�Les groupes terroristes ont �t� lamin�s � Yakouren. C�est une d�faite incontestable que leur ont inflig�e nos services de s�curit�.� Cette d�claration n�est pas celle d�un militaire ��radicateur�, d�un r�publicain civil �taghout�, ou du directeur g�n�ral de la S�ret� nationale, mais bel et bien de Abdelaziz Belkhadem, tandis qu�il assistait, le 19 juillet, � la c�r�monie de sortie de promotions � l'Ecole sup�rieure de police. Pour ceux qui ont oubli�, ou feignent l�amn�sie, Abdelaziz Belkhadem est le m�me chef du gouvernement qui avait cri� � pleins poumons, il y a � peine quelques semaines : �Je suis r�conciliateur, je suis r�conciliateurs, je suis r�conciliateur�, pas une fois mais trois fois (3) ! Et ce n�est pas par pur hasard que l�auteur de cet aveu sans cesse r�it�r� depuis 1991 a choisi la triple formule. Il entend ainsi signifier � Dame R�publique qu�il la r�pudie d�une mani�re irr�vocable, tel l��poux qui r�pudie son �pouse par trois fois successives (divorce irr�vocable en droit musulman). Pour ceux qui ont oubli�, ou feignent l�amn�sie, Abdelaziz Belkhadem est celui qui d�non�a l�arr�t du processus �lectoral en 1992 et ne renon�a nullement � ses amiti�s et � son attachement aux islamistes iraniens, tandis qu�au m�me moment, l�Etat alg�rien rompait ses relations diplomatiques avec T�h�ran. Sur ce point pr�cis, les �claircissements et explications de M. Sid-Ahmed Ghozali, ancien chef du gouvernement, parues dans le quotidien El Arab El Youmet rapport�s par El Khabar du 23 juillet m�ritent d��tre rappel�s. M. Sid-Ahmed Ghozali d�clare, en effet, que le ministre des Affaires �trang�res iranien, en 1991, lui avait demand� en sa qualit� de chef du gouvernement de lui permettre �de combattre les wahhabites en Alg�rie et de faire �merger un courant politique�. �Ce qui signifiait, ajoute M. Sid-Ahmed Ghozali, une ing�rence dans les affaires internes de l�Alg�rie et une atteinte � �la souverainet� nationale d�o� la rupture des relations avec T�h�ran�, puis il pr�cise : �L�Iran tente encore aujourd�hui de faire �merger ce courant politique.� Ainsi, au moment o� l�Etat alg�rien refusait � T�h�ran l��closion du chiisme en Alg�rie, Abdelaziz Belkhadem faisait ami-ami avec T�h�ran ou plut�t raffermissait son attachement � l�islamisme iranien. Et l�ont se souvient de son long entretien avec l�ambassadeur d�Iran paru dans Le Matinalors qu�il �tait pr�sident de l�Assembl�e populaire nationale. Pour ceux qui ont oubli�, ou feignent l�amn�sie, Abdelaziz Belkhadem l�islamiste d�hier et d�aujourd�hui, fut heureux de se tenir, en janvier 1995, aux c�t�s de Anouar Haddam, tenu bien au chaud encore aujourd�hui par Washington. C��tait � Rome, capitale italienne qui abrita la rencontre dite du �contrat romain� sous la formule de la communaut� de �Sant� Egidio�. Anouar Haddam est cet autre islamiste qui justifia et revendiqua � haute et intelligible voix l�attentat � la voiture pi�g�e en date du 30 janvier 1995 au boulevard colonel Amirouche contre le commissariat central, ayant engendr� de nombreuses victimes d�c�d�es ou handicap�es � vie, ainsi que les assassinats des intellectuels alg�riens qualifi�s par ce sinistre individu de �supp�ts du pouvoir�. Bien entendu, il se trouvera toujours de bonnes �mes pour me r�torquer que Belkhadem ne fut pas le seul ralli� au �Contrat de Rome� et � s�opposer � l�arr�t salutaire du processus �lectoral. Certes ! mais les autres, ses semblables, ont au moins le �m�rite� de n�avoir pas chang� d�opinion, de peau en se convertissant comme il le fait � �l��radication�. Pour ceux qui l�ont oubli�, ou feignent l�amn�sie, Abdelaziz Belkhadem fut un pr�sident d�Assembl�e nationale qui, du