Au moment o� le bras de fer entre la direction du Front des forces socialistes (FFS) et le minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales est de plus en plus persistant, concernant la repr�sentativit� des listes d�pos�es en perspective des prochaines �lections locales, les attaques � l�encontre du parti d�A�t Ahmed continuent d��maner de la base militante. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Ainsi, la d�mission de cent (100) militants � la veille des joutes �lectorales, dans la commune de Gu�-de-Constantine ne cesse d�alimenter les d�bats sur la gestion actuelle du parti depuis l�arriv�e, voire la reconduction de Karim Tabbou, au poste de premier secr�taire national. Cette d�cision d�mission collective de ces militants est due au fait du classement en 13e position du 1er secr�taire de section de la commune de Gu�-de-Constantine dans la liste de candidatures, le secr�taire national du FFS refuse de s��tendre dans des d�clarations faites � la presse, sur cette question. Cependant, ce motif avanc� par M. Tabbou est jug� infond� et injustifi� par les dissidents du FFS. Dans un communiqu�, envoy� hier � notre r�daction et sign� par M. Belhamri Sami, le secr�taire de section remis en cause, les militants du FFS fustigent la direction du parti et d�plorent l�absence de toute pratique d�mocratique au sein de la formation. Ils vont plus loin dans les accusations en qualifiant M. Tabbou de �faire du r�gionalisme politique et de nourrir un discours violent et haineux envers toute personne qui s�oppose � sa propre gestion �. �La d�cision politique au FFS est confisqu�e et les espaces d�expression, d��change et de r�flexion sont r�duits�, regrette-t-on dans la lettre des militants. Celle-ci met l�accent �galement sur �les dysfonctionnements structurels � l�int�rieur du parti, qui ont m�me �merg� du dernier congr�s du FFS, par la d�signation sur d�cision personnelle de Hocine A�t Ahmed, du premier secr�taire national �. M. Belhamri affirme ainsi que la d�cision du d�part des militants de Gu�-de-Constantine est �l�aboutissement d�une politique de r�pression et de d�nigrement men�e par la direction du parti�. �Nous avons quitt� le parti afin de ne pas assumer par la suite toutes les d�rives qui d�couleront de cette gestion�, signale-t-il. Pour ce qui est de la pr�sence des noms de plusieurs de ces militants dissidents sur les listes du RCD, M. Belhamri souligne qu�effectivement, �apr�s avoir quitt� le FFS, certains militants ont rejoint d�autres partis politiques et libre � eux, dit-il, de se porter candidats aux prochaines �lections �. �Nous avons quitt� le FFS, car nous savons que sous la houlette de Tabbou, il n� y aura pas d�alternative politique et encore moins d�mocratique�, rench�rit-il.