Le risque pays Alg�rie est stable, selon le directeur-g�rant de Coface Alg�rie services (Cals), filiale de la Compagnie fran�aise d�assurance pour le commerce ext�rieur, Jean-Marc Pons. Selon ce dernier, les entreprises fran�aises ne sont pas frileuses dans leurs investissements dans notre pays, mais sont �regardantes� et investissent en termes de r�gions et de mani�re �minutieuse�. Ch�rif Bennaceur � Alger (Le Soir)-Jean-Marc Pons intervenait hier au Centre de presse d� El- Moudjahid, conjointement avec Djilali Tariket, P-dg de la Compagnie alg�rienne d�assurance et de garantie des exportations (Cagex) dont Cals, op�rationnelle depuis 2006, est partenaire et lui apporte son savoir-faire et son expertise en mati�re d�assurance-cr�dit. Tout en affichant une assurance � propos du risque pays Alg�rie, demeur� stable depuis la derni�re notation, le directeur g�n�ral de Cals a estim� qu�il fallait mieux attendre de conna�tre l��valuation des risques pays par zones g�ographiques que la Coface rendra publique � la fin janvier 2008. Une �valuation dans laquelle �il y a beaucoup de choses � dire� sur l��conomie alg�rienne, selon Jean-Marc Pons, peu prolixe en commentaires. Toutefois, il a relev� sa confiance dans l��volution du march� commercial malgr� les difficult�s li�es � la p�riode de transition et de changements acc�l�r�s ainsi que sa satisfaction quant au dynamisme des PME alg�riennes, clientes de Cals en mati�re de notation et d�assurance- cr�dit, notamment celles qui �travaillent dans l�ombre� et participent � faire �voluer l��conomie alg�rienne. La Coface s�int�resse � l�assurance de la grande distribution Cela �tant, le g�rant de Cals a estim� que les entreprises fran�aises �ne sont pas frileuses� � investir dans notre pays, en t�moigne, selon lui, la pr�sence de grandes soci�t�s fran�aises �tablies en Alg�rie. Pour Jean-Marc Pons, il est n�cessaire de se d�partir de toute interpr�tation biais�e des chiffres et de la r�alit�. N�anmoins, il est, selon lui, �difficile � pour un investisseur de prendre une d�cision sans regarder et savoir �replacer� son investissement dans le cadre d�une r�gion et de ses opportunit�s d�investissement. Des entreprises qui �pr�parent tr�s minutieusement leurs op�rations�, mais ne sont pas pour autant frileuses. Cela �tant, le directeur g�rant de Cals a indiqu� que sa soci�t� dispose en Alg�rie d�une base de donn�es et d�informations financi�res et commerciales sur plus de 3000 entreprises op�rationnelles. Un fichier que Cals met � la disposition de la Cagex, outre son expertise en mati�re d�assurance-cr�dit � l�export, d�assurance cr�dit-domestique et de recouvrement de cr�ances. Mais aussi d�exprimer l�int�r�t de la Coface � faciliter les relations commerciales, d�velopper de mani�re appropri�e, voire industrielle, le scoring ou mesure des risques commerciaux, assurer les entreprises de �qualit� et les �bonnes entreprises� et garantir les secteurs d�activit� �les plus dynamiques� tels que la sant� et la pharmacie, les industries m�caniques et l�agroalimentaire. De m�me, Cals s�int�resse � l�assurance de la grande distribution, avec le d�veloppement, d�s 2008, des grandes surfaces commerciales (super et hypermarch�s�) et de nouvelles formes de consommation dans notre pays. Les conditions de d�veloppement de l�assurance-cr�dit A charge, selon le Pdg de la Cagex, Djilali Tariket, de d�velopper davantage la culture d�assurance- cr�dit � l�exportation, en particulier dans la prospection de march�s ext�rieurs et de sensibiliser les entreprises alg�riennes � fournir des informations financi�res pour une meilleure �valuation des risques. Et aussi d�am�liorer davantage les m�canismes de soutien � la promotion des exportations hors hydrocarbures et de d�velopper davantage la synergie entre tous les acteurs institutionnels et �conomiques de la cha�ne de l�exportation hors hydrocarbures, une rencontre �tant pr�vue le 29 octobre prochain sur cette probl�matique, selon le directeur g�n�ral de l�Agence alg�rienne des exportations (Algex), Mohamed Benini. En signalant que la Cagex a enregistr� sept sinistres (non-recouvrement de cr�ances) sur 50 op�rations commerciales que cette compagnie a couvertes entre 2006 et 2007. Sur ces sinistres qui ont eu lieu dans des pays � risque (Tunisie, Mauritanie et Niger notamment), deux op�rations seulement ont �t� indemnis�es. C. B. SUPPRESSION DE LA CIRCULAIRE OUYAHIA Une mesure "excellente", selon la Coface Le directeur-g�rant de Coface Alg�rie services, Jean-Marc Pons, a estim� que la r�cente suppression de la circulaire Ouyahia d�ao�t 2004 est �une excellente chose�. Une mesure qui facilitera, selon lui, l�acc�s aux cr�dits bancaires, les transactions commerciales et financi�res ainsi que l�aboutissement du processus de privatisation du Cr�dit populaire d�Alg�rie (CPA). En rappelant que cette circulaire interdisait aux entreprises et institutions publiques alg�riennes de d�poser leurs op�rations dans les banques priv�es. La suppression de cette mesure satisfait �galement la banque Natixis Alg�rie, dont le directeur des cr�dits, Simone Revol a estim�, en apart�, que son �tablissement �tait �bloqu� puisque ses cautions des entreprises publiques n��taient pas reconnues. Natixis Alg�rie, dont le capital a �t� augment� de 30 milliards de dinars et dont le plan de charge pr�voit l�extension de son r�seau, une dizaine actuellement, � une soixantaine d�agences d�ici � 2010 dont trois nouvelles d�ici la fin de l�ann�e en cours. Escomptant consolider son effectif, Natixis s�int�resse �galement au d�veloppement des cr�dits aux particuliers et aux professions lib�rales et dispose d�un portefeuille de 800 PME en termes d�engagement.