haut de son perchoir, se d�lecta des �d�bats� de 1984 (code de la famille) des d�put�s FLN ayant trait � la longueur du b�ton destin� � corriger les �pouses d�sob�issantes. Et c�est devant cette m�me APN bien remont�e dans les coulisses par le m�me Belkhadem contre le gouvernement Ghozali, que son chef, M. Sid-Ahmed Ghozali, tenta vainement de plaider l�abrogation de la procuration donn�e � l��poux pour voter aux lieu et place de son �pouse (ancien article 54 alin�a 2 de la loi �lectorale). Et c�est le Conseil constitutionnel sur saisine du pr�sident de la R�publique qui se pronon�a en faveur de l�abrogation. Il s�est m�me trouv� un d�put� qui jura de se raser les moustaches si une telle mesure �tait adopt�e. Ce � quoi feu Aboubakr Belka�d, �Allah yarahmou�, avait r�pondu (hors h�micycle) : �Nous ne sommes pas contre la disparition de la moustache lorsqu�elle engendre le progr�s : � nouvelle loi, nouvelle mine !� Un humour qui d�passait �videmment ce parlementaire ! C�est ce m�me Abdelaziz Belkhadem qui ose dire aujourd�hui : �Nos services de s�curit� Nos ? dit-il, ils ne sont � personne et surtout pas � Belkhadem l�islamiste. Ils servent l�Alg�rie r�publicaine, elle est la seule � �tre autoris�e � dire : �Mes enfants�. Belkhadem, quant � lui, devrait substituer � �nos�, �les� services de s�curit�. Pour ceux qui l�ont oubli� ou feignent l�amn�sie, Abdelaziz Belkhadem est un islamiste convaincu, pur et dur, qui fait circonstanciellement table rase de sa barbe � d�faut de la supprimer, lorsqu�il lui faut effectuer des acrobaties politiques et s�adapter � de nouvelles situations. Celle de Yakouren a fait sur lui l�effet du 11 septembre 2001 sur le monde. Voil� pourquoi il s�est r�veill� ��radicateur� le 19 juillet. Pour une matin�e, pour un jour devant un parterre de policiers engag�s dans la lutte antiterroriste. Abdelaziz Belkhadem a imit� son grand chef, Abdelaziz Bouteflika ��radicateur� devant le Haut commandement de l�Arm�e, un jour, r�conciliateur et islamiste tous les autres jours de l�ann�e. Abdelaziz Belkhadem a fait comme Abdelaziz Bouteflika, pour dire comme son chef, pour plaire � celui-ci. Mais pas plus le chef que le sous-chef ne sont convaincants, car leur discours seul a chang�, aucunement leurs convictions d�islamistes. La s�mantique et les mots ? Quelle importance ? Il s�agit juste, comme le dit Mustapha Hammouche ( Libert�) d�une �tr�ve dans la r�conciliation� ou comme le souligne mon ami Hakim La�lam avec l�humour qui le caract�rise, dans un de ses billets de cette semaine, �c�est une chanson � la demande : un bon terroriste est un terroriste mort. Vive l��radication !� Sur le terrain, ceux qui traquent les terroristes-islamistes auraient besoin de soutiens, non pas de mots et de discours flagorneurs et opportunistes. Ceux-l� savent en allant au combat qu�ils se doivent d��radiquer les ennemis de l�Alg�rie, sans savoir � l�avance s�ils survivront ou pas. Cette grave et dramatique v�rit� ne s�accommode gu�re de calculs politiciens et d�appropriation scandaleuse exprim�e par le �nos services de s�curit� de Belkhadem. �Nos� Et puis quoi encore ? Je me suis souvent laiss�e dire que les �convertis� �taient les plus dangereux parce qu�ils en font trop et que cela sonne faux, Abdelaziz Belkhadem, comme Abdelaziz Bouteflika, n�ont pas chang� de c�ur, d�amours, de convictions. Islamistes ils �taient, islamistes ils sont, islamistes ils demeureront. Et les pirouettes politiciennes du premier comme du second, ne changeront rien � cette v�rit� et � ce constat jamais d�menti. Mais retourner sa veste ne signifie pas toujours que l�on fait de la politique ou que l�on est un politique rompu � toutes