Boumerd�s : retour �� la normale� Quelle �tait belle notre ville lors des Jeux africains : quelle disponibilit� des autorit�s (comp�tentes ?) : peinture fra�che, r�novations en tous genres : trottoirs, bitume, fanions, banderoles, drapeaux, et du bruit le soir. Il a fallu que les jeux soient termin�s, les feux de la rampe �loign�s et �les invit�s de marque� dirig�s ailleurs, pour que nous retournions � notre quotidien de toujours, � notre culture nationale : absence totale d�hygi�ne, les sacs d�ordures qui tra�nent partout, les constats sur le b�clage des travaux d�hier � coups de millions de dinars, A la situation normale quoi ! Fallait-il pour autant s��tonner ? Sinc�rement non ! Un v�cu de 47 ans ne peut �tre tromp� par quelques coups de pinceau, badigeonnant de couleurs bizarres notre r�signation depuis longtemps entam�e. Hcinu de Boumerd�s Les m�mes, les m�mes et les m�mes Pourquoi notre �tat a un seul interlocuteur au niveau des syndicats des travailleurs ? Qui est l'UGTA, a-t-on le droit de ne pas �tre affil� � ce syndicat et jouir de ses droits en tant que travailleur ou pas ? A-t-on le droit de savoir o� va l'argent des �uvres sociales ou non ? A-t-on le droit de savoir pourquoi les promotions sont r�serv�es aux syndicalistes khoubzistes m�me s'ils n'ont aucun niveau d'�ducation ? Les m�mes t�tes qui b�n�ficient des primes de scolarit�, les m�mes qui se permettent des cures thermales aux frais de la princesse, les m�mes qui sont promus en mode turbo, les m�mes qui ont la prime de circoncision � l'�ge de 72 ans ; les m�mes, les m�mes et les m�mes� Qui d�fend les droits des vrais travailleurs int�gres et honn�tes ? A-t-on le droit d'�tre citoyen � part enti�re et demander des comptes ou pas ? H. BOUCETTA, un Alg�rien qui attend une r�ponse � ses questions
Easy Answer Hi, On se demande o� est l'�tat r�gulateur? O� sont les personnes "responsables" ? Quelle est la relation entre importateurs et grossistes? Qui d�tient les chambres froides? Que font les contr�leurs de prix? Easy answer : Ce sont ceux qui d�tiennent : Des bo�tes pharmaceutiques ; Des bo�tes Internet ; Des terrains agricoles � perte de vue (les plus fertiles !) ; Des salons de coiffure de renomm�e internationale, Des bo�tes de consulting en vogue ; Et j'en passe, bref, toutes sortes de bo�tes ! C�est normal ya l�khaoua qu'ils voudront acheter le tubercule jaune miel au prix du topaze, faut pas leur en vouloir, c'est un caprice des riches, on ne peut les comprendre. B. Siham
Faites comme vos enfants : quittez le pays ! Vous avez �tudi� dans de grandes universit�s et, pourtant, vous persistez dans votre politique d�arabisation tous azimuts... mais vos enfants sont � l'abri de ce lavage de cerveau, alors on vous supplie de quitter le navire et laisser les commandes aux v�ritables nationalistes... Ces d�mocrates la�cs que certains qualifient d'assimilationnistes. Chiche ! Laissez le choix aux enfants eux-m�mes ou aux parents conscients des v�ritables enjeux de l'�poque. Nous allons voir quelle �cole vont-ils choisir. Pourquoi vous persistez dans votre politique suicidaire... Partez, vous avez d�j� tout pris, alors partez rejoindre vos enfants qui sont � l'�tranger.... K. Amari, B�ja�a Le site tortue de Benbouzid Souvent l�Alg�rien est accus�, � tort ou � raison, de critiquer pour critiquer. Cependant, lorsque le constat est de notori�t� publique, cela est pr�occupant pour ne pas dire grave. Cela devient alarmant lorsque c�est un d�partement minist�riel qui est concern�. Un minist�re cens�, de par ses missions, donner l�exemple en mati�re de communication. Pour chercher des informations sur le