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MODALITES D'ACCES AUX ETUDES POUR LES ALGERIENS EN FRANCE
Un syndicat fran�ais appelle � plus de transparence et moins de contraintes
Publié dans Le Soir d'Algérie le 30 - 07 - 2007

Une d�l�gation de l�Union nationale des �tudiants de France (Unef) et de la Mutuelle des �tudiants (LMDE), en visite d��tudes � Alger, apr�s un voyage similaire au Maroc, a dress� m�diatiquement hier un bilan contrast� des conditions d�acc�s (obtention de visa d��tudes) des �tudiants alg�riens en France.
Certes, la nouvelle agence Campus, en remplacement du Centre pour les �tudes en France (CEF), implant�e au niveau du Centre culturel fran�ais (CCF) d�Alger, semble accomplir une mission positive en mati�re d�accompagnement et d�orientation p�dagogique des �tudiants nationaux. A contrario du CEF au Maroc, quasiment une �chambre d�enregistrement�, celui d�Alger, selon les repr�sentants, en tant qu�interface, �essaie de mettre en place des dispositifs d�acc�s dans les meilleures conditions�. En rappelant que les �tudiants alg�riens, pr�-inscrits dans des universit�s fran�aises, par Internet, doivent en effet subir des tests de langue, passer par des entretiens au niveau du CEF et pr�senter un dossier complet avant de pr�senter leurs demandes de visa d��tudes sans �tre s�rs d�obtenir une r�ponse favorable. Or, selon les repr�sentants de l�Unef et de la LMDE s�interrogeant sur les moyens et pr�rogatives des CEF, la nouvelle proc�dure est �extr�mement longue, lourde et al�atoire�. En outre, les frais de dossier sont assez �lev�s pour tout �tudiant demandeur de visa d��tudes (4 500 DA pour les tests de langue, 1 500 DA pour se connecter, 2 500 DA pour passer l�entretien au CEF et 5 000 DA de frais de visas �).
Volont� de s�lection des �tudiants ? non, mais...
Et les membres de l�Unef de soulever la crainte que ce nouveau dispositif ne serve � marquer une volont� de s�lection des �tudiants, dans le cadre de la nouvelle politique d�immigration choisie. Ce qui explique peut-�tre la diminution depuis quelques ann�es du nombre de visas d��tudes accord�s en France, en d�pit de la hausse du ratio entre le nombre de visas demand�s et le nombre de visas obtenus. Cela m�me si les repr�sentants des deux organisations estudiantines ont indiqu� que leurs interlocuteurs au niveau du consulat fran�ais et du CEF � Alger ont d�menti la mise en �uvre d�une politique de quotas d��tudiants ou l�existence de cons�quences directes des nouvelles directives du r�gime Sarkozy. Des directives et des contraintes � m�me de d�courager les demandeurs de visas d��tudes, d�autant que les proc�dures de recours sont limit�es, que les d�cisions de rejets ne sont pas motiv�es et que les int�ress�s manquent d�informations. Et les repr�sentants de ce syndicat estudiantin de rappeler, inquiets, qu�une lettre de mission a �t� transmise le 9 juillet dernier par le pr�sident de la R�publique fran�aise et le Premier ministre au ministre de l�Immigration, de l�Int�gration, de l�Identit� nationale et de la Coop�ration. Ainsi, il est question de �changer profond�ment la politique d�accueil des �tudiants �trangers�, de diversifier leurs origines et recruter davantage d��tudiants dans les disciplines scientifiques �, que �la France devienne un pays qui attire les meilleurs �tudiants� et pour cela �changer ses modalit�s d�acc�s�.
La mobilit� doit �tre moins subordonn�e au contr�le des flux migratoires
Cela �tant, l�Unef, se voulant forte de sa notori�t� et de sa repr�sentativit�, en appelle � am�liorer la transparence et la gestion, le pilotage s�entend, de ce nouveau dispositif d�acc�s aux �tudes. Ceci concernant notamment le r�le du minist�re fran�ais de l�Education nationale qui doit �tre r�habilit� ainsi qu�un traitement plus transparent du dossier de demande et la simplification des charges financi�res. L�Unef en appelle ainsi � lever ces multiples contraintes, ainsi qu�� d�velopper une coop�ration universitaire et scientifique plus ambitieuse, notamment en mati�re d��quivalence internationale des dipl�mes et une mobilit� estudiantine moins subordonn�e au contr�le des flux migratoires. Forte de cette expertise, l�Unef compte d�ployer en ce sens, et d�s la rentr�e sociale, une action militante et revendicative aupr�s des autorit�s et des structures universitaires fran�aises et au sein du r�seau Campus de France. En pr�cisant que l�Hexagone compte quelque 24 000 �tudiants alg�riens dont 30% sont des r�sidents ou des binationaux, un nombre en augmentation depuis plusieurs ann�es. N�anmoins, la France p�tit du manque d��tudiants dans les fili�res scientifiques et de niveau bac+5. Cela �tant, des �tudiants �trangers qui souffrent de la pr�carit� administrative, m�me si les refoul�s par d�cision pr�fectorale sont �des cas minimes�. Mais aussi de conditions sociales et d�acc�s au logement et au travail difficiles en d�pit des avanc�es constat�es depuis quelques ann�es, en attendant la cr�ation concr�te d�une carte de s�jour pluriannuelle.


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