Il est le premier groupe industriel du pays. Il compte �galement dans la hi�rarchie mondiale des entreprises p�troli�res et gazi�res. Il, c�est le groupe �nerg�tique national Sonatrach, un groupe en expansion, au parcours remarquable et se d�ployant � l�international. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Sonatrach, c�est la compagnie alg�rienne de recherche, d�exploration, de transport par canalisation, de transformation et de commercialisation des hydrocarbures et de leurs d�riv�s. Elle intervient �galement dans d�autres secteurs tels que la g�n�ration �lectrique, les �nergies nouvelles et renouvelables ainsi que le dessalement d�eau de mer. Sonatrach, active depuis plus de quarante ans, exerce ses m�tiers en Alg�rie et partout dans le monde. Elle compte, outre la soci�t� m�re Sonatrach, une vingtaine de filiales nationales et un nombre �quivalent de filiales internationales, tant dans l�amont (production) et l�aval (p�trochimie notamment) que dans la commercialisation (distribution des produits p�troliers) et le transport par canalisation ainsi que dans les finances et services. Sonatrach emploie 120 000 personnes dans l�ensemble du groupe (50 000 employ�s au niveau de la soci�t� m�re). Sonatrach a r�alis�, durant les six premiers mois de l�ann�e 2007, pour un volume de 67,86 millions de tonnes �quivalent p�trole (TEP) et sur la base d�un prix moyen pond�r� du p�trole alg�rien de quelque 66 dollars le baril, un chiffre d�affaires � l�export de l�ordre de 27 milliards de dollars dont quelque 2 milliards au titre des enl�vements de ses associ�s, une quarantaine d�entreprises �nerg�tiques mondiales engag�es dans des contrats d�association de partage de production. En 2006, les exportations d�hydrocarbures ont permis de g�n�rer un chiffre d�affaires de 54 milliards de dollars, la hausse continue des cours du p�trole au niveau mondial profitant de mani�re continue � l�Alg�rie. Premi�re entreprise du pays en termes de fiscalit� p�troli�re et de recettes d�exportations, ses activit�s constituent environ 30% du PNB de l'Alg�rie. Elle contribue � faire engranger au Fonds de r�gulation des recettes un matelas de 43 milliards de dollars et des r�serves de changes de l�ordre de 80 milliards de dollars, voire plus d�ici la fin de l�ann�e. La production globale (tous produits confondus) de Sonatrach est de 230 millions de TEP en 2006 avec une pr�vision d�environ 270 millions de TEP � la fin 2007. Une soci�t� bien cot�e au niveau mondial Sonatrach est class�e en tant que premi�re entreprise du continent africain. Elle est class�e en tant que 12e parmi une cinquantaine de compagnies p�troli�res mondiales, 2e exportateur de GNL, GPL et condensats et 3e exportateur de gaz naturel. Ainsi, Sonatrach se position au 12e rang des meilleurs groupes p�troliers au monde selon le classement �labor� par l�organisme international Petroleum Intelligence Weekly (PIW), au regard de ses performances op�rationnelles. Selon le PIW, Sonatrach se place au 13e rang en mati�re de r�serves en hydrocarbures liquides (11,712 milliards de barils), au 10e rang en termes de production avec 1,934 million de barils par jour, au 37e rang en mati�re de capacit�s de raffinage avec 450 000 barils par jour. En 2005, le PIW avait class� notre pays, dans les m�mes activit�s, aux 15e, 14e et 37e rangs. Concernant le gaz naturel, Sonatrach se place au 5e rang en termes de r�serves avec 155 200 milliards de pieds-cubes, et au 6e rang dans la production (8150 milliards de pieds-cubes), en hausse d�un point par rapport � l�ann�e pr�c�dente. La compagnie nationale se place au 25e rang au plan des ventes de produits (670 000 barils/jour), au 24e rang en termes de revenus et au 20e par les effectifs. En mati�re d�exportation et de commercialisation de gaz naturel liqu�fi� (GNL), Sonatrach accomplit de bonnes performances. Sonatrach dont les d�couvertes d�hydrocarbures augmentent avec 6 d�couvertes par ses propres moyens sur les 16 qui ont eu lieu depuis le d�but de l�ann�e. Sonatrach couvre actuellement 40% du territoire minier national et dispose de 80 permis d�exploitation et d�exploration. Membre important de l�Organisation des pays exportateurs de p�trole (OPEP), l�Alg�rie y b�n�ficie d�un quota de production qui atteint le 1,5 million de barils/jour. L�objectif �tant d�atteindre un niveau de production de 2 millions de barils par jour de p�trole d�ici 2010, ainsi que d�augmenter la quantit� de gaz commercialis�e � 85 milliards de m3 � la m�me �ch�ance. Un palmar�s qui permet de constater l�importance de cette soci�t� tant au niveau national que mondial. Une compagnie fiable et active financi�rement Une compagnie publique qui se porte bien financi�rement, en expansion, en t�moigne son plan de d�veloppement � l�horizon 2011 avec un montant des investissements de l�ordre de 45 milliards de dollars dont 26 milliards de dollars dans l�amont et 3 milliards � l�international. Une soci�t� publique qui a plac� ces derni�res ann�es une quarantaine de milliards de dollars aux Etats-Unis, sous la forme de bons du Tr�sor (emprunts obligataires de l�Etat am�ricain), avec un taux de rendement de 5% et des risques moindres. En rappelant que Sonatrach avait d�cid� de fructifier des capitaux de l�ordre de 900 millions de dollars de son holding � l�international, avec l�appui d�un g�rant-manager de fonds d�investissement. Des op�rations financi�res qui traduisent la volont� de Sonatrach de d�velopper une offensive commerciale, d�autant que les r�am�nagements apport�s par la nouvelle loi relative aux hydrocarbures lui assurent une position dominante de 51% dans toute activit� li�e � la cha�ne de d�veloppement des hydrocarbures. Outre le fait que Sonatrach joue le r�le de collecteur au profit de l�Etat de la nouvelle taxe sur les profits exceptionnels, impos�e par la nouvelle loi relative aux hydrocarbures. Une taxe impos�e sur les compagnies associ�es � Sonatrach et devant g�n�rer un milliard de dollars en 2007. En fait, Sonatrach se veut une soci�t� fiable, et elle l�est, une soci�t� qui a prouv� son efficience commerciale et �conomique en ce qui concerne la gestion des sinistres majeurs dont ceux de Skikda. Et ce, malgr� les remous cr��s par la controverse sur sa privatisation, les affaires controvers�es qui ont d�fray� la chronique durant les derni�res ann�es, ainsi que les appr�hensions l�gitimes quant � la gestion � bon sescient de la manne p�troli�re. Et m�me si elle dispose d�un encadrement manag�rial et technique performant, cette soci�t� publique p�tit n�anmoins d�un d�ficit en mati�re de ressources humaines en raison de la fuite des cadres, la n�cessit� de l�am�lioration de la r�mun�ration se posant, mais aussi d�un d�ficit en engineering, le recours � la sous-traitance initi� depuis quelques ann�es suscitant des interrogations.