Abdelaziz Belkhadem a, une nouvelle fois, insist� sur la n�cessit� d�une r�vision constitutionnelle. Avec prudence toutefois, puisqu�il s�est refus� d�annoncer une date concernant l�amendement de la loi fondamentale. Le secr�taire g�n�ral du FLN, qui a anim� hier une conf�rence de presse, a rejet� le fait que son parti est secou� par une crise. Tarek Hafid- Alger (Le Soir)- �Nous tenons � la r�vision de la Constitution. L�amendement de la loi fondamentale est du ressort du pr�sident de la R�publique mais cela reste une des revendications du FLN�, a affirm� Abdelaziz Belkhadem, lors d�une conf�rence de presse tenue hier au si�ge de sa formation. Belkhadem confirme son attachement � cet amendement tout en faisant preuve de prudence. Contrairement � son habitude, le chef de l�ex�cutif a refus� d�avancer une date. Par contre, il a annoncer l�imminence de l�amendement des codes communal et de wilaya. �Les codes communal et de wilaya seront r�vis�s avant la fin de l�ann�e. Des projets de loi sont actuellement en cours d��laboration au niveau du gouvernement.� Quant aux informations relatives � sa double d�mission du gouvernement et du Front de lib�ration nationale, Belkhadem a pr�f�r� mettre cela sur le compte de la �rumeur�. �Ces rumeurs sont fausses, puisque je suis face � vous�, dira-t-il en esquissant un sourire narquois. �La rumeur ne peut pas me relever de ma fonction de chef de gouvernement, il n�y a que le pr�sident de la R�publique qui peut le faire. C�est �galement valable pour mon poste de secr�taire g�n�ral du FLN, la rumeur et la rue n�y peuvent rien. C�est du ressort du congr�s et du conseil national qui sont les instances souveraines du parti.� �Tout ce qui se dit et s��crit sur moi ne fait pas bouger un seul cheveu de ma t�te. J�ai fini par prendre l�habitude �, lancera-t-il � ceux qu�il consid�re �tre ses d�tracteurs. Le chef du gouvernement refusera toutefois de r�pondre aux r�centes critiques formul�es par son pr�d�cesseur, Ahmed Ouyahia, notamment en mati�re de d�cisions prises sur les plans financier et bancaire. �Je ne suis pas responsable des propos des autres�, s�est-il content� de pr�ciser. Au sujet de la situation qui pr�vaut au FLN, Belkhadem a r�fut� l�id�e d�une quelconque crise au sein de sa formation. Il ira jusqu�� lire le dernier communiqu� de presse de la cellule de suivi du FLN (mouvement de contestation) pour tenter d�expliquer que les membres de l�instance ex�cutive n�ont pas enfreint les statuts et les r�glements int�rieurs du parti. �Les contestataires exigent notre d�mission. Soit. Mais comment peuvent-ils nous accuser d�avoir viol� les textes du parti lors de l��laboration des listes �lectorales ? Le FLN a pr�sent� 15 941 candidats alors qu�il y a eu plus de 50 000 postulants. Il n�y a pas de place pour tous. C�est la r�gle du jeu.� Dans son explication, Belkhadem a fait l�impasse sur la tenue de la session du conseil national qui, comme il a eu � le pr�ciser pr�c�demment, a la possibilit� de le d�mettre. Interrog� � ce sujet, il tiendra l�argumentaire suivant : �Le conseil national ne s�est pas tenu depuis le d�but de l�ann�e car je souhaite pr�senter des rapports sur les �ch�ances l�gislatives et locales. Le conseil se r�unira apr�s les �lections du 29 novembre.