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PARCE QUE L'ATTRACTIVITE EN IDE DE NOTRE PAYS RESTE ENCORE A CONSTRUIRE Un expert appelle � faire de l'Alg�rie un hub r�gional de l'investissement national innovant
Une vingtaine de projets d�investissements �trangers pour une valeur globale de 15,168 milliards de dollars sont pr�vus en 2007 selon le directeur g�n�ral de l�Agence nationale de d�veloppement de l�investissement, (ANDI), Abdelmadjid Baghdadli. Intervenant hier � l�h�tel Hilton au 6�me symposium international de MDI-Business School, le repr�sentant de l�ANDI a pr�cis� que parmi ces projets d�investissements, huit concernent le secteur de l�immobilier et du tourisme pour une valeur de 5,391 milliards de dollars, 1 projet concerne le d�veloppement de l�aluminium � B�ni Saf pour une valeur de 5 milliards et un projet d�expansion de la t�l�phonie pour 500 millions de dollars. Concernant la p�riode 2005-2006, le repr�sentant de l�ANDI a fait �tat de 184 projets d�clar�s impliquant des investissements �trangers de 366,441 milliards de dinars. Entre 2000 et 2006, plus de 600 projets d�investissements ont �t� d�clar�s pour une valeur de 785,159 milliards de dinars dont les investissements provenant de pays arabes repr�sentent 68%, soit 531,491 milliards de dinars. Cela �tant, l�Alg�rie reste encore peu attractive en investissements directs �trangers (IDE), au-del� des efforts accomplis en mati�re d�am�lioration du climat d�affaires et de la rh�torique � laquelle s�est permis le ministre de l�Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI), Abdelhamid Temmar, en ouverture de cette rencontre. Ce dernier appelant les entreprises nationales � s�impliquer, avec l�accompagnement et l�encadrement de l�Etat, dans la cr�ation d�un syst�me �conomique bas� sur la productivit� et capable de �pomper� les externalit�s de l�IDE. De fait, les participants, experts et op�rateurs �conomiques, tant nationaux qu��trangers, � ce symposium se sont attel�s hier, et poursuivant aujourd�hui, � d�battre des politiques d�attractivit� idoines en IDE. Et dans cette optique, l�expert financier Abdeldjellil Bouzidi a formul� hier des pistes int�ressantes � m�me de permettre � l�Alg�rie de d�passer cette fatalit� qu�elle subit encore du fait surtout d�une absence de visibilit� et de lisibilit� dans sa politique �conomique et d�insuffisances av�r�es de son syst�me bancaire. Relevant un taux d�investissement national tr�s faible, moins de 30%, par rapport � un taux d��pargne sup�rieur � 50%, Abdeldjellil Bouzidi a estim� que ce facteur est n�gatif et s�av�re pr�judiciable � cette attractivit� en IDE souhait�e et qui reste encore � construire. Selon cet expert, la croissance durable �tant l�objectif notamment celui de la strat�gie industrielle initi�e par le MIPI, le moteur de cette croissance est l�entreprise dont la cr�ation de valeur doit �tre stimul�e par une politique d�investissements r�ellement innovante. En ce sens, Abdeldjellil Bouzidi a appel� � renforcer les industries et services � forte valeur ajout�e et essentiellement le transport a�rien en y nouant des alliances avec de grandes compagnies internationales, l�Alg�rie pouvant constituer un hub ou plate-forme r�gionale permettant de faire connecter l�Europe aux pays d�Afrique et du Moyen- Orient, et de d�velopper le tourisme d�affaires. Mais aussi les ISMME (industries sid�rurgiques et m�caniques notamment), en y fructifiant le potentiel existant � travers notamment les partenariats et la privatisation, ainsi que le secteur �nerg�tique en visant � faire de l�Alg�rie un hub pour l�exportation de son �nergie �lectrique. Et de citer �galement le secteur de la haute technologie (le hightech et les t�l�communications) o� notre pays est appel� � bien saisir sa part du march� m�diterran�en de l�offshoring. En termes pratiques, cet expert a pr�n� l�opportunit� de cr�er une agence de branding et de lobbying de la marque Alg�rie, en vue de faire conna�tre aux investisseurs et acteurs �conomiques la �marque� Alg�rie et sa notori�t�. De m�me qu�il serait opportun selon lui de cr�er un fonds de capital risque, dot� d�un montant de 100 millions de dollars, pour d�velopper le hightech, en d�veloppant un tissu de start-up alg�rienne en leur donnant acc�s au capital et � l�expertise. D�autre part, cet expert a estim� opportun d�impulser en Alg�rie le Small Business Act, l�Etat �tant encourag� � acheter des produits et services propos�s par les PME innovantes et selon lui, il serait possible de fixer aux grandes entreprises publiques des objectifs de part des achats � attribuer aux PME, � la condition que les entreprises s�lectionn�es soient innovantes et fassent partie des secteurs prioritaires � d�velopper. En fait, pour Abdeldjellil Bouzidi, la d�marche de la r�forme �conomique en cours axant sur la maturation d�une strat�gie industrielle, celle-ci pour �tre efficace se doit d�accorder la priorit� � l�investissement national sans n�gliger les IDE. Comme cette strat�gie se doit, selon lui, d�accorder une place raisonnable aux IDE qui, de par du transfert de know how permettraient � l��conomie de s�ins�rer dans la mondialisation.