Le constat est alarmant. Nos villes et villages ne poss�dent pas ou tr�s peu de toilettes publiques dont l�impact est ind�niable quant � l�hygi�ne et � l��tat des lieux. Les urbanistes sont concern�s et il leur appartient d�inclure ces infrastructures d�utilit� publique dans les plans d�am�nagement, les plans d�occupation des sols (POS) et les cr�ations de cit�s et nouvelles agglom�rations. Ce point noir qui ternit l�image de notre pays a �t� souvent d�nonc� par les repr�sentants de la soci�t� civile, des agences de voyages et de tourisme qui sont d�sarm�s face � une situation embarrassante. D�aucuns envient nos voisins tunisiens qui ont pris en charge ce volet sensible en s�impliquant � fond � la grande satisfaction des autochtones et des touristes qui sont en droit d�exiger de telles prestations. Chez-nous, les personnes prises d�un subit besoin de se soulager sont injustement p�nalis�es faute de vespasiennes et de toilettes publiques. Les caf�s, restaurants, salons de th�, caf�t�rias et autres se d�robent � leurs obligations contenues dans les cahiers de charges puisque les ma�tres des lieux condamnent l�acc�s des toilettes pour des raisons inexpliqu�es. Les familles sont p�nalis�es lors de leurs d�placements dans les villes et villages pour des raisons de sant� ou personnelles et ce sont surtout les femmes qui p�tissent de ces d�sagr�ments. Les �lus locaux et particuli�rement les autorit�s locales sont interpell�s pour prendre en charge ces l�gitimes pr�occupations citoyennes afin d�am�liorer la qualit� de vie des administr�s et de pr�server la propret� de notre patrimoine. B. A. Immeubles OPGI : vides sanitaires inond�s et �tanch�it� d�fectueuse Les Guelmis sont condamn�s � cohabiter �ternellement avec les moustiques qui font d�sormais partie int�grante du cadre de vie ex�crable, car toutes les conditions sont r�unies pour favoriser leur prolif�ration. D�sormais, ces insectes sont ma�tres des lieux durant toute l�ann�e. Ils investissent l�int�rieur des domiciles pour perturber les r�sidants pendant leur sommeil et notamment les b�b�s et les personnes �g�es. La timide campagne de d�moustication, op�r�e chaque saison tardivement par les services sp�cialis�s de la commune de Guelma s�est av�r�e vaine au grand dam de la population qui est dans l�obligation de consentir un budget cons�quent pour l�achat d�insecticides, pastilles et autres produits. Selon un groupe de r�sidants des cit�s Gahdour-Taher, Champde- man�uvre, la situation sanitaire commence � se d�t�riorer puisque de nombreuses caves des b�timents collectifs sont inond�es par les eaux us�es, et cela constitue un terreau fertile pour le d�veloppement des moustiques. D�autre part, ces immeubles �difi�s durant les ann�es 1980 par la soci�t� fran�aise Fourgerolle n�cessitent une attention particuli�re des services techniques de l�OPGI. En effet, l��tanch�it� s�est d�grad�e au fil des ans, accentu�e d�ailleurs par l�installation des paraboles et des citernes d�eau potable sur les terrasses. De nombreux locataires du dernier �tage sont p�nalis�s durant la saison hivernale puisque leurs appartements sont inond�s. Un appel pressant est lanc� aux autorit�s locales pour am�liorer le cadre de vie des citoyens.