchie. Plusieurs lettres de protestation ont �t� envoy�es notamment au wali d�Alger, au chef de la da�ra de Bachdjarrah ainsi qu�au chef de S�ret� de da�ra. �Nous avons alert� les autorit�s en d�cembre 2006, mais nos requ�tes sont rest�es vaines�, affirment des repr�sentants des bijoutiers de ce quartier d�Alger venus se plaindre � notre r�daction. Ces derniers ont en effet, depuis l�apparition des vendeurs illicites en 2002 vu leur chiffre d�affaires consid�rablement baiss� et �nous ne faisons plus de r�parations�, soutiennent- ils. Ajoutez � cela �les charges, les taxes et autres imp�ts que nous sommes somm�s de payer au fisc�, d�plorent les bijoutiers qui risquent de perdre leur seul gagne-pain si la situation reste telle quelle.

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