La deuxi�me �dition du Festival arabo-africain de danses folkloriques a �t� ouverte en grande pompe, lundi 30 juillet, en pr�sence de tous les invit�s du commissariat au festival et cela pour une dur�e d�une semaine. La c�r�monie d�ouverture a �t� marqu�e par un grand retard sur l�horaire pr�vu et par un d�fil� des troupes participantes de la maison de la culture Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou au Th��tre r�gional Kateb-Yacine de la m�me ville. Entre-temps et durant 2 heures, les troupes ont donn� un aper�u de leurs prestations d�abord dans les jardins de la Maison de la culture puis � l�int�rieur de la salle de spectacles qui a vibr� au rythme des sons et rythmes des troupes maghr�bines, africaines et arabes. Tizi- Ouzou a v�cu durant le d�fil� des moments palpitants, hauts en couleur, avec des troupes venues du S�n�gal, du Mali, de la C�te-d�Ivoire et de la Guin�e pour ce qui des pays subsahariens, de la Palestine et du Liban, repr�sentant le Moyen- Orient, 10 troupes de diff�rentes r�gions du pays ainsi que la Tunisie et le Maroc pour la partie maghr�bine. Il y a longtemps que Tizi-Ouzou a perdu le go�t des festivit�s et le contact direct avec les cultures �trang�res. Ce festival arabo-africain est venu � point donc r�tablir le lien rompu depuis des �lustres�. Avant, des manifestations similaires mais plus vastes et plus ouvertes sur d�autres pays �taient organis�es r�guli�rement par la direction de la jeunesse et des sports. Voir d�filer sous ses yeux des hommes et des femmes aux cultures diff�rentes, des costumes aux d�coupes et couleurs particuli�res, des instruments de musique aux formes et sonorit�s sp�cifiques, la gestuelle et la symbolique li�es aux diff�rents itin�raires historiques et sociologiques des pays repr�sent�s, est un spectacle apaisant et enrichissant pour tous. A l�int�rieur du th��tre, o� l�entr�e �tait strictement r�serv�e aux invit�s, les troupes pr�sentes avaient chacune un temps chronom�tr� pour donner un aper�u de leurs futures prestations devant des autorit�s et un public tri� sur le volet. De la Palestine qui, � tout seigneur tout honneur, �tait la premi�re � se produire, � la derni�re troupe qui est celle de Tizi-Ouzou, la pr�sentation a consomm� pr�s de 2 heures sans allocution de bienvenue d�un officiel. Le commissaire du festival a d�, compte tenu du temps perdu, faire son discours d�ouverture au cours de la seconde partie de la soir�e � laquelle nous n�avons pas assist�e. Depuis quelques jours, la ville des Gen�ts �tait sous les lampions du festival : de grandes et belles affiches aux couleurs du festival ornaient les espaces strat�giques du centre-ville et la Maison de la culture, centre nerveux du festival, le point de ralliement et le centre d�int�r�t de tout l�appareil logistique de la manifestation. Au-del� du mouvement associatif, des prospectus sur le festival et sur la ville de Tizi-Ouzou comportant aussi un r�glement int�rieur du festival �taient mis � la disposition notamment des m�dias, laissant croire qu�on aborde une manifestation ma�tris�e dans tous ses aspects. Il faut dire que cette 2e �dition qui b�n�ficie de l�exp�rience, premi�re du genre, datant seulement de 7 mois, retient davantage, la saison aidant, l�attention de la jeunesse libre de tout engagement et en qu�te de loisirs � la port�e de tous. Hormis les prestations de quartiers qui se d�rouleront peut-�tre en plein aire, les autres spectacles sont payant � un prix symbolique, selon le commissaire. Le temps n�est plus aux rencontres des arts populaires, d�une toute autre ampleur, nagu�re organis�es par la Direction de la jeunesse et des sports et gratuitement au stade du 1er Novembre. Rappelons qu�au cours de ce festival, dont la cl�ture est pr�vue pour le 5 ao�t au stade Oukil-Ramdane et dont les troupes se produiront � travers les principales localit�s de la wilaya, des expositions de produits d�artisanat ainsi que des conf�rences li�es aux th�mes du festival anim�es par d��minents sp�cialistes seront organis�es.