Le d�lai imparti aux postulants � la repr�sentation dans les assembl�es communales et de wilaya, partis politiques et concurrents sans chapelles partisanes, pour le d�p�t des dossiers de candidature, a expir� hier. La confection des listes �lectorales n�aura pas �t� une sin�cure cette fois-ci, hormis pour celles ayant b�n�fici� du parrainage de l�une des neuf formations politiques que la nouvelle loi �lectorale dispense de la collecte de signatures. Il fallait vraiment une dose cons�quente d�endurance pour pr�tendre aller au bout de l�effort dans cet exercice d�avant-joutes �lectorales. Car, il n�est pas toujours �vident pour une liste de candidatures de r�colter l�appui de 3% du corps �lectoral de la circonscription. De surcro�t, lorsque, pour ce faire, il lui faudra satisfaire � des proc�dures administratives �prouvantes, qui commencent avec le retrait des documents et formulaires et se ponctuent par la pr�sentation devant le juge d�ment d�sign� d�une bonne partie des signataires � les fameux 3% � dont elle se serait au pr�alable adjug� l�appui. Il y a de quoi �branler les plus fortes des s�r�nit�s et d�courager les plus t�m�raires. De ce v�ritable parcours du combattant, il n�y a pas que les ind�pendants et les partis soumis � l�obligation de la r�colte de signatures qui se plaignent. Des partis, exempts de la corv�e qu�impose la nouvelle loi �lectorale, ont pris d�j� de d�noncer les entraves administratives qu�ils auraient rencontr�es tout au long de ce processus de confection des listes �lectorales. Il s�en trouve une nouvelle fois que c�est l�opposition politique qui �l�ve la voix pour mettre � nu les pratiques bureaucratiques que l�administration reproduit � chaque �ch�ance �lectorale. Certains partis �voquent m�me une note du d�partement de l�int�rieur qui interdirait de s�inscrire sur une liste de candidatures en dehors de sa circonscription de r�sidence. Si on ne sait pas si elle existe v�ritablement, cette fameuse note n�a en tout cas pas �t� transmise aux partis politiques. C�est du moins ce qu�atteste le Rassemblement pour la culture et la d�mocratie qui voit en la chose, si elle venait � se confirmer, une barricade de plus �rig�e devant l��mancipation de l�opposition politique. A l�autre bord, dans le giron du pouvoir, les partis de l�Alliance pr�sidentielle cachent plut�t mal que bien la difficult� �prouv�e � boucler cette phase pr�paratoire des �lections municipales. Lorsqu�il leur arrive de s�exprimer, ils usent de la m�me formule consistant � mettre en avant et en exergue leurs capacit�s � mobiliser et � se pr�senter dans la quasi-totalit� des communes. Pourtant, au sein d�un parti comme le FLN, ce n�est vraiment pas la s�r�nit�. L�actualit� a donn� � noter des ambitions qui s�entrechoquent un peu partout. Jusqu�� hier, d�ailleurs, le parti avait peine � finaliser ses listes et � les d�poser. Mais, au FLN, diront certains, �a a toujours �t� ainsi : on ne se soucie pas trop des imp�ratifs de bouclage des listes. S. A. I.
