Selon le service des maladies infectieuses du CHU Abdelkader-Hassani de Sidi Bel-Abbès, le nombre de personnes intoxiquées suite à la consommation des tranches de pizza a atteint les 109 cas. 89 autres victimes ont été admises au centre hospitalier pour des soins médicaux après que ce dernier eut reçu une vingtaine de personnes. Ces dernières, précise-t-on, ont, également, ressenti des malaises. La plupart d'entre elles ont quitté l'établissement de santé, sauf six qui ont été gardées en observation, car leur état a été jugé grave. Il faut savoir que les 20 personnes qui ont été admises en urgence au service des maladies infectieuses du CHU de Sidi Bel-Abbès ont toutes regagné leur domicile, et ce, après avoir subi des soins intensifs. Pour rappel, suite à cette intoxication collective due à la consommation de pizza, une cellule de crise a été installée et une enquête épidémiologique a été ouverte pour déterminer l'origine de cette toxico-infection et pour laquelle l'on a indiqué que des décisions fermes et des mesures coercitives vont être prises à l'égard des contrevenants. Il faut savoir qu'à chaque saison estivale, les mêmes cas d'intoxication à travers le pays sont signalés. Face à ces situations où les pouvoirs publics n'agissent qu'en cas d'urgence, il y a lieu de mettre en place de véritables mécanismes de contrôle d'hygiène, notamment dans les plages. Il est vrai aussi qu'en l'absence d'associations qui défendent les intérêts des consommateurs, sans compter le fait que ces derniers ne réclament souvent pas la qualité des produits alimentaires, est à l'origine du diktat des commerçants et autres saisonniers sans scrupules qui n'hésitent pas à vendre même des produits dont la date de péremption est dépassée pour un peu plus de gain. Mais dans cette histoire, au-delà de l'aspect financier, c'est la santé du citoyen qui prend un coût. L'intervention des hôpitaux ainsi que les frais d'hospitalisation sont une charge pour les pouvoirs publics qui pensent à réduire les dépenses de la santé publique. A. B.