syst�me �ducatif alg�rien en consultant le site Web du Minist�re ("http://www.meducation. edu.dz/" "_blank" www.meducation.edu.dz ), il faut s�armer d�une patience infinie. Si vous �tes chanceux, la fen�tre (home page) du site s�ouvrira, peut-�tre, apr�s 15 � 20 mn ou plus. Quant � t�l�charger un fichier, vous pouvez lancer le processus et aller faire vos courses. A votre retour il sera t�l�charg� � moiti�. C�est vraiment triste pour nous Alg�riens, surtout si les internautes font un tour sur le site tunisien ("http://www.edunet.tn/" "_blank" www.edunet.tn ) pour comparer l�incomparable !! Mohamed M. Chercheur Occupe-toi de tes oignons ! (�) Selon le d�cret pr�sidentiel 98-48 du 11 f�vrier 1998, portant statut de la Sonatrach, M. Chakib Khelil est le pr�sident de l�assembl�e g�n�rale de la soci�t� (article 9.1) Quant � l�article 7, il d�finit l�objet social de la soci�t� qui se limite aux activit�s li�es directement aux hydrocarbures. Malgr� cela, Sonatrach agit en dehors de sa mission l�gale. Elle a cr�� une filiale de transport a�rien, une soci�t� d�assurances et investit dans le dessalement de l�eau de mer. Elle va m�me cr�er une cha�ne de t�l�vision. (�) Selon la presse, Chakib Khelil, a d�clar� que Sonatrach a investi dans le dessalement de l�eau de mer par la r�alisation de stations sur la c�te alg�rienne et qu�elle va mettre l�eau dessal�e � la disposition de l�Alg�rienne des eaux gratuitement, alors que le co�t de revient du m�tre cube d�eau dessal�e d�passe les 52 DA. Il d�clare aussi que Sonatrach compte r�aliser 13 stations. En cons�quence, il demande au ministre des Finances d�indemniser Sonatrach pour la mise � disposition de l�Alg�rienne des eaux l�eau dessal�e. Le ministre a oubli� que l��conomie alg�rienne, r�gie par la loi du march�, m�me s�il est toujours monopoliste, interdit une telle proc�dure. Seules les administrations publiques offrent des services gratuitement ou contre une redevance. Sonatrach n�a pas pour mission statutaire d�investir dans le dessalement de l�eau de mer. L�Alg�rienne des eaux n�a pas confi� la mission de dessalement � Sonatrach. Sonatrach n�a pas � livrer l�eau dessal�e gratuitement � l�Alg�rienne des eaux qui doit l�acheter, si elle le d�sire. Le ministre des Finances n�a pas � indemniser Sonatrach pour ses pertes en investissements en dehors de ses activit�s statutaires. Cela s�appelle du gaspillage pour ne pas le qualifier autrement. M. B., Zighout Youcef
Pleure, � Bou-Isma�l bien aim�e ! Bou-Isma�l, w. de Tipasa, ex-petite Nice de la c�te alg�rienne, ex-petit centre de vill�giature au cadre naturel enchanteur, se meurt. Depuis 2 ans, un d�versement intense, incessant de produits industriels chimiques hautement toxiques, concentr�s de colorants, par les bouches d'�gouts ravage gravement le littoral. Plus �me qui vive, animale, v�g�tale, ou m�me min�rale. La c�te et les rochers se couvrant d'une gangue blanch�tre. L'esp�ce humaine montre d�j� des signes d'affections cutan�es et d'allergie respiratoire par les effluves pestilentiels qui gagnent le village et ses environs. La mer et les bassins en contrebas du boulevard changent de teinte au gr� des produits rejet�s. C'est la d�solation. Les villageois assistent impuissants � la progression de cette catastrophe �cologique et ce n'est malheureusement pas faute d'avoir alert� les "autorit�s comp�tentes" � tous les niveaux et sensibilis� l'opinion publique. Qu'est-ce qui peut justifier cette grave d�mission et ce laxisme ? L'aspect �conomique ? Le prix � payer pour la sant� des habitants et pour r�habiliter cette c�te � vocation touristique, est certainement plus lourd