ses r�gles et toutes ses astuces. La politique c�est �galement et surtout savoir anticiper sur les �v�nements pour mieux les ma�triser. Sur ce point pr�cis, Abdelaziz Belkhadem n�est gu�re brillant et ce, pour une raison aussi simple qu��vidente : assist�, port� par son chef aux postes de secr�taire g�n�ral du FLN puis de chef du gouvernement, il ne fait et ne dit que ce qui pla�t � son bienfaiteur. Et quand il veut tout de m�me devancer les �v�nements, Abdelaziz se trompe lourdement. Ses multiples d�clarations sur une imminente r�vision constitutionnelle annonc�e pour la session de printemps � l�APN ont fini en queue de poisson, puisque le m�me Belkhadem recule totalement et qu�il dit aujourd�hui : �Seul le chef de l�Etat est habilit� � trancher la question de la Constitution.� Et d�accuser la presse d�avoir d�form� ses propos. ( El Watan, 25 juillet). Mais voyons donc ! Existe-t-il meilleur bouc �missaire que la presse pour masquer ses bourdes et ses mensonges ? Cette faiseuse d�embarras aurait ainsi d�form� les propos de Belkhadem r�it�r�s par celui-ci pas moins de quatre fois ! Il est une autre r�gle qui paie en politique c�est celle d��viter, autant que faire se peut, de tr�bucher et de reculer ; pour cela il faut apprendre � se taire quand il le faut et � ne parler que pour dire des choses dignes d�int�r�t. Se taire pour Belkhadem ce serait mieux que de le voir jouer son r�le de faut �radicateur certainement plus afflig� s�il ne venait qu�� apprendre la mort du fils de Benhadj l�islamiste que celle de jeunes appel�s. Yakouren est la continuit� d�une volont� inchang�e de l�Alg�rie r�publicaine d�en finir avec les assassins de l�Alg�rie. Cela se fait et se fera avec ou sans Abdelaziz Bouteflika avec ou sans Abdelaziz Belkhadem. La preuve : un patriote en l�gitime d�fense contre un terroriste moisit en prison, les patriotes ont �t� rappel�s � Yakouren. Les �pestif�r�s� pourchass�s, abandonn�s, d�sarm�s sont de retour. On n�y croyait plus et pourtant� Il resterait juste � lib�rer Mohamed Gharbi Tounsi le patriote, � l�occasion de la prochaine f�te religieuse ou nationale et la morale comme la politique de lutte contre le terrorisme retrouveront leurs lettres de noblesse. Le chef de l�Etat pourrait m�me le caser entre les voleurs de t�l�phones portables et les terroristes islamistes b�n�ficiaires de la charte. Peu importe ! Pourvu qu�il soit lib�r� et rejoigne ses compagnons de combat. L� o� �tait sa place, l� o� est sa place et il n�est pas un �repenti� sans repentance. En tout �tat de cause, il n�y a pas que Abdelaziz Belkhadem qui devrait se taire, il y a aussi ses ministres. Celui de l�Int�rieur, M. Noureddine-Yazid Zerhouni, a repris son jeu favori, consistant � dire que le kamikaze auteur de l�attentat � Lakhdaria le 11 juillet n�en �tait pas un, mais plut�t �victime� puisqu�on (on ?) le fit exploser de l�ext�rieur alors qu�il se trouvait au volant de son v�hicule. Ce message malsain, non innocent d�un ancien membre de l�ex-S�curit� militaire, n�est certainement pas destin� au �peuple citoyen� de la Constitution, pas plus qu�au �peuple m�diocre et sale� ainsi qualifi� et honor� par Abdelaziz Bouteflika. Ce qui est s�r est qu�il a pour objectif de semer le trouble dans les esprits. Pour autant, ce ministre n�explique pas � et il ne peut pas le faire� les raisons pour lesquelles le kamikaze qui �tait donc, selon sa th�se, le livreur habituel des laitages et non un terroriste � bord d�un v�hicule frigorifique, ne s�est pas dirig� comme � son accoutum�e vers l�intendance de la caserne mais vers la cour o� �taient rassembl�s ce funeste jour du 11 juillet, tous les militaires de la caserne pour