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QUELQUES INSTANTS APR�S LE F'TOUR : GRAVE INCENDIE A LA TOUR DE 20 �TAGES DE BEL-AIR � ORAN Un mort et plusieurs personnes asphyxi�es, dont sept dans un �tat grave
Cette tour est connue pour �tre la plus haute tour au niveau du rond-point, situ� au centre-ville d�Oran. Elle est constitu�e de 20 �tages avec quatre appartements par palier, habit�e donc par 84 familles. L�incendie qui a eu lieu quelques instants apr�s le f�tour de ce jeudi 20 septembre au B2 au niveau du quartier de Bel-Air �tait des plus impressionnants et des plus d�solants. L�on d�plore un mort par asphyxie au CO2 et environ une trentaine de personnes hospitalis�es parmi lesquelles des enfants, des femmes enceintes, des personnes �g�es, dont sept dans un �tat grave. Amel B. - Oran (Le Soir) - Selon les premi�res constatations, les flammes ont pris � la cage d�escalier de l�immeuble au niveau de l�installation �lectrique. L��tincelle s�est vite propag�e du premier jusqu�au dernier �tage. Des flammes spectaculaires, ainsi qu�une �paisse fum�e noire s��levait, nous dirons des t�moins qui n�arrivaient toujours pas � croire qu�ils avaient pu �chapper � ces braises. La panique �tait telle que les habitants ne savaient plus quoi faire : ouvrir leurs portes et se trouver ainsi face � face avec les flammes ? ou alors rester � l�int�rieur de leurs appartements et mourir asphyxi�s ? Certains qui habitent les premiers �tages ont pu sortir, d�autres habitants plus hauts se sont abrit�s dans leurs balcons pour respirer de l�air frais, l�oxyg�ne commen�ait � manquer s�rieusement. L�on saura que les compteurs �lectriques du premier jusqu�au cinqui�me �tage ont tous br�l�, toutes les portes �taient noires de fum�e. Ceux habitants au-del� du cinqui�me �tage et qui ont os� ouvrir leur porte se sont de suite �vanouis. Des t�moins nous feront remarquer la bravoure et la rapidit� des jeunes du quartier qui �taient parfois contraints de d�foncer les portes pour pouvoir �vacuer les habitants qui n�osaient pas s�aventurer dehors. M�me la pri�re des taraouih fut, nous dit-on, interrompue pour aller secourir les habitants du quartier. Une fois sur place, les pompiers ont �vacu� les habitants encore coinc�s dans leurs appartements car ils craignaient l�explosion de tout l�immeuble, ce qui auraient �t� une grande catastrophe. Les raisons de cet incendie restent � d�terminer, d�ailleurs, tout de suite apr�s la ma�trise de la situation, les agents de la police scientifique ont occup� les lieux du drame pour entamer leur enqu�te. Si certains responsables supposent que l�incendie aurait �t� d�clanch� par les �clairs qui avaient �clat� cette nuit-l� et qui auraient atteint les c�bles �lectriques se trouvant dans la terrasse, certains habitants de l�immeuble et du quartier pointent un doigt accusateur en d�signant le mauvais fonctionnement des compteurs �lectriques qui, nous dit-on, n�en sont pas � leur premi�re d�fection, ce qui avait valu � la Sonelgaz plusieurs interventions, sauf que, nous dit-on, cette fois-ci l�incident �tait plus important. Le tort incombe selon les t�moins et victimes de cet incendie �galement dans le fait que ces march�s d�installation de ce nouveau r�seau �lectrique depuis quatre ans soient confi�s au priv�, qui, souvent n�a pas les comp�tences requises d�o� le nombre d�incidents. D�autres encore parlent de surtension due aux circonstance du mois sacr� o� les familles sont toutes regroup�es autour du f�tour et les lumi�res sont le plus allum�es � cette heure-ci, d�s lors les nouvelles installations n�ont pas pu supporter cette surconsommation. Ce soir-l�, une femme �g�e de 45 ans a p�ri, elle habitait au 18e �tage, alors que ses deux filles furent sorties de l�immeuble, celles-ci ne cessaient de demander o� �tait leur m�re. Elles crurent qu�elle fut �vacu�e aux urgences puis elles apprirent qu�elle a p�ri asphyxi�e dans leur appartement. L�annonce de sa mort �tait des plus terribles avec les cris de douleur de ses filles qui �taient inconsolables. Ce soir-l� plusieurs personnes furent �vacu�es vers les urgences souffrant d�asphyxie. L�intervention des pompiers �tait salutaire puisqu�ils ont utilis� une m�thode servant � �viter que les flammes ne p�n�trent les appartements. L�incendie a pu �tre ma�tris�, d�s lors, la cage d�escalier fut ravag�e par les flammes. Toutefois jusqu�� une heure tardive de la nuit les habitants de la tour n��taient pas autoris�s � regagner leurs appartements, les mesures s�curitaires �tant plus que jamais requises dans pareille cas, mais �galement pour les besoins de l�enqu�te. Ce n�est qu�aux environs de 2 heures du matin que certains ont pu rentrer chez eux. Il faut reconna�tre que le pire a �t� �vit� de justesse vu le nombre important des habitants de cet immeuble. Voulant s�enqu�rir de leur situation ce matin-l�, les habitants de la tour �taient toujours sous le choc et se disaient tr�s attrist�s par le d�c�s de leur voisine et se disaient en col�re contre la Sonelgaz qu�ils accusent de n�gligence. Toutefois, ils saluent le courage et la solidarit� des jeunes du quartier qui n�ont pas h�sit� � secourir leurs voisins leur �vitant le pire. L�on saura que plus d�une trentaine de personnes ayant le plus souffert apr�s avoir inhal� le gaz toxique furent hospitalis�es, seules deux d�entres elles ont pu sortir hier. Alors que sept d�entre elles �taient toujours dans un �tat critique. Sur place les �quipes de la Sonelgaz poursuivaient leurs investigations et surtout veillaient � ce que les compteurs de gaz soient tous coup�s en attendant les r�sultats de l�enqu�te et surtout veiller � �carter tout danger potentiel.