La Caisse nationale d��pargne et de pr�voyance (CNEP) reprendra dans trois semaines, soit � la mi-juillet, le cr�dit automobile, suspendu depuis d�cembre 2004. Une annonce m�diatique de son PDG, Djamel Bessa, faite hier apr�s-midi � la R�sidence El Mithak, � Alger, � l�issue de l�assembl�e g�n�rale annuelle de l�Association professionnelle des banques et �tablissements financiers (ABEF) dont il est vice-pr�sident d�l�gu�. En fait, la CNEP devait revenir � ce type de cr�dit aux particuliers � la fin du mois de juin en cours mais le retard dans la formation des agents commerciaux de la banque a motiv� ce l�ger retard selon Djamel Bessa . Ce dernier d�indiquer que son �tablissement a d�cid� de revenir par choix d�actionnaire strat�gique � cette formule de cr�dits aux particuliers et n��carte pas d�opter pour d�autres types de cr�dits. Les cr�dits aux particuliers qui repr�sentent 10% du portefeuille global des cr�dits bancaires octroy�s � l��conomie (financements de grands projets, des entreprises publiques et priv�es, les cr�dits immobiliers, les cr�dits � la consommation, les micro-cr�dits, le leasing, �.). Les cr�ances non performantes ont recul� selon l�ABEF Selon l��valuation lors de cette assembl�e g�n�rale, ouverte dans la matin�e par le ministre des Finances, Karim Djoudi, en pr�sence du gouverneur de la Banque d�Alg�rie, Mohamed Laksaci, et de la ministre d�l�gu�e � la R�forme financi�re, Fatiha Mentouri, ces cr�dits ont atteint � la fin 2006 un volume de 1941 milliards de dinars dont le secteur priv� national a accapar� plus de 50%. Un portefeuille des banques en hausse pr�visionnelle de l�ordre de 17% pour l�ann�e 2007 selon les indications r�centes du Conseil de la monnaie et du cr�dit aupr�s de la Banque d�Alg�rie, et consid�r�es lors de cette rencontre annuelle des banquiers. Et selon cette derni�re, les ressources collect�es par l�ensemble des banques et �tablissements financiers ont atteint � la fin 2006 un volume de 3400 milliards de dinars. En constatant le recul du seuil des cr�ances bancaires dites non performantes, des risques de cr�ances qui ont �t� att�nu�s, m�me si le d�l�gu� g�n�ral de l�ABEF, Abderrahmane Benkhelfa, a estim� pr�matur� d�en donner une �valuation actualis�e, ainsi que de bons niveaux, voire de tr�s bons niveaux de provisionnements en cas d�impay�s, cette rencontre a relev�, ce faisant, la bonne profitabilit� des financements bancaires effectu�s. Et d�en appeler tant aux banques de continuer leurs processus de modernisation qu�� la sph�re r�elle, soit les entreprises, de poursuivre leur mue manag�riale, en vue d�une allocation de ressources moins risqu�e. La mue de la sph�re r�elle contribue � des risques bancaires �bons� En fait, l�ABEF en appelle � d�velopper la bancabilit� �plus forte� des entreprises et � une viabilisation meilleure des acteurs de la sph�re r�elle, � m�me de conforter l��volution vers des risques bancaires �mesur�s, provisionn�s, ma�tris�s et couverts� soit des risques �bons�. Et l�assembl�e g�n�rale de noter la baisse des taux d�int�r�ts pratiqu�s, la moyenne �tant � 4,5% m�me si pour l�ABEF toute diminution du co�t de l�argent d�pend du fonctionnement du march� bancaire, un march� des cr�dits qui n�anmoins se diversifie et s��largit outre le fait qu�il b�n�ficie de mesures incitatives de bonification. Cela avec des taux de d�chets pour les particuliers et m�nages qui ne d�passent pas les 4% selon les pr�cisions du d�l�gu� g�n�ral de l�ABEF. Dans ce contexte, pour l�ABEF, repr�sentative d�une place bancaire de plus en plus importante (9 banques et �tablissements financiers publics, 1 banque mutualiste, 17 banques et �tablissements financiers � capitaux mixtes, � pr�dominance internationale, une banque offshore, 1 caisse de garantie des march�s publics et une caisse d�assurances des cr�dits � l�exportation), le bilan de l�ann�e �coul�e et les perspectives sont prometteurs. En fait, l�ABEF a consid�r� que l�environnement r�glementaire et organisationnel s�est grandement am�lior� m�me s�il conna�t encore quelques �contraintes � d�passer � et que les banques alg�riennes quelles qu�elles soient se sont mises au diapason des banques de services. Une place bancaire en expansion si� Dans un contexte marqu� par une bonne mise en �uvre du processus de modernisation, le nouveau syst�me de paiement permettant de traiter de mani�re d�mat�rialis�e 90% des transactions interbancaires effectu�es par ch�ques, et en attendant l�agr�ment attendu de la banque internationale HSBC et de l��tablissement Salem et d�autres banques �trang�res en lice, ainsi que l�ach�vement du processus de privatisation du Cr�dit populaire d�Alg�rie, il ressort pour cette assembl�e g�n�rale que �les conditions d�expansion de la place sont r�unies en vue d�une place ouverte et s�curis�e�. Une place bancaire qui p�tit cependant d�une faible bancarit�, avec seulement 1 330 agences et points bancaires, soit seulement une agence bancaire pour 27 000 habitants. A ce propos, le d�l�gu� g�n�ral de l�ABEF a esp�r� que ce taux soit ramen� � un point bancaire pour 15 000 habitants, un objectif pouvant �tre r�alisable � terme. En rappelant qu�� l�heure actuelle, toute la place compte un volume de 22 millions de comptes bancaires y compris les comptes postaux, et en citant un niveau de 3,5 millions de comptes devises pour l��quivalent de plus de 1 milliard de dollars. Et une place bancaire appel�e par l�ABEF � d�velopper la gestion des ressources humaines, poursuivre le processus de s�curisation lanc� et passer d�une gestion ax�e sur l�expansion commerciale � la mise en valeur de l��thique professionnelle, dans le contexte de forte concurrence entre banques et �tablissements financiers qui cependant coop�rent entre eux.