Le Conseil des lyc�es d�Alg�rie (CLA) appelle � un rassemblement pour le 24 septembre prochain � 13 heures devant l�Acad�mie d�Alger pour �d�noncer la suppression des postes dans les lyc�es et pour combattre les affectations aveugles du surplus�. En effet, ce syndicat devenu national depuis d�cembre 2006 et sans agr�ment, assure que �l�affectation aveugle des enseignants en surnombre � la rentr�e scolaire a �t� d�cid�e sans tenir compte des cons�quences sur leurs conditions de vie et de travail ni des retomb�es p�dagogiques sur les �l�ves�. Le secr�taire g�n�ral du CLA, Redouane Osmane, certifie que cette d�marche est �g�n�ralis�e � travers le territoire national�. �Cette logique comptable de restrictions budg�taires induit in�vitablement � une baisse de la qualit� de l�enseignement et une baisse de la r�ussite�, avertissent les syndicalistes � travers un communiqu� transmis � la r�daction. Et de continuer : �L�affectation d�office des enseignants, sans avis de la commission paritaire, est une v�ritable agression de nos coll�gues et un recul de nos droits statutaires. � �Le surplus est trait� d�une mani�re unilat�rale par l�Acad�mie d�Alger sans consultation de la commission paritaire. La loi est ainsi bafou�e�, a expliqu� le secr�taire g�n�ral du CLA. Ce syndicat rel�ve une contradiction dans la d�marche de l�administration : �Un nombre important de postes a �t� supprim� � cause de la r�duction des divisions scolaires alors que les classes restent surcharg�es. De plus, la fermeture des postes de nos coll�gues partis en retraite a aggrav� les conditions de travail des enseignants.� Cette mesure, souligne le CLA, entre dans �l�optique de la suppression des postes.� �Si les mutations d�mographiques exigent ces affectations, comme avanc� par le ministre de l�Education nationale, pourquoi ne revoit-on pas la r�partition de la carte scolaire ?� s�est interrog� Redouane Osmane. A travers le communiqu� du CLA, il est aussi relev� que �les enseignants des lyc�es techniques se retrouvent en stand-by et souvent sans emploi du temps � cause de la suppression de l�enseignement technique.� �La gestion unilat�rale de la carte scolaire par l�administration, l�existence d�un bar�me variable et les magouilles accentuent chez nos coll�gues un sentiment d�impuissance �, est-il not�. Pour les initiateurs de cet appel, le prochain rassemblement � doit barrer la route � ceux qui veulent remettre en cause les garanties statutaires des enseignants du secondaire. � Meriem Ouyahia