Des �lus des collectivit�s locales alg�riennes participeront au prochain congr�s de l�Organisation mondiale des cit�s et gouvernements locaux unis (CGLU), pr�vu � la fin d�octobre 2007 en Cor�e du Sud. Un accord de principe a �t� obtenu aupr�s des autorit�s alg�riennes, selon le s�nateur fran�ais, d�ob�dience socialiste, Charles Josselin, pr�sident de l�organisation Cit�s unies France (CUF, section fran�aise de la CGLU). La CUF �tant une association regroupant 500 �lus fran�ais et en charge de l�action internationale des collectivit�s territoriales de France. En visite de travail en Alg�rie depuis avant-hier, Charles Josselin qui a notamment rencontr� le ministre d�l�gu� aux Collectivit�s locales, Daho Ould Kablia, a indiqu� hier lors d�une rencontre m�diatique que cette pr�sence d��lus locaux alg�riens survient apr�s plus d�une vingtaine d�ann�es d�absence de l�Alg�rie de l�Organisation mondiale des collectivit�s locales dont elle s��tait retir�e en 1984. En d�autres termes, en y retournant, l�Alg�rie relance sa pr�sence au sein de la CGLU en tant qu�instance interlocutrice de l�Organisation des Nations unies pour les questions li�es � l�action des collectivit�s locales et forum international de �la diplomatie des villes�. Cela �tant, la visite du pr�sident de la CUF en Alg�rie �tait l�occasion pour faire le point sur l��tat de la coop�ration en mati�re de d�centralisation territoriale entre les collectivit�s locales alg�riennes et leurs homologues fran�aises. Une coop�ration bilat�rale, au demeurant, tr�s ancienne mais r�ellement boost�e depuis 1999 gr�ce � l�existence d�une volont� politique commune et l�adh�sion de la soci�t� alg�rienne, avec plus de 25 projets de coop�ration technique op�rationnels. Et ce, en d�pit des difficult�s li�es aux contraintes de renouvellement des mandats �lectifs, la marge de man�uvre limit�e des �lus locaux alg�riens subissant notamment le joug de la centralisation et la pr�gnance du r�le des walis, ainsi que le manque de moyens et de formation. Outre la signature aujourd�hui � Boumerd�s d�un accord de partenariat entre cette derni�re et la mairie de Belfort, le point sera �galement fait sur les projets de coop�ration entre Alger et les villes de Paris, Lyon et Marseille concernant la r�habilitation du Jardin d�essais, la r�habilitation de La Casbah et de la basilique de Notre Dame d�Afrique, ainsi qu�en mati�re de gestion des d�chets solides. Il est �galement question du suivi des projets lanc�s entre la CUF et plusieurs collectivit�s locales d�Alger et de Boumerd�s � la suite des r�centes catastrophes naturelles (inondations du 10 novembre 2001 � Bab-El-Oued et le s�isme survenu le 21 mai 2003 � Boumerd�s). Une occasion m�diatique qui a permis de relever la diff�rence entre les deux pays en mati�re de d�centralisation territoriale et pr�rogatives des �lus locaux, la France d�passant de tr�s loin l�Alg�rie dans ce domaine. Une rencontre qui a permis �galement d�aborder de mani�re non officielle l��tat actuel des relations alg�ro-fran�aises, la situation politique dans les deux pays, les contraintes �conomiques � l�investissement ainsi que les faits marquants de l�actualit� euro-m�diterran�enne. A rappeler que le montant des investissements fran�ais hors hydrocarbures en Alg�rie a atteint quelque 300 millions de dollars en 2006, avec une progression de 110%.