Apr�s les quarante personnes victimes d�une intoxication alimentaire qui ont �t� admises dans la soir�e de jeudi dernier au niveau du service infectieux du CHU Hassani-Abdelkader de Sidi- Bel-Abb�s, le bilan ne fait que s�alourdir d�heure en heure et jusque-l� 109 cas ont �t� enregistr�s entre le 19 et le 21 juillet dont six nouveaux samedi dernier. Les victimes qui pr�sentaient toutes des sympt�mes s�apparentant � ceux d�une intoxication alimentaire ont d�clar� avoir consomm� une pizza dans un lieu de restauration dans le cheflieu. L�on ignore pour le moment si toutes ces personnes ont mang� dans la m�me pizzeria, mais toujours est-il aussit�t apr�s la consommation du casse-cro�te, elles ont �t� prises de malaises, naus�es, vomissements, vertiges et douleurs. D�s la d�claration des premiers cas, la Direction de la sant� et de la population a mis sur pied une cellule de crise pour contr�ler la situation et prendre des mesures pr�ventives pour parer � d�autres intoxications. Depuis la soir�e du 19 juillet dernier, l�on assiste � un d�fil� d��vacuations des victimes vers les unit�s de soins (centres de sant� et CHU). La plupart des victimes ayant re�u les soins qui s�imposent ont �t� autoris�es � rentrer chez elles. Seuls les cas av�r�s plus s�rieux ont �t� gard�s sous observation m�dicale au niveau du service infectieux du CHU. Enfin, signalons que Sidi-Bel-Abb�s vit depuis jeudi dernier au rythme d�une importante manifestation culturelle avec le lancement du festival international de la danse populaire et que les lieux de restauration et de vente de glace sont tr�s fr�quent�s actuellement. ACCIDENTS DE LA ROUTE Important afflux vers les urgences m�dicales Un afflux tr�s important est enregistr� actuellement au niveau des UMC du CHU Hassani-Abdelkader de Sidi-Bel-Abb�s. Les accidents de la route connaissent une recrudescence qui inqui�te plus d�un, les cas des AVC (accident vasculo-c�r�bral) eux aussi et des sources m�dicales parlent de 2 � 3 malades atteints de cette pathologie � �tre chaque jour admis sans oublier les agressions, les maladies soudaines ou chroniques (occlusion intestinale, asthme, crise cardiaque, important taux de glyc�mie) tous ces souffrants affluent vers les UMC. A ces derniers, viennent s�ajouter les personnes souffrant du mal de ventre, d�une entorse, de malaises digestifs et bien d�autres � Cette ru�e n�est pas pour simplifier les choses au personnel de l�urgence qui ne sait o� donner de la t�te pour faire face � cette forte demande, alors que les h�pitaux du jour � savoir les centres de sant� sont en mesure de prendre les derniers cit�s laissant aux UMC leur mission d�urgence comme leur nom l�indique. Les m�mes moyens humains (m�decine) et mat�riels (radio, �chographie, bouteille d�oxyg�ne) n�cessaires pour de telles prises en charge existent tant au niveau des UMC que dans les centres de sant� qui sont bien nombreux � travers la wilaya. C�est de v�ritables nuits et journ�es d�enfer que vivent chaque jour, les urgentistes qui d�plorent cette situation. Bien que la direction ait d�cid� de renforcer ses �quipes dont le nombre de m�decins est pass� du simple au double, cela ne r�gle pas le probl�me si les malades en plus de ceux qui affluent de B�char, El-Bayadh, Sa�da, � ont pour r�flexe de se diriger aussit�t vers les UMC du CHU au lieu de se rendre dans les centres de sant� qui sont en mesure d�offrir les m�mes soins. Le citoyen ne doit pas ignorer qu�un nombre plus important de malades au niveau des UMC ne peut qu�influer n�gativement sur la situation du patient sans oublier atmosph�re de f�brilit� qui r�gne tous les jours dans le service des UMC face � la forte demande de soins.