Pour la 2e journ�e cons�cutive, Dhib El Djiane, de son vrai nom Bahri Djilali alias Abderrahim, comparaissait devant la cour criminelle de Sidi-Bel-Abb�s pour une autre affaire et dont les chefs d�inculpation sont : instauration de climat de terreur et ins�curit� au sein de la population, vol qualifi� et meurtres avec pr�m�ditation sur 3 citoyens. Les faits de cette affaire remontent au 16 juillet 1997. Au cours d�un faux barrage dress� au croisement de la RN 97 et le CW 98 reliant A�n-Aden � Boudjebha-Bordj dans la wilaya de Sidi Bel-Abb�s, une trentaine de personnes qui se rendaient au souk hebdomadaire de b�tail ont �t� intercept�es. D�apr�s les t�moignages des rescap�s, les terroristes les ont arr�t�s et les ont r�unis sur le bord de la route. Apr�s un pr�che (dars), les citoyens ont �t� somm�s de remettre leur carte d�identit�. C�est ainsi que 3 d�entre eux ont �t� retenus pour �tre �gorg�s. Il s�agit de Koudat Belabb�s, employ� � l�APC de A�n-Aden (Sfisef) Boucherit-Abdelkader et Talha Yahia tous deux fils de gardes communaux. L�un des deux serait d�c�d� de peur avant d��tre �gorg�. Une demi-heure apr�s le d�part des terroristes, les rescap�s ont alert� les services de s�curit�. Ils ont reconnu cinq d�autres, dont Dhib El Djiane. D�apr�s le t�moignage des rescap�s devant la cour criminelle, certains ont d�clar� avoir vu Dhib El Djiane faire le guet. Un autre a dit que c�est ce dernier qui nous prenait nos cartes d�identit� pour les remettre � l���mir� alors qu�un deuxi�me pr�tend que Dhib El Djiane a �pargn� la vie � deux citoyens. Les citoyens intercept�s se sont vu aussi d�lester de leur carte d�identit�, moutons et v�hicules puis ils ont �t� somm�s de rester sur les lieux du carnage et de n�alerter les services de s�curit� qu�une demi-heure apr�s leur d�part (des terroristes). Interrog� � son tour par la cour sur les accusations port�es � son encontre et sur le r�le qu�il a tenu dans cette affaire, Dhib El Djiane a reconnu avoir �t� pr�sent ce jour-l� sur les lieux du faux barrage mais n�avoir pas tu� les citoyens en question. Et d�ajouter : �Je n�ai rien fait, j��tais seulement pr�sent ce jour-l�.� A la fin de l�interrogatoire de l�accus�, des t�moins et les plaidoiries des avocats, l�avocat du minist�re public a requis la peine capitale � l�encontre de Dhib El Djiane. Apr�s d�lib�ration, celui-ci a �t� condamn� � la peine capitale. A. M. Proc�s de l'ex-directeur de l'agence El Khalifa Bank Le proc�s de l�ex-directeur de la Banque El Khalifa de Sidi-Bel-Abb�s s�est ouvert dans la journ�e de lundi dernier devant le tribunal de Sidi-Bel- Abb�s. Le pr�venu, qui a �t� condamn� par d�faut en 2005, accus� de falsification de documents, abus de confiance, dilapidation de deniers publics, faux et usage de faux faisait l�objet de recherches de la part des services de s�curit�. Il a �t� arr�t� il y a plus de deux mois dans la wilaya de Sidi-Bel-Abb�s et plac� en d�tention pr�ventive. Il est � noter que les affaires dans lesquelles est accus� l�ex-directeur de la banque El Khalifa de Sidi-Bel-Abb�s n�ont aucun lien avec celles de la fameuse affaire d�El Khalifa Bank dont le proc�s s�est tenu derni�rement � Blida. A l�issue du proc�s du 7 mai, l�avocat du minist�re public a requis une peine d�emprisonnement de 5 ans � l�encontre du mis en cause. Le verdict ne sera connu que le lundi 14 mai prochain.