Le MCO g�re mal l�apr�s-gloire. Plusieurs ann�es apr�s avoir v�cu ses troph�es et titres qui ont enjoliv� les recoins de la salle de r�ception du club doyen de l��lite nationale, les fans des Hamraoua s�interrogent. Aujourd�hui, malgr� les moyens financiers g�n�r�s par les dizaines de panneaux publicitaires install�s sur le pourtour de la pelouse du stade Ahmed-Zabana et les sigles de sponsors floqu�s sur le maillot officiel, en plus des subventions de l�Etat, le Mouloudia d�Oran vit une crise sans pr�c�dent. De confiance plus qu�une crise de r�sultats. Aussi, les hommes changent, partent puis reviennent, sans que rien �volue dans le sens attendu. Participer � une assembl�e g�n�rale du club est devenu un luxe, m�me sans s�acquitter de la cotisation annuelle fix�e � dix mille dinars. Dans la tribune officielle du stade Zabana, l�on continue � se disputer pour s�asseoir aux c�t�s du pr�sident et de ses invit�s. C�est � la limite de la notori�t� mal plac�e. Le seul plaisir de ces gens est de figurer parmi les membres de l�AG et �tre vus pr�s du pr�sident et ses invit�s pour faire croire que le club est entre de �bonnes mains�. Le pr�sident de section, Larbi Abdelilah, a d� d�missionner suite aux divergences et surtout apr�s avoir senti un profond malaise au sein du bureau o� seuls les int�r�ts personnels primaient. Comme un malheur n�arrive jamais seul, voil� que l�ancien boss, Elimam Belkacem, qui se targue d�avoir offert les meilleurs titres au MCO, s�en m�le de loin � travers ses �adeptes� qu�ils trouvent, devant cette crise latente, comme le �sauveur du club�. Cette �r�clame� �tait imprim�e sur un surv�tement port� par un jeune qui vendait des billets d�entr�e aux alentours du stade Zabana. Cette m�me inscription figurait sur une banderole install�e sur un des grillages du stade. Ainsi sollicit�, Elimam ne se voit pas pourtant revenir dans l�imm�diat � la t�te du MCO. Il fera juste un parall�le entre les trois derniers gestionnaires du club d�El Hamri, � savoir Mourad Meziane, Youcef Djebari et lui-m�me en pr�cisant que seul l�ex-joueur international Mourad Meziane a r�ussