Un grand malaise au sein de l�arbitrage d�cri� officiellement par les pr�sidents de clubs subsistait sans que la FAF prenne acte des contestations. La presse a mis au parfum la f�d�ration de Hamid Haddadj qui n�a jamais pris de mesures conservatoires pour endiguer ce fl�au. Les hommes en noir n�en faisaient qu�� leur t�te et la DTNA, la structure de gestion de ce corps, n�a pris aucune d�cision ferme en d�pit de preuves compromettantes � l�instar des images o� des fautes flagrantes commises par quelques referees qui ferment les yeux sur des fautes �videntes. Dans ce brouhaha, des arbitres sont devenus intouchables et font peur � tous les responsables de clubs qui craignent des �repr�sailles�. Il est vrai que certains arbitres ont �t� mis au frigo, mais c��tait pour d�autres griefs tels que refus d�obtemp�rer � la hi�rarchie. La DTNA n�a pas cess� d��tre point�e du doigt en laissant �pourrir� la situation, et provoquant du coup l�ire des sportifs inquiets devant l�arrogance affich�e par le premier et inamovible responsable de cette instance, Rachid Medjiba, qui n�a pas boug� de son bureau depuis son installation par l�ex-pr�sident de la FAF, Mohamed Raouraoua, en tant qu�employ� contractuel de la FAF en plus de figurer au sein de l�UAFA comme superviseur d�arbitres. Ce n�est que la semaine derni�re et suite � la mont�e au cr�neau de certains pr�sidents dont celui de la JSK, irrit� par l�arbitrage du match de son �quipe face � l�USMA que l�actuel locataire de la maison de Dely-Ibrahim, Hamid Haddadj, finit par prendre une d�cision radicale en retirant le tapis sous le pied de l�ancien arbitre et cadre des PTT. Un retrait de confiance venu, par ailleurs, r�parer une injustice envers d�ex-membres de cette structure (tous d�ex-internationaux et f�d�raux) contraints de quitter la DTNA sous les pressions internes exerc�es par Medjiba. La derni�re en date fut la sortie m�diatique de Mohamed Hansal (non sollicit� � intervenir dans un th�me) invit� � un s�minaire � Alger o� �tait pr�sent comme conf�rencier le Syrien Bouzou. Ce jour-l�, un autre invit�, Bela�d Lacarne en l�occurrence, n�a pu d�velopper son th�me alors qu�il est instructeur FIFA, membre de la commission de formation de la CAF, etc. En fin de compte, le pr�sident de la FAF n�a pris que deux sages d�cisions celle de faire appel � Bela�d Lacarne en plus de celle de mettre fin aux fonctions de Rachid Medjiba tant d�cri� par tout un chacun. Contact� par nos soins, le d�sormais nouveau pr�sident de la DTNA, ex-referee FIFA, mondialiste en Espagne-1982, ex-pr�sident de la Commission centrale d�arbitrage d�pendante du bureau f�d�ral du temps de Kezzal et Raouraoua � qui il rendait compte de ses activit�s, nous confirma l�information �sans exub�rance� en ajoutant qu�il a �t� instruit par le pr�sident de la FAF de pr�senter aux membres du bureau f�d�ral un plan de travail et de gestion et le pr�senter ce samedi. �J�ai accept� cette mission pour apporter mon savoir-faire � ce corps arbitral gangren� et qui n�a jamais �t� aussi mis � l�index que ces derni�res ann�es. Sans toucher aux susceptibilit�s des personnes, nous avons constat� qu�un grand nombre de nouveaux arbitres titr�s (f�d�raux) n�ont offici� depuis leur promotion d�o� une d�perdition. La confirmation a �t� donn�e en ce d�but de saison o� il ne figure aucun nouveau. Ceux qui ont offici� en divisions nationales 1 et 2 ne sont pas les badg�s �Fifa� Bena�ssa, Khelifi, Hamoudi, Djaballah et les f�d�raux Boukedjar, Benbaka, Amalou, Belkacem, etc. En plus de cela, ils ont �t� mis � l�index par certains pr�sidents qui ont m�me sollicit� la FAF pour visionner des cassettesvid�o afin de confirmer leurs appr�hensions et justifier leurs d�clarations quant aux erreurs d�arbitrage commises �, dit-il en substance. Bela�d Lacarne qui a accept� de revenir aux affaires de l�arbitrage national en tant que responsable, gestionnaire, p�dagogue, instructeur �m�rite (CAF-FIFA) et membre permanent depuis 2003 de la Commission d�arbitrage internationale si�geant � Zurich (mandat renouvel� jusqu�en 2011), demande du temps pour remettre de l�ordre � la maison et ce, pour appliquer son plan de travail. Il souhaite que la presse continue son action �ducatrice qu�il avait, avoue-t-il, toujours soutenu lorsqu�il �tait � la t�te de d�funte CCA. BELAID LACARNE AU "SOIR D'ALG�RIE" �C�est juste une r�habilitation� Le Soir: M. Lacarne, nos f�licitations. Bela�d Lacarne : Merci. Entrons dans le vif du sujet. Vous h�ritez d�une structure d�cri�e par tous. Notre question est simple : quelle sera votre priorit� ? �Il y en a plusieurs et ce, apr�s avoir eu l�aval du BF-FAF lequel aura � compulser les grandes lignes trac�es : nouveaux programmes et m�thodes de formation � d�velopper, r�unir les arbitres titr�s par grades (internationaux, f�d�raux et inter-ligues selon l�ancienne appellation), former les formateurs et pr�voir de courts s�minaires avec les responsables des commissions r�gionales pour leur transmettre les directives � suivre quant � la r�organisation de la gestion de l�arbitrage. Ce ne sera pas une r�volution mais une juste r�habilitation de tout ce qui entoure l�arbitrage (arbitres, formateurs, inspecteurs et examinateurs). Pour ce faire, je ferais appel aux comp�tences existantes � travers le pays sans distinction aucune. Vous allez devoir redresser une situation alarmante et au plus vite� Il faudrait un peu de temps, car la fracture est grande surtout en ce qui concerne la confiance mutuelle. Ce n�est pas en un laps de temps que cette structure d�grad�e sera r�nov�e. L�essentiel est de commencer le plus t�t possible mais ce n�est qu�avec des gens de bonne volont� et qui veulent remettre sur les rails l�arbitrage d�cri� de partout que nous r�ussirons. Ce n�est pas normal qu�� l��tranger, nos referees sont tr�s sollicit�s par la FIFA ,CAF et l�UAFA alors que chez nous, ils ne trouvent personne � leurs yeux. Nous devrions �tre fiers de voire l�arbitrage alg�rien sollicit� en dehors de ses fronti�res, mais nous devrions aussi comprendre pourquoi tant d�incompr�hension en Alg�rie. Par quoi conclure ? Il faut imp�rativement r�activer la DTNA dans le bon sens avec des crit�res bien d�finis en la redynamisant par des comp�tences, car les moyens humains existent � travers le pays. Tout ceci dans le seul int�r�t de voir l�arbitre faire son office en toute neutralit� appliquant les lois de jeu � bon escient et avec discernement. Ceci sera accompli pour le bien du football national sans que l�honneur de quiconque soit bafou�. Apr�s tout, ne consid�re-t-on pas un arbitre comme un juge qui se doit d��tre au-dessus de tout et de tous en prenant des d�cisions sans �quivoque et dont personne ne trouvera � redire dans le strict respect des 17 lois de l�International Board de la FIFA ?