La situation en mati�re d�incidents de paiement dans l�exportation reste stable en Alg�rie. Elle �n�est ni d�grad�e ni am�lior�e�, selon un responsable de la division souscription de la Compagnie fran�aise d�assurance pour le commerce ext�rieur (Coface), Thierry Gauffrin. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - �Un impay� en Alg�rie est toujours pr�f�rable (� g�rer) � un impay� dans un autre pays� et �se termine en g�n�ral bien�, estime Thierry Gauffrin. Celui-ci avait anim� hier, au Palais des expositions, une conf�rence sur l�impact de la crise �conomique mondiale sur les riques-pays. Pour ce repr�sentant de la Coface, les incidents de paiements, les retards et les cas de non-remboursement existent dans notre pays mais ne constituent pas une source de pr�occupation. M�me si le conf�rencier n�a pas �cart� la possibilit�, � terme, d�un effet �domino�, au regard notamment de la faiblesse des fonds propres de certaines entreprises. Cela dans le contexte o� l�Alg�rie n�a pas �t� affect�e directement par la crise �conomique mondiale, et fait partie, selon Thierry Gauffrin, d�une zone du monde qui �r�siste�, o� �des pertes tr�s limit�es en termes de croissance �conomique ont �t� observ�es�. Concernant la notation qu��tablit la Coface en mati�re de risque-pays et environnement des affaires, Thierry Gauffrin a indiqu� que le classement reste stable pour l�Alg�rie. Ainsi, le risque-pays Alg�rie est rest� stable � la note A4 entre janvier 2008 et mars 2009. Quant � l�environnement des affaires, notre pays est cr�dit� en mars 2009 de la note B, soit une appr�ciation positive. A ce propos, le directeur de Coface Alg�rie service, Jean- Marc Pons, qui a pr�sent� les outils de la compagnie pour g�rer la crise, a constat� que le d�p�t des comptes sociaux des entreprises s�accro�t depuis 2007. Faisant �tat d�une quarantaine de milliers d�entreprises concern�es, Jean-Marc Pons a observ� que �m�me si ce ce n�est pas un objectif total, c�est encourageant �. N�anmoins, des efforts restent encore � faire en mati�re de transparence financi�re, selon le repr�sentant de Coface France qui a relev� que �le cadre juridique a tendance (en Alg�rie et ailleurs) � ne pas �tre toujours fixe� dans l�int�r�t des investisseurs.