que les profits g�n�r�s par des industries polluantes qui, au demeurant, se devaient de traiter leurs d�chets avant leur rejet � la mer. Les gains rapides � court terme sans se soucier des cons�quences � venir ? L'incomp�tence notoire des autorit�s d�pass�es par la situation ? En attendant, des gamins insouciants continuent de faire "trempette" dans un cloaque � ciel ouvert, inconscients des dangers qui les guettent, malgr� des panneaux d'interdiction de baignade, barrage d�risoire pour des enfants qui ne comprennent pas qu'on les prive du seul plaisir estival. C'est un cri de d�tresse, mais aussi une invite � effectuer un d�tour par le front de mer de Bou-Isma�l entre l'institut des sciences maritimes, l'ex-aquarium (centre de recherche scientifique- H� oui!) et le lieu-dit la paillote (piste carrossable). C. Bachir de Bou-Isma�l Folies Je voulais dire qu'autant que toi, je r�ve de fus�es et d'autres folies chaque jour pour notre Alg�rie. Ce n'est ni les id�es ni la volont� qui manquent. Beaucoup de ces folies r�alis�es dans de riches pays sont l'oeuvre d'Alg�riens. Je suis chercheur aux USA et on n�a rien � envier du point de vue qualit� ou cr�ativit�... Un jour, peut-�tre, quand cette Alg�rie sera rendue aux Alg�riens. Cordialement Elias
Pourquoi vous m�avez censur� ? Je suis intervenu dans la rubrique "Vox Populi" par rapport � un probl�me r�el que tout le monde conna�t en DZ. Malheureusement, un passage a �t� laiss� de c�t� concernant le minist�re des Etranges Affaires ; n'a-t-on pas le droit d'en parler alors m�me que nos enfants en formation � l'�tranger, que ce soit � leur propre compte (avec change familial en parall�le, travail d'esclave au profit d'Alg�riens peu scrupuleux ou bien chanceux ayant b�n�fici� de bourses �A�la Barakati Allah�) d�crient et d�noncent � qui mieux mieux cette injustice et la mainmise des rejetons de diplomates et autres consuls (il faut souligner qu'ils �tudient en tant que boursier partant d'Alger � une sorte de regroupement familial sur le dos du peuple �). Je pense que c'est une situation qu'il fallait d�noncer en publiant mon intervention dans son int�gralit� et que par un effet "boule de neige" cette situation finirait par �tre moins criant. D'ailleurs, mardi pass�, une lettre rejoignant ce que je dis, a �t� publi�e dans votre rubrique (coup de gueule d'une �tudiante, nouvelle bacheli�re). En un mot "Wech Za�d Fihoum Rabi" par rapport aux autres enfants d'Alg�rie et pourquoi le peuple qui en est r�duit � fouiller dans les poubelles pour y trouver de quoi manger doit-il subventionner ces sangsues insatiables et dont le premier souci est de s'informer des conditions d'obtention de la nationalit� du pays d'�tudes (ils ne veulent pas des cartes de s�jour des "migr�s" dans un premier temps) afin de b�n�ficier de la double nationalit� (� des fins que l'on conna�t � l'avance et l'exp�rience avec quelques-uns de nos ministres en est la preuve - m�li-m�lo de Canadien, d'Am�ricain, et bien s�r citoyen de la m�re patrie la France de leur enfance) Bon courage � vous ainsi qu'� tous vos coll�gues du Soir d'Alg�rie. Love Algeria NDLR : Certaines lettres, trop longues, sont r�duites et ceci est normal. Parfois, des accusations sans preuve contre des personnes morales ou physiques sont �mises et notre devoir � droit ? � est de ne pas les publier. Enfin, dernier cas de figure, les insultes ne sont pas les bienvenues, surtout lorsqu�il s�agit de corps constitu�s. C�est la loi et nous la respectons. Alors, un conseil : critiquez les actes, dites librement ce que vous pensez des d�rives de nos dirigeants, mais �vitez la diffamation. Merci.