Le pilonnage de la for�t d�Amejoudh, qui a commenc� il y a maintenant une semaine, a repris hier apr�s une interruption observ�e dans la journ�e de mardi dernier. En effet, dans la matin�e hier, quatre h�licopt�res de l�arm�e se relayaient pour larguer des bombes dans cette partie au sud de la ville de Tizi-Ouzou o� un groupe terroriste est en train de subir le m�me genre d�op�ration que celle qui a lieu de l�autre c�t� de la wilaya, � Yakouren depuis plus d�un mois. Le largage des bombes qui semblait, durant les premiers jours, se concentrer uniquement sur un point pr�cis, comme ont eu � le constater ceux qui suivent les sc�nes depuis les collines des r�gions avoisinantes, de Ma�tkas et de Beni-Zmenzer, a pris une autre tournure, et ce, depuis lundi � l�aube lorsque plusieurs endroits ont �t� vis�s par les tirs des h�licopt�res et des troupes terrestres stationn�es sur les hauteurs de la sortie sud de la wilaya de Tizi- Ouzou. Selon les t�moignages de personnes connaissant parfaitement la for�t d�Amedjoudh, le point cibl� lors des premiers jours de l�offensive serait un QG install� par les groupes arm�s au flanc d�une falaise surplombant le lieudit Thamda Boumnar. Ce lieu est, diton, tr�s difficilement accessible du fait de la densit� de la for�t et de son relief tr�s escarp�. Toujours selon des t�moignages de citoyens de la r�gion, les �l�ments de l�ANP ont d� recourir au bombardement d�autres endroits tout proches apr�s avoir constat� des mouvements de petits groupes qui appartiendraient � l�important contingent qu�on dit avoir �t� localis� dans les environs et qui a induit l�arm�e � engager une telle op�ration. Ces petits groupes de terroristes tentaient sans doute d��chapper aux mailles de l�impressionnant dispositif d�ploy� tout autour de la r�gion et visible le long des deux chemins de wilaya menant de Tizi-Ouzou vers Boghni et Dra�-El-Mizan via les localit�s de Ma�tkas et de Beni-Zmenzer o� les �coles et d�autres lieux sont toujours occup�s par les troupes de l�arm�e. En somme, c�est un bouclage syst�matique de tout ce qui pourrait constituer une issue pour les terroristes pris au pi�ge. En mati�re de bilan ou d�information, il faut dire que rien ne filtre. Un fait qui laisse libre cours � toutes sortes d�interpr�tations et de rumeurs, comme celles donnant le fils d�Ali Benhadj parmi le groupe encercl�. Hormis les quelques t�moignages de citoyens des villages avoisinants les lieux des op�rations, l�on ne peut vraiment pas avancer de certitudes. Ceci dit, les derniers mouvements font penser que les militaires s�appr�teraient � p�n�trer dans la for�t, mais la progression, comme tout le monde l�imagine, semble des plus difficiles vu que le terrain est susceptible d�avoir �t� diss�min� de mines et autres engins comme ceux ayant explos� dimanche dernier. A ce propos, l�on a appris que parmi les quatre bless�s, un auxiliaire des services de s�curit� � un garde communal originaire de Souk-El-Tenine � a succomb� � ses blessures.