L�Alg�rie a-t-elle les moyens de ses ambitions en mati�re de d�veloppement des �nergies renouvelables et alternatives (solaire, �oliennes et autres) ? Notre pays participe-t-il � la comp�tition mondiale dans ce domaine ? A ces deux questions, le ministre de l�Energie et des Mines, Chakib Khelil, ouvrant hier � l�h�tel El Madar (cercle de l�Arm�e nationale populaire), � B�ni-Messous (Alger), les travaux de la Conf�rence internationale et exposition sur les �nergies renouvelables (CEER 2007), a r�pondu par l�affirmative. En fait, dans la course au d�veloppement de ces �nergies, les pays europ�ens ainsi ceux d�Am�rique latine sont bien avanc�s et ont d�velopp� leurs propres technologies. Or, pour Chakib Khelil, affirmatif, notre pays �est d�j� dans la course. Il en a tant les moyens financiers que la volont� politique�, la question du co�t et du contr�le des technologies se posant. Pour peu, cependant, que l�Alg�rie puisse, selon son ministre de l�Energie, ne pas �tre d�pendante des technologies des autres pays et notamment ceux des pays de l�Organisation latino-am�ricaine de l��nergie (Olade). Une organisation, dont l�Alg�rie est aussi membre, qui pr�ne en ce domaine la coop�ration Sud-Sud et une coop�ration �vitale�, selon Chakib Khelil, pour les pays d�Am�rique latine. Ces derniers qui disposent, selon le secr�taire ex�cutif de l�Olade, Alvaro Rios-Roca, autre h�te de la CEER, d�un potentiel important en sources d��nergies renouvelables et notamment les bio-�thanols et autres biocarburants, l�hydro�lectricit� ainsi que le gaz naturel et le solaire thermique. Cela m�me si la consommation de l��lectricit� produite � partir des centrales hydro�lectriques ne repr�sente que 6% dans le mix �nerg�tique de l�Am�rique latine, l�objectif, selon le repr�sentant de l�Olade, d�augmenter la part des �nergies renouvelables dans ce mix � 25% d�ici 2018, les pays d�Am�rique latine d�veloppant en ce domaine des technologies avanc�es. Porter la part des �nergies renouvelables � 5% d�ici 2015 Quant � l�Alg�rie, elle dispose d�un important potentiel, tant dans le solaire thermique que dans l��olien, et a mis en place toute une politique d�incitations et de promotion de ce type d��nergies. Et Chakib Khelil ainsi que d�autres repr�sentants de l�establishment �nerg�tique nationale de citer notamment le projet de production d��lectricit� hybride (solaire thermique/gaz) � Hassi R�mel d�une capacit� de 150 MW ainsi que l��tude de r�alisation d�une ferme �olienne de 10 MW, outre la couverture en �lectricit� solaire de 16 villages solaires d�ici 2009. Cela dans l�objectif de porter la part des �nergies renouvelables dans le bilan de production �lectrique de 0,02% actuellement (soit 5 gigawatts/heure) � 5% d�ici 2015 et � 30% d�ici 2050. Cela �tant, les politiques de d�veloppement des �nergies renouvelables constituent la th�matique principale de cette CEER 2007, la seconde du genre et organis�e sous l��gide du minist�re de l�Energie et des Mines, en coop�ration avec ITE-Groupe. Durant trois jours, du 18 au 20 juin, quelque 350 d�l�gu�s tant nationaux et �trangers (dont des experts, des chercheurs et des repr�sentants d�institutions et de 17 soci�t�s alg�riennes et internationales (Sonatrach, Sonelgaz, New Energy Algeria NEAL, l�Agence de promotion et rationalisation de l�utilisation de l��nergie (Aprue), la Commission de r�gulation de l��lectricit� et du gaz (Creg), l�Agence fran�aise de ma�trise de l��nergie (Ademe), les firmes Shell, BP, notamment d�battront en sessions pl�ni�res, lors de tables rondes et d�ateliers, de six th�matiques principales. Celles des exp�riences tent�es tant en Alg�rie qu�ailleurs, des mesures incitatives, le solaire thermique, l�apport des nouvelles technologies, des �nergies renouvelables et le d�veloppement durable ainsi que le r�le des industries. Ceci dans l�objectif d�un meilleur partage de savoirs-faire et d�expertises et la possible conclusion de contrats d�affaires, selon Chakib Khelil. Ce dernier qui avait, ouvrant cette CEER, appel� � explorer les potentialit�s et de discuter des r�ponses possibles aux pr�occupations li�es aux �nergies renouvelables dans toutes leurs dimensions, contribuant � leur d�veloppement en Alg�rie. En fait, la promotion des �nergies renouvelables repr�sente un d�fi � relever, une alternative dans un contexte mondial marqu� par une forte demande en �nergie et des prix des hydrocarbures toujours �lev�s, m�me s�ils devaient baisser � 35 dollars le baril, selon les propos tenus par le secr�taire g�n�ral de l�OLADE.