la lev�e du drapeau. Ne serait-il pas plus d�cent, plus sage pour ce ministre comme pour d�autres de respecter la douleur des familles cruellement endeuill�es il y a � peine dix-sept jours, plut�t que d�actionner la t�l�commande venimeuse ? Ce sont des p�res et des m�res qui ont perdu leurs enfants, leurs fils. Il est, certes, douloureux d�enterrer ses parents, mais depuis la nuit des temps, l�humanit� sait qu�accompagner son p�re ou sa m�re � sa derni�re demeure � surtout lorsqu�on a eu la chance de les garder aupr�s de soi � un �ge tr�s avanc� � est un ordre des choses logique parce que le souhait m�me des parents est qu�ils soient enterr�s par leurs enfants dont on comprend, dans ce cas, la s�r�nit� et la paix des c�urs. Ce qui est irrationnel, cruel, illogique, est d�enterrer son enfant. Aucun mot ne peut d�crire la douleur d�une m�re, d�un p�re confront�s � cette trag�die. Au nom de cette douleur, est-ce trop demander que d�exiger une once de d�cence chez ce ministre de souverainet� ? totalement d�shumanis�s par leurs guerres des clans imaginaires ou r�elles, beaucoup de responsables politiques ont perdu tout sens de la mesure et de la retenue. Les m�res, les p�res des fils assassin�s � Lakhdaria n�exigent pas de la compassion. De la d�cence, juste cela Grand Dieu ! D�cence ! Le m�me ministre de l�Int�rieur d�couvre en 2007 que le corps de la police a �t� durement frapp� par le terrorisme islamiste. Rien, absolument rien de ce que nous ne sachions d�j�. Nous qui �tions en Alg�rie pour pouvoir aujourd�hui t�moigner de notre v�cu ensanglant�. Nous savions, en effet, que les policiers avaient �t� �durement frapp�s�. Nous l�avons su d�j� le 10 f�vrier 1992 lorsque eut lieu l�attentat de la rue Bouzrina, co�tant la vie � six (6) jeunes policiers. Nous le s�mes le 30 janvier 1995, puis en ao�t 1995 (attentat contre la DGSN � Bab-El-Oued). Nous le savions chaque jour, lorsque des agents de l�ordre public, des commissaires, des fonctionnaires de police ou leurs proches, �taient assassin�s. Le ministre d�couvre cela en 2007 ! Il �tait o� ce ministre lorsque eut lieu l�op�ration dite �Une rose pour chaque policier� conduite par une infime poign�e de femmes r�publicaines allant de commissariat en commissariat, de brigade en brigade, soutenir les policiers en leur offrant un rose ? Toutes �taient condamn�es � mort par les GIA. C��tait en 1992. Il �tait o� lorsque ces m�mes femmes et d�autres, aux c�t�s de leurs fr�res r�publicains, manifestaient � visage d�couvert avec comme slogan : �Ma tansawch youm El A�d, echorti mat chahid� (N�oubliez pas d�avoir une pens�e le jour de l�A�d pour le policier mort chahid) ? R�veil tardif que celui de ce ministre. Il est vrai que la seule police qu�il connaisse parfaitement, c�est celle qu�il a instruite pour casser les marcheurs du 14 juin 2002 ou de casser d�anciens ministres le soir du 8 avril 2004, ou encore d�interpeller des journalistes et de proc�der � leur arrestation au si�ge des r�dactions. Pour l�un d�entre eux ce ministre de l�Int�rieur avait dit : �Il paiera� et il a pay�. Il s�appelle Mohamed Benchicou pour ceux qui auraient d�j� oubli�. Juste un rappel amical... N�eut-il pas �t� plus judicieux pour ce ministre de se taire ? Se taire plut�t que de parler pour ne rien dire ! Pour ma part, ce n�est pas aux policiers �casseurs� que je pense mais � Krimo, artificier mort le 30 janvier 1995 ; � Hocine Dichou artificier ayant perdu l�usage de ses jambes, aux martyrs de l�Ecole de police de Souma�. Et tant d�autres ! C�est cette police que je respecte. Quant au ministre des Moudjahidine, ( Libert�, 21 juillet) si la revendication de l�ouverture des archives adress�e � la France est l�gitime, il y aurait lieu de pr�ciser que la v�rit� sur les faux moudjahidine ne saurait �tre occult�e. 10 000 faussaires dont les enfants et petits-enfants sont les cons�quences de faux. 10 000 (dix mille), un chiffre auquel il s�agirait de donner un sens et une vraie quantification en exigeant de ce ministre qu�il r�v�le le chiffre des vrais moudjahidine. Interrog� sur les �harragas�, qu�a r�pondu ce ministre ? �Chaque g�n�ration a sa propre culture !� Mais enfin pourquoi parlent-ils donc �tre harrag est une culture : celle du d�sespoir et des horizons totalement bouch�s. Mourir au large de la M�diterran�e, quitter son pays clandestinement en r�vant de cieux plus cl�ments lorsqu�on a entre 18 et 20/25 ans est une culture ! Etre candidat au suicide en �tant harrag est une culture parce que ajoute ce ministre : �Ces jeunes n�ont pas de maturit� pour savoir ce qu�est une nation�. Que leur a donc appris cette nation pour l�aimer ? Qu�ils avaient une histoire falsifi�e et 10 000 faux moudjahidine. Qui est responsable des harragas ? La nation ? ou les harragas ? Des jeunes dont les familles ne s�offrent pas souvent la pomme de terre dont le prix grimpe... grimpe, tandis que Sa�d Barkat, ministre de l�Agriculture a certainement la chance de la voir livr�e � domicile puisqu�il en ignore le prix ! Encore un qui aurait d� se taire. Ainsi est �Jaza�r el izza oua el karama� de Abdelaziz Bouteflika. Celle o� Amar Sa�dani, ex-pr�sident de l�APN chanteur dans une vie ant�rieure, est aujourd�hui cit� dans une �norme affaire �dite de la GCA � Djelfa de dissipation de deniers publics�. Celle o� un chanteur de ra� pr�sum� auteur dans une affaire d�avortement, de coups et blessures sur la personne de sa compagne, cheb Mami, avait les faveurs du chef de l�Etat au point d�avoir le droit de lui rendre visite au Val-de- Gr�ce lors de son hospitalisation ! Et de voir sa caution pour �tre lib�r� fix�e � 200 000 pay�s par l�Etat alg�rien ! Celle o� l�on apprend par la presse que le fils de l�un des ambassadeurs les plus proches du premier magistrat du pays serait impliqu� dans une grosse affaire de d�tournement (affaire Achour/BNA). �El izza oua el karama� ! dites-vous ? Nous ne sommes jamais descendu aussi bas. La cerise sur la g�teau est qu�honorant la femme au foyer, l�Etat alg�rien, g�n�reux lui versera, selon la presse, � l�avenir une pension de 800 DA par mois ! En listant les principales t�ches de cette femme au foyer, j�ai trouv� que s�occuper des enfants, (tous �ges), de l��poux, du repassage, de la lessive, des commissions, de la cuisine, du m�nage, avec en prime d��tre souriante, accueillante, avenante en fin de journ�e pour recevoir son mari ��puis� par le travail, donnait droit � 100 DA (cent dinars) par t�che. J�invite les messieurs � effectuer le vendredi seulement toutes les t�ches des femmes au foyer. Peut-�tre seront-ils convaincus que 800 DA est aussi ridicule que r�voltant, voire humiliant. Heureusement qu�en compensation, la presse a annonc� la distinction de Mme Zohra Drif Bitat, s�natrice comme �tant la femme arabe la plus distingu�e. Hormis les jaaalouses... et les coinc�es, cette distinction est de nature � nous rendre fi�res comme femmes et comme Alg�riennes. Dommage seulement que ce soient toujours les autres qui honorent la femme alg�rienne et jamais leur Etat. Pardon ! J�ai d�j� oubli� que l�Etat alg�rien fait un �effort m�ritoire� en leur versant 800 DA par mois lorsqu�elles sont le pilier central de la maison et de la famille. A moins que femme au foyer ait le sens chez ces messieurs de : �paresseuses� ? Ne vous ai-je pas dit qu�ils feraient mieux de se taire ? Se taaaire...