Cr��e depuis octobre 2003, l�association des producteurs alg�riens de boissons (APAB) (regroupant les entreprises alg�riennes, publiques et priv�es, vers�es dans la production d�eaux min�rales et eaux de source, jus de fruits, nectars, boissons gazeuses et boissons alcoolis�es), attend encore son agr�ment aupr�s du minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales. Pour cette association professionnelle qui a tenu hier au si�ge de la soci�t� Fruital (Rouiba) une assembl�e g�n�rale ordinaire, les tentatives initi�es en ce sens aupr�s du minist�re de l�Int�rieur et m�me de l�Industrie restent encore sans r�ponses. Cela �tant, l�APAB poursuit ses actions revendicatives et de lobbying visant � promouvoir et pr�server les int�r�ts de la profession et notamment ceux des producteurs de boissons embouteill�es (eaux min�rales). Une sous-fili�re qui, selon le pr�sident de l�APAB, Ali Hamani, �souffre d�une taxation sur l�activit� de production et de commercialisation jug�e excessive et in�gale par les producteurs�, de l�ordre de 56% en cumulant la dizaine de taxes impos�es dans notre pays, dans un contexte d�ins�curit� et de complexit� juridique. De surcro�t, des taxes dont celle sur la valeur ajout�e (TVA) superpos�es sur la base de la m�me assiette, ce que le directeur g�n�ral de l�entreprise de production de jus de fruits et nectars (NCA-Rouiba), Slim Othmani, a compar� � un �millefeuille fiscal �. Ainsi, l�APAB d�nonce �l�atteinte aux r�gles de concurrence � travers une application s�lective des textes selon la situation g�ographique du producteur�. Voire, le fait que des d�partements minist�riels r�clament � cette sous-fili�re de payer des taxes conform�ment � des d�crets pris sur des textes de loi abrog�s. A ce propos, le pr�sident de l�APAB de consid�rer que �chaque d�partement minist�riel cherche � collecter sa propre taxe sur la m�me assiette fiscale �. M�me si les producteurs de boissons tiennent � s�acquitter de leurs obligations fiscales, ils plaident n�anmoins pour la r�duction de cette pression, Slim Othmani appelant � plus de coh�rence. A ce sujet, la n�cessit� s�impose pour l�APAB �d�harmoniser le r�gime fiscal par l�instauration d�une taxe unifi�e� notamment en r�duisant la TVA et en supprimant la taxe sur l�activit� professionnelle (TAP). L'APAB commande une �tude fiscale � l'EDPME Cela m�me si le minist�re des Ressources en eau, la Direction g�n�rale des imp�ts et les Domaines ont, lors de leur r�cente r�union avec l�APAB, rejet� l�aspect redondant contest� par les producteurs tout en acceptant le principe d�introduire une proposition aupr�s du minist�re des Finances dans le cadre de l��laboration de la prochaine loi de finances. A ce titre, les membres de la sous-fili�re ont r�dig� un courrier portant proposition de mesures, transmis aux instance comp�tentes, en date du 11 juillet dernier. Cela �tant, l�APAB a command� aupr�s du programme Euro D�veloppement PME, une �tude, attendue pour le mois d�octobre prochain, sur la fiscalit� appliqu�e � cette sous-fili�re, ainsi qu�aux deux autres sousfili�res �boissons gazeuses� et �boissons alcoolis�es�. Cette derni�re p�tissant au niveau de la distribution d�entraves li�es � l�instruction n�149/06 du 1er f�vrier 2006 du Centre national du registre du commerce (CNRC), faisant de l�activit� de distribution en gros de boissons alcoolis�es une activit� r�glement�e et soumettant ainsi l�activit� � une licence de distribution. Une instruction �au caract�re ill�gal et ouvrant le champ � de nombreuses d�rives par les services comp�tents des wilayas (DRAG)�, selon cette association. En attente de la r�action du minist�re du Commerce au recours qu�elle lui a adress�, l�APAB a command� une �tude et analyse de la r�glementation r�gissant les activit�s de production et distribution en gros et au d�tail, outre le rel�vement des prix � hauteur de 5 dinars par produit, depuis le 23 avril dernier. Cevital lance le sucre liquide et le Big Pack Par ailleurs, les producteurs de boissons se heurtent � un maintien du prix du sucre. Cela m�me si pour le directeur commercial de Cevital, Sid Ali Djouadi, pr�sent � cette rencontre, il ne s�agit pas d�une baisse g�n�rale des prix mais d�une baisse consentie � moins de 46 dinars le kilogramme, une �remise�, uniquement pour les cr�anciers du groupe agroalimentaire. Le groupe Cevital qui organise le 30 juillet prochain une journ�e d��tudes � Alger sur le sucre liquide, une option dont il �tudie la faisabilit� avant la fin de l�ann�e. Cevital compte �galement g�n�raliser l�op�ration de conditionnement en Big Pack (sachet d�une tonne) non retournable, un produit import� d�Asie. Cela �tant, l�APAB est en train de mettre en place un listing de l�ensemble des embouteilleurs, d�agir pour d�velopper une d�marche de tra�abilit� et de lutte contre la concurrence d�loyale et la contrefa�on, d�autant que des jus de fruits, interdits � la vente en Europe, sont malheureusement commercialis�s dans notre pays, ainsi que de d�velopper en son sein, d�une mani�re volontariste, la gouvernance d�entreprise, davantage de coh�sion et de lobbying aupr�s des pouvoirs publics notamment au niveau de sous-fili�res des eaux min�rales.