Dans l�attente de la r�alisation du fameux tramway qui semble constituer pour les responsables locaux une bouff�e d�oxyg�ne en mati�re d�all�gement de la circulation � Oran, l�absence d�un plan de circulation � m�me de r�guler le transport � Oran, plus pr�cis�ment au niveau de son centre-ville, la population doit composer avec l�anarchie et la pollution. Avec un parc automobile d�environ 250 000 v�hicules en circulation dans la wilaya d�Oran et les diff�rentes facilit�s d�acquisition de v�hicules, ceci ne va certainement pas arranger la situation d�j� assez complexe. Amel B. - Oran (Le Soir) - Jamais Oran n�aura autant connu de densit� dans la circulation comme c�est le cas ces cinq derni�res ann�es. Avec ses 1000 bus et ses 14 000 taxis en circulation sans oublier les clandestins, la ville �touffe. Depuis l�ind�pendance, le centre-ville d�Oran n�a pas �volu�, alors qu�au niveau de la p�riph�rie de la wilaya, le fort taux d�exode rural avec d�important groupe d�habitations, a rendu la ville satur�e d�est en ouest. De m�me que l�augmentation de la population avec pas moins de 1,5 million d�habitants accentue la densit� dans la circulation routi�re. Ce qui rend la situation encore plus difficile � g�rer consiste dans le fait que le centre-ville a toujours �t� le centre d�cisionnel des diff�rentes infrastructures administratives tels l�APC, la wilaya, les imp�ts ... D�s lors, le centre-ville se trouve �tre le c�ur et au c�ur d�une affluence venue de toutes parts et cette affluence populaire emprunte les transports en commun, les taxis et de plus en plus avec les pr�ts, le parc automobile implose. L�insuffisance des parkings de stationnement permet la prolif�ration anarchique des aires de stationnement �g�r�es� par le gourdin cr�ant ainsi une totale d�sorganisation. La difficult� n�est pas uniquement v�cue par les citoyens du centre-ville mais �galement par ceux vivant dans la p�riph�rie (ha� Khemisti, Usto, Gdyel...) mais qui travaillent dans le centre-ville et trouvent d��normes difficult�s � y acc�der et stationner. A ce rythme, on ne peut plus parler de bouchon constat� uniquement pendant les heures de pointe ordinaires, cela est le cas durant toute la journ�e. A titre d�exemple, pour arriver par bus de l�Usto vers le centre-ville d�Oran, il faut compter trois quarts d�heure, alors que la distance n�est pas si importante. L�absence d�un r�seau routier dans le tissu urbain �tait l�un des v�ux �mis par la direction des transports � Oran mais ceci n�a toujours pas vu le jour. M�me si les autorit�s de la wilaya comptent �norm�ment sur l�apport que pourrait apporter la r�alisation du tramway qui devra assurer la ligne Senia-Bir-El- Djir-Arzew, sur une longueur de 18 km avec une pr�vision de transport pouvant atteindre les 80 000 passagers par heure cela n�est pas suffisant pour d�samorcer cette densit� qui p�se sur le centre-ville. Autre projet qui entre dans le cadre d�un chapitre du programme compl�mentaire de la wilaya d�Oran consiste en une �tude de r�alisation d�une gare dite intermodale au niveau de Sidi-Ma�rouf, � quelques kilom�tres d�Oran, qui pourrait bien �tre entam� d�s 2008 dans le but, nous diton, de d�sengorger la ville d�Oran. Une ville qui ne dispose pas de telles infrastructures ainsi ce sera, selon les initiateurs de ce projet, un �quipement structurant utile pour les usagers, en combinant les diff�rents modes de transport. Le projet a b�n�fici� d�une enveloppe financi�re cons�quente. En attendant ce projet, ou encore celui du tramway, la ville d�Oran croule sous les bruits sonores des plus d�sagr�ables sans oublier le fort taux de pollution qui envahi l�atmosph�re au rythme d�une circulation routi�re qui ne fait qu�augmenter.