Deuxi�me condamnation � mort prononc�e lors de la session criminelle, qui se d�roule du 24 f�vrier au 14 avril, au Palais de justice, � l�encontre cette fois-ci d�un repris de justice, originaire de Azzaba, Dj. B., �g� de 24 ans, pour homicide volontaire avec pr�m�ditation. La lourdeur des charges retenues contre l�inculp� dans une affaire dont la victime est une femme mari�e, G. S., �g�e de 36 ans, le lourd passif �maill� de neuf incarc�rations pour diff�rents d�lits et violences de ce m�me inculp� et le r�quisitoire du procureur de la R�publique, le m�me que celui qui a �t� fait lors de l�audience, en ouverture, qui a vu l�un des �l�ments des services de de S�ret� de wilaya de la PJ �coper de la m�me peine, sont les trois facteurs qui ont �cart� le b�n�fice de doute pour Dj. B. des circonstances att�nuantes. Le juge, apr�s les d�lib�rations, prononcera la lourde sentence : condamnation � mort assortie d�une amende de 100 millions de centimes, 50 pour le mari de la victime, 20 pour chacun de ses deux enfants et 10 pour la m�re. L�inculp�, impassible, se suffira pour seule expression l�observation suivante : �Qu�est-ce que �a peut vous procurer de satisfaction que je croupisse en prison ?� Les faits de cette affaire remontent au 21 ao�t 2006, lorsque ayant re�u un coup de t�l�phone de la permanence du secteur sanitaire de Azzaba, au sujet du transfert d�une femme bless�e par plusieurs coups de couteau, ass�n�s au niveau de la partie droite de la poitrine, les �l�ments du groupement de la gendarmerie de la m�me circonscription enclenchent une enqu�te pour d�terminer les circonstances � l�origine de l�incident. Les premiers �l�ments d�information seront divulgu�s par le voisin ayant entendu les cris de la victime, H. S., aux environs de 21h. Il signalera, selon les faits relat�s dans l�arr�t de renvoi, qu�en se d�pla�ant sur les lieux du drame, une demeure appartenant � H. S., situ�e � Menzel-Bendiche, une localit� de la r�gion de Azzaba, il trouvera la victime, gisant � m�me le sol, portant des blessures. Dans un dernier sursaut de survie, cette derni�re prononcera le pr�nom de l�accus� Dj. B. Ce dernier a pris la fuite en escaladant le mur de la cour. Voulant l�attraper par le pied, le t�moin �chouera dans cette tentative et rebroussera chemin pour venir � la rescousse de la victime ; il la transportera au secteur sanitaire. Lors de son interrogatoire, l�inculp� reconna�tra les faits qui lui sont reproch�s. Il att�nuera son implication en pr�cisant qu�il �tait, la nuit du drame, en �tat d�ivresse. Ayant �t� appr�hend� par la victime, suite � son entr�e dans la maison en escaladant le mur, il demandera que lui soit apport� un verre d�eau. Sur ce, H. S. acquiescera, en ne croyant nullement que son futur meurtrier la suit dans la cuisine. Voulant se d�gager de son �treinte, plusieurs coups de couteau seront ass�n�s � la pauvre femme, qui rendra son dernier souffle lors de son transfert � l�h�pital de Azzaba. Il s�av�rera, selon la d�position du mari, H. S., qui �tait, lors des faits, en mission au Sud, que des liens de parent� le liait � l�accus� et que ce dernier n�est pas un habitu� des visites � son domicile. Il rel�vera �galement que Dj. B. �tait accro au Patex. Un d�tail confirm� par beaucoup de voisins.