Le MSP dans toutes les wilayas Les militants du Mouvement pour la soci�t� et la Paix (MSP) ont postul� pour briguer des mandats dans toutes les assembl�es de wilaya. C�est ce que nous a indiqu� hier Mohamed Djama� qui affirme que son parti vise 75 % des communes que compte le pays. Soit 1 100 communes si tout les dossiers d�pos�s par les candidats sont avalis�s. Notre interlocuteur, qui tient � souligner que le minist�re de l�Int�rieur n�a pas r�pondu � une dol�ance du parti concernant la r�sidence � le candidat doit r�sider et avoir vot� dans la commune o� il se pr�sente � des candidats, pr�cise que son parti a postul� dans toutes les grandes communes du pays. �Les communes � faible population, sans finance et sans force politique� n�ont aucun attrait pour les militants. Le charg� de la communication du MSP qui revient sur les difficult�s rencontr�es par les militants candidats dans la pr�paration des dossiers administratifs, rendue plus ardue par le comportement des fonctionnaires durant ce mois de Ramadan affirme que la direction de son parti n� a pas rencontr� de probl�me particulier avec la base. �Nous avons reconduit le m�me sch�ma que pour les l�gislatives. Nous avons laiss� toute la latitude � nos bureaux locaux de choisir les candidats. C�est ce qui fait que nous n�avons pas rencontr� et nous ne rencontrons pas les soucis que vivent d�autres partis.� S. A. Le PT et le d�fi des communales Lors de la conf�rence de presse qu�elle avait donn�e vendredi dernier au lendemain de la tenue de la r�union du bureau national de son parti pour examiner les listes des candidatures pour les �lections locales, Louisa Hanoune avait annonc� que le Parti des travailleurs (PT) allait postuler pour toutes les assembl�es populaires de wilaya et dans quelque 1 400 communes. Un chiffre revu � la hausse en ce qui concerne les APC puisque selon un membre du parti que nous avons joint hier, dernier jour des d�p�ts de candidatures, ce sont quelque 1165 APC que les militants candidats vont briguer. �Et ce n�est pas d�finitif�, tient � pr�ciser notre interlocuteur qui indique que les militants ont rencontr� quelques difficult�s lors de la confection du dossier de candidature compte tenu des nouvelles directives des pouvoirs publics en ce qui concerne la r�sidence du candidat. Pour rappel, la secr�taire g�n�rale du PT avait, lors de sa rencontre avec les journalistes, mis en exergue toutes les entraves administratives qui ont rendu difficile cette �tape. S. A. M. Bellab�s Mohc�ne (RCD) : "Des conditions catastrophiques" Ne pouvant livrer des statistiques sur le nombre des APC et des APW o� il compte pr�senter des candidats avant de faire le d�compte final, le secr�taire national � l�information au RCD revient cependant sur les conditions ayant pr�valu pendant la p�riode des d�p�ts. Il estime, � cet effet, que �les conditions ont �t� catastrophiques. Nous avons en face de nous un ministre de l�Int�rieur incapable de donner les m�mes instructions au niveau de l�ensemble des wilayas. Chacune d�entre elles agit comme une v�ritable r�publique et interpr�te les lois � sa mani�re. A Tizi- Ouzou, par exemple, le permis de conduire est consid�r� comme une pi�ce d�identit� tandis que dans d�autres wilayas il est refus�. Ces diff�rences d�appr�ciation nous ont impos� beaucoup de d�placements et donc beaucoup d�argent. Sur un tout autre point, on estime au RCD que la derni�re note � si elle existe � qui interdit � un candidat de se proposer en dehors de sa commune de r�sidence est une aberration. S�il y a note, ce sont les partis qui doivent en �tre destinataires. En conclusion, je peux dire que nous avons fait face � des probl�mes inextricables qui visent � saboter les partis de l�opposition�. M. Miloud Chorfi (RND) : "Nous serons pr�sents dans toutes les APC et APW" Se disant satisfait du d�roulement de l�op�ration des d�p�ts des candidatures, M. Chorfi, porteparole du RND, a d�clar� que �l�op�ration se d�roule dans de bonnes conditions. Toutes les wilayas ont d�pos� les dossiers ou sont en train de le faire avant minuit, mais en gros, toutes les commissions de wilaya ont veill� � respecter la date butoir. Nous serons d�ailleurs pr�sents dans l�ensemble des APC et APW�. Front des forces socialistes : l'heure est au d�compte Contact�s � plusieurs reprises pour faire le point sur la participation du FFS aux locales, les responsables du parti, �puis�s par �deux nuits blanches� pass�es � finaliser les dossiers, ont pr�f�r� r�server leur r�ponse pour aujourd�hui. Son premier secr�taire national avait d�clar� au lendemain de l�annonce de la participation du parti aux locales que �cette fois-ci, le FFS cr�era la surprise en prouvant qu'il n'est pas un parti r�gionaliste� et que �le parti a fait le choix de pr�senter des listes politiques aux APW constitu�es de leaders politiques du parti�.