R�uni mercredi et jeudi derniers � l�h�tel Hilton � Alger, le conseil d�administration de la Banque arabe pour le d�veloppement �conomique de l�Afrique (BADEA) pr�voit d�affecter en 2007 une enveloppe de 180 millions de dollars dont 6 millions de dollars de dons pour l�assistance technique, pour le financement de projets de d�veloppement dans le continent noir. Inscrit dans le cadre du programme quinquennal (2005-2009) de la BADEA, estim� � 900 millions de dollars, ce financement porte, selon le directeur g�n�ral de cette banque arabo-africaine, Abdelaziz Khellaf, sur des projets de d�veloppement des infrastructures, routi�res notamment, le d�veloppement agricole et hydraulique ainsi que sur des �tudes et projets d�assistance technique. Ces projets concernent le Burkina Faso, le Mali, le Niger et d�autres pays de l�Afrique orientale et occidentale. Tenant � Alger la premi�re r�union annuelle de son conseil d�administration, pr�sid� par Ahmed El Abdellah El Akil, la BADEA se porte bien financi�rement, selon son directeur g�n�ral, qui a pr�cis� que cette r�union a fait le point justement sur la situation financi�re et comptable de cette banque en 2006. Bas�e � Khartoum au Soudan, et cr��e en 1974 avec un capital initial de l�ordre de 2,2 milliards de dollars, et s�appuyant sur des placements fructueux, la BADEA octroie des pr�ts concessionnels, aux conditions avantageuses (des taux d�int�r�ts de 1 � 2%, des d�lais port�s � 20 ou 25 ans avec des p�riodes de gr�ce de 5 � 7 ans). Les financements de la BADEA, d�ploy�s dans le cadre de programmes quinquennaux, ont �volu� de 375 millions de dollars au titre du second plan (1990-1994), � 500 millions de dollars pour le 3�me quinquennat (1995-1999), � 675 millions de dollars pour le quatri�me (2000-2004) et � 900 millions de dollars au titre de l�actuel programme quinquennal (2005-2009).