Le majliss echoura du Mouvement el Islah s�est r�uni ce week-end. La question du boycott actif du prochain scrutin �tait � l�ordre du jour de cette r�union. Djaballah a implor� �la col�re divine� contre le ministre de l�Int�rieur qu�il a accus� d�avoir tent� de l��vincer de son parti. Tarek Hafid Alger (Le Soir) - Le Mouvement el Islah- tendance Djaballah- se pr�pare � faire campagne contre les �lections du 29 novembre. �La d�cision de ne pas participer � ces �ch�ances n�est pas une position z�l�e. Elle a �t� �tudi�e lors de l�universit� d��t� puis ent�rin�e � l�occasion des r�unions r�gionales�, a d�clar�, jeudi, Sa�d Abdallah Djaballah � l�ouverture de la session du conseil consultatif. D�apr�s lui, cette �rupture � s�impose, car la situation politique a �atteint un niveau catastrophique�. �Nous pensons qu�il est n�cessaire de s�opposer � ces �lections. C�est en tout cas le meilleur choix que nous pouvons faire pour la population. Les �lections ne sont organis�es que dans un seul but : consolider le r�gime en place. En Alg�rie, il n�y a pas de d�mocratie, bien que ce principe soit inscrit dans la Constitution. Alors arr�tons de mentir au peuple�, a-t-il soulign�. Djaballah a rejet� les rumeurs, selon lesquelles il aurait plac� �ses hommes� dans certaines listes �lectorales. �On dit que c�est pour obtenir 600 signatures lors des pr�sidentielles de 2009. J�annonce que cette information est fausse et je la d�mens formellement�. Abordant la crise interne qui secoue son parti, Sa�d Abdallah Djaballah a indiqu� que l�affaire est encore pendante au niveau du Conseil d�Etat. �La plus haute juridiction administrative du pays n�a pas statu� sur cette affaire. En fait, il n�a pas �t� donn� la possibilit� au Conseil d�Etat d��tudier notre affaire. La justice n�est pas ind�pendante dans notre pays, elle marche au pas. Elle fonctionne gr�ce au t�l�phone et � d�autres moyens�, notera-t-il. Djaballah a accus� le ministre de l�Int�rieur d��tre responsable de cette crise. �Il a voulu offrir El Islah � des individus qui n�ont plus la qualit� de militant. J�implore la justice divine contre ceux qui ont tent� de me retirer le parti. Je ne leur pardonnerai jamais, jusqu�au jugement dernier�, a cri� le pr�sident d�El Islah. Des propos �tranges pour un homme politique, mais qui prouvent son impuissance face � l�administration. �Certes, je m�en remets � Dieu, mais je ne compte pas pour autant rester les bras crois�s. Nous nous battrons jusqu�au bout dans la l�galit� ou en dehors de la l�galit�. Et nous restons attach� � un militantisme l�gal et pacifique�.