Vingt-deux salles de soins, ferm�es depuis longtemps, � Chlef, seront rouvertes vers la fin du mois de juillet, annonce la direction de la sant� et de la population de wilaya. La d�cision de rouvrir ces structures de premiers soins, qui s�inscrit, a-t-on soulign�, dans le programme de renforcement du tissu infrastructurel de base, a �t� prise pour pallier le �d�ficit chronique� en sant� publique, auquel sont confront�es les populations relevant de plusieurs zones rurales ou enclav�es. Plusieurs de ces unit�s de sant� �l�mentaire avaient cess� de fonctionner au d�but des ann�es 1990 pour des raisons d�ins�curit� et de d�fection de personnel m�dical et param�dical. A la faveur de la d�cision de leur r�ouverture, elles devraient reprendre le service d�s la fin du mois de juillet prochain, apr�s les travaux de r�am�nagement et l�assurance des conditions de fonctionnalit�s. �Nous avons tenu � leur r�ouverture en juillet pour permettre aux populations d�munies de renouer avec les services de sant� publique et d�accorder aux collectivit�s concern�es le moyen de faire face aux risques de maladies � transmission hydriques qui se r�pandent habituellement en �t�, pr�cise-t-on au service de la pr�vention de la direction de la sant� � Chlef. La r�ouverture de ces unit�s de soins � Chlef a �t� possible gr�ce � la double contribution des communes concern�es. Ces derni�res se sont engag�es � la prise en charge des frais de r�am�nagement et d��quipement, quant au d�partement de la sant� de wilaya, il a d�cid� de pourvoir en moyens de soins et en personnel m�dical et param�dical les futures salles de soins. La perspective de r�ouverture de ces infrastructures de soins �l�mentaires constitue pour les pr�sidents des communes b�n�ficiaires �une solution plus que salutaire� � la contrainte d�acc�s aux services de sant� publique que leurs concitoyens connaissent depuis plus d�une d�cennie. Ce sera certainement le cas pour les communes comme les communes de Beni-Haoua et Breira, ou Oued- Goussine, r�gions tr�s �loign�es du chef-lieu de wilaya et o� les populations �taient souvent contraintes � faire de longs et on�reux d�placements, pour se rendre dans la wilaya de Tipasa limitrophe pour pr�tendre aux services de sant� publique. D�s la fin du mois de juillet prochain, les futures mamans ne seront plus transf�r�es � Sidi-Ghiles et Damous, dans la wilaya de Tipasa, pour assurer leur accouchement, note-t-on � la direction de la sant� et de la population de wilaya � Chlef. A. Atba