Ayant constat� un pic durant les mois d��t� en mati�re d�accouchements et vu les moyens limit�s au niveau des maternit�s surtout dans les grandes villes, Amar Tou vient d�instruire les chefs de services � travers tous les CHU pour �r�server des lits aux activit�s de la maternit�. Une note qui n�a pas manqu� de susciter des interrogations voire un malaise au sein des professionnels de la sant�, car elle n�apporte aucune pr�cision et ne sp�cifie pas que les lits r�serv�s seront dans le m�me service ou dans le m�me h�pital. Il y a lieu de s�interroger �galement lorsqu�on sait que le probl�me de la prise en charge des mamans et de leurs nouveaux-n�s, n�est pas li� uniquement au nombre de lits, mais au manque des personnels sp�cialis�s. En plus, la r�partition des femmes enceintes � travers les diff�rents services supposera l�affectation de sages-femmes au niveau de ces services. Or, l�on sait qu�il y a un d�ficit au niveau des services de gyn�cologie, comment se fera alors le suivi ? et comment se fera ce suivi pour des femmes qui travaillent d�j� et qui n�cessitent des soins sp�cifiques dans des services dot�s d��quipements ad�quats. En plus, des gyn�cologues pr�cisent que le transfert des femmes enceintes d�un service � un autre exige un environnement strictement adapt�. La maman et le nouveau- n� courront ainsi des risques suppl�mentaires et ceci, sans parler des infections � travers les autres services de chirurgie. Plusieurs questions restent sans r�ponse et la note du ministre de la Sant� d�note, selon les concern�s, un manque de professionnalisme si l�on ne conna�t pas de prime abord que tous les lits � travers les diff�rents services de nos h�pitaux sont complets. Enfin, il est � pr�ciser que les maternit�s restent les services qui sollicitent le plus les agents d�entretien tant le mat�riel tombe r�guli�rement en panne du fait de la surcharge qu�il subit. Il s�agit l� d�un probl�me de gestion hospitali�re et de r�organisation des urgences et non un probl�me de lits.