Les fellahs ne savent plus quoi faire pour pr�server leurs champs d�vast�s par le sanglier dont le nombre ne cesse d�accro�tre ces derni�res ann�es. Du c�t� de Ouzidane et de B�ni-Snous, cet animal se prom�ne librement en plein jour et la nuit il s�attaque aux vergers, la plupart du vignoble a �t� d�truit dans ces r�gions. Les pertes sont assez importantes et les agriculteurs demeurent impuissants face � ce fl�au qui risque de prendre de l�ampleur pendant l�hiver. Cet animal pourtant prudent ose m�me s�aventurer parfois � la limite des sentiers p�riph�riques de Tlemcen. C�est le cas de Mansourah, pendant la nuit, on assiste � une v�ritable bataille rang�e entre les chiens errants et les sangliers. C�est � croire que cet animal vient de se familiariser en milieu urbain. La cause r�side dans l�absence de battues, pour des raisons inconnues. Les paysans il y a quelques ann�es, disposaient d�armes � feu et proc�daient � la chasse du sanglier, ce qui a permis � l��poque de r�duire son nombre. En plus des cultures d�truites, le sanglier s�attaque aux nids de perdrix en cassant les �ufs de reproduction, ce qui met en danger la reproduction de cette esp�ce d�oiseau. D�ailleurs, � certains endroits jadis, peupl�s de perdrix, il n�en reste plus rien. L�apparition du sanglier aux abords de la ville n�est pas sans danger pour l�esp�ce humaine aussi, car les loups aussi se manifestent en traquant le sanglier. D�s la tomb�e de la nuit jusqu�� l�aube, il est devenu dangereux de s�aventurer m�me en voiture du c�t� de la cit� des 400-Logements, ou du champ de Tir dans la commune de Mansourah. Devant les pertes occasionn�es, les fellahs n�osent plus cultiver par exemple le pois chiche qui est le plat pr�f�r� de la b�te. Le d�but du printemps, c�est la p�riode propice pour la chasse, mais les citoyens ne peuvent pas organiser de battues. Il reste aux services de la municipalit� d�entamer une op�ration de grande envergure pour nettoyer les r�gions qui sont devenues la chasse gard�e du sanglier. Fa�za B. Un non-lieu pour notre confr�re de "Sawt-El-Gharb" Le verdict rendu en appel confirme le non-lieu du premier jugement du 31 octobre 2006 prononc� par la cour de Ouled- Mimoun � l�encontre de notre confr�re Med Kerma. Suite � un article paru dans le quotidien Sawt-El-Gharb, jug� diffamatoire par le pr�sident de l�APC de Bensekrane, la justice vient d�innocenter notre confr�re Med Kerma qui ne cesse de subir des pressions. Rappelons que dans certaines contr�es Maghnia, Sebdou, Bensekrane, etc., des correspondants de presse qui ne font pas preuve de complaisance et qui se contentent tout simplement de faire leur travail en rapportant des faits � l�opinion publique subissent souvent des harc�lements de coulisses. Pour l�exemple, on peut citer les cas de Abdesselam Baroudi d� El-Bilad, Chahr- Eddine Beriah d� El-Watan. Le club de la presse r�it�re toute sa solidarit� � l�endroit des journalistes et correspondants harcel�s en rappelant aux uns et autres qu�il existe une autre mani�re plus indiqu�e pour �tablir des relations, celle du dialogue.