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LE SECTEUR PRIVE ALGERIEN N'EST PAS ENCORE LANCE, SELON ABDELATIF BENACHENHOU
"Une banque fran�aise peut acheter 50 entreprises priv�es avec ses b�n�fices de 2006"
Publié dans Le Soir d'Algérie le 16 - 07 - 2007

Le secteur priv� national �n�est pas encore lanc�, mais il est sur la rampe de lancement�. C�est ce que le conseiller �conomique et ancien ministre des Finances, le professeur Abdelatif Benachenhou, a affirm� hier, intervenant, au Cerist lors d�une conf�rence sur la gouvernance d�entreprise en Alg�rie, organis�e � l�initiative de la Soci�t� financi�re internationale (SFI), filiale du groupe de la Banque mondiale), le club de r�flexion (CARE), le Forum des chefs d�entreprise (FCE) et le programme Euro D�veloppement (EDPME).
Pour Abdelatif Benachenhou, auteur d�un ouvrage � th�ses sur la sph�re patronale alg�rienne, le secteur priv�, qui a p�ti du �cantonnement strict� du temps de l��tatisme �conomique, de la semi-ouverture des ann�es 1980 et d�une �ouverture contrainte� pendante la d�cennie 1990, n�a commenc� � �merger r�ellement que dans les ann�es 2000. Durant les quarante derni�res ann�es, c�est la premi�re fois depuis l�ann�e 2000 que le secteur priv� pr�sente, selon l�ancien ministre des Finances, �des opportunit�s r�elles de d�veloppement�. L�ouverture au priv� est �modeste� N�anmoins, pour Abdelatif Benachenhou, l�ouverture est modeste et ces entreprises priv�es restent encore des entit�s de petite taille. Pour preuve selon lui, par son chiffre d�affaires, la premi�re entreprise priv�e alg�rienne n�atteint que le 197e rang du classement par chiffres d�affaires de 200 entreprises de l�Hexagone. Voire, la deuxi�me banque fran�aise �peut acheter, uniquement avec ses b�n�fices de 2006, les 50 premi�res entreprises priv�es d�Alg�rie�, a affirm� ce conseiller. Poursuivant son diagnostic, Abdelatif Benachenhou a observ� que le secteur priv� national ne fonctionne pas de mani�re homog�ne, mais qu�il y des secteurs priv�s avec des strat�gies, des niveaux d�organisation et de gestion diff�rents et encore insuffisants, outre la pr�gnance de la trajectoire historique du chef d�entreprise. En fait, il existe une typologie des chefs d�entreprise, Benachenhou faisant �tat de chefs d�entreprise �fils de famille�, les chefs d�entreprise �fils de Novembre et vers�s dans les affaires apr�s un passage en politique�, les entrepreneurs �rescap�s de l��tatisme� et les entrepreneurs �les enfants g�t�s de l�ouverture et des r�formes qui se sont enrichis pendant les ann�es 2000, nonobstant les scandales�. Les rapports Etat-secteur priv� marqu�s par des quiproquo En fait, le secteur priv� alg�rien p�tit encore, selon Benachenhou, du sous-d�veloppement �conomique (taille des entreprises, des effectifs, des chiffres d�affaires), technologique (concentration dans trois branches, agroalimentaire, pharmacie, mat�riaux de construction, avec des perc�es nouvelles dans la finance, les technologies de l�information) et financier (fonds propres et endettement). Et Abdelatif Benachenhou d��voquer la mani�re avec laquelle les entrepreneurs priv�s per�oivent leur environnement, les pouvoirs publics, les partenaires �trangers, les travailleurs, les banques et comment ils se per�oivent eux-m�mes. A ce sujet, les relations entre les entrepreneurs et l�Etat sont marqu�es par �beaucoup de quiproquo, de malentendus tout � fait �paissis�. Ainsi , m�me s�il est av�r�, selon l�ancien ministre des Finances, que �l�Etat a att�nu� les pr�l�vements obligatoires de fa�on significative� au profit de la sph�re �conomique, cette derni�re ne semble pas l�appr�cier � sa juste mesure. De m�me, Abdelatif Benachenhou a constat�, critique, que la capacit� d��valuation par les entreprises priv�es des politiques publiques sectorielles (construction, m�dicament et agriculture) est �tout � fait remarquable� alors que leur capacit� d��valuation des politiques publiques globales est cependant �limit�e�. Concernant les rapports avec l��tranger, les op�rateurs priv�s, selon le professeur Benachenhou, affichent une ouverture d�esprit de principes accompagn�e d�un nationalisme de fait, estimant n�cessaire la conduite d��valuations des politiques d�ouverture. La formation, le parent pauvre dans la sph�re patronale Ce qui est plausible, selon l�intervenant qui a �voqu� l�opportunit� d�une �valuation d��tape de la politique �conomique ext�rieure de l�Alg�rie. Des op�rateurs priv�s qui affichent �une crispation totale� dans leurs rapports avec les banques m�me s�ils ont souffert d�une mauvaise perception � cause des �pr�dateurs et amateurs�. Des chefs d�entreprise qui adoptent une position �paternaliste� vis-�-vis de leurs travailleurs et affichent un manque de rationalit� dans leur gestion des ressources humaines. Cela, notamment en mati�re de formation, qu�ils consid�rent relever uniquement de �la responsabilit� de l�Etat�. A ce propos, l�h�te du Cerist a indiqu� que sur 50 entreprises approch�es, seules 4 soci�t�s ont d�velopp� une strat�gie de formation. Et de conclure que ces entreprises priv�es appellent � b�n�ficier �� leur hauteur� et � leur juste mesure de l�expertise que peut apporter le FCE, coorganisateur de cette conf�rence sur la gouvernance d�entreprise. Une th�matique largement d�velopp�e par l�expert de la SFI, Sebastien A Molineus qui a estim� que la sph�re patronale alg�rienne, constitu�e d�entreprises familiales, pr�sente les conditions idoines � d�velopper la bonne gouvernance. A contrario, le pr�sident du FCE, R�da Hamiani, a estim� que le d�bat sur cette question doit d�passer le stade de l��exercice intellectuel� pour coller � la r�alit� du terrain, r�alit� marqu�e par l�absence et des acteurs, et des conditions organisationnelles et de l�environnement propice � cette gouvernance.
Ch�rif Bennaceur
MISE A NIVEAU DES ENTREPRISES
Le 2e programme Meda mis en �uvre en 2008
Le deuxi�me programme europ�en Meda de mise � niveau des entreprises alg�riennes sera mis en �uvre en 2008, selon le directeur du programme EDPME, Olivier de Velp. Celui-ci a indiqu� �galement que le processus de cotation des entreprises sera lanc� l�ann�e prochaine. Une agence de cotation sera mise en place et concernera, selon lui, quelque 537 entreprises alg�riennes.


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