Le groupe parlementaire du Rassemblement pour la culture et la d�mocratie (RCD) revient � la charge. Seule entit� parlementaire � rejeter le programme du gouvernement Belkhadem, les d�put�s du parti de Sa�d Sadi ont produit, hier samedi, un communiqu� sans concessions. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Sign� par le chef du groupe parlementaire, en l�occurrence le d�put� de B�ja�a, Djamel Fardjallah, le communiqu� note d�embl�e que l�intervention de Belkhadem �conforte le RCD dans ses prises de position �nonc�es par ses d�put�s dans l�h�micycle�. Ne manquant pas de rappeler que la composante majoritaire de l�Assembl�e �est issue d�une fraude �lectorale r�currente�, le RCD consid�re que �le statut de l��lu devient une affaire urgente afin de clarifier les r�les entre les instances ex�cutives et d�lib�rantes et surtout de permettre aux repr�sentants l�gitimes du peuple de jouer leur r�le de contr�le de l�Ex�cutif et d�interm�diaires entre la soci�t� et le peuple�. Ce qui fera dire aux repr�sentants du courant d�mocratique � l�Assembl�e que �la fracture actuelle entre le pays r�el et le pays l�gal est dangereuse pour la stabilit� des institutions et la coh�sion sociale�. Aussi le RCD interpelle-t-il � nouveau l�Ex�cutif Belkhadem, sur ce sujet devenu tabou depuis avril 2004 : les libert�s publiques, d�opinion et d�expression. �Rien sur la libert� d�expression, observe le RCD, la d�p�nalisation du code de l�information et le libre acc�s aux m�dias lourds�. De m�me que, selon toujours les �lus du RCD, est la corruption. �Ph�nom�ne sur lequel le chef du gouvernement a presque reconnu son impuissance en la r�duisant � un effet mondial.� Le parti de Sa�d Sadi rappelle, � cet effet, cette r�gle �l�mentaire dans tout Etat de droit. �En r�alit�, il ne peut y avoir de bonne gouvernance sans respect du suffrage populaire accompagn� de pr�rogatives importantes aux �lus � l�avenir, du d�veloppement des libert�s d�mocratiques et de l�ind�pendance de la justice.� Faisant une lecture politique g�n�rale de l�intervention de Belkhadem, le RCD conclut qu��au final, l�APN a eu � entendre un discours l�nifi� d�un chef de staff en lieu et place d�un chef du gouvernement (...) Du reste, la menace voil�e � l�encontre des d�put�s de l�opposition de ne pas trouver la disponibilit� de l�Etat dans leur travail est une d�rive dangereuse dans la pratique l�gislative et politique�, se d�sole le parti de Sa�d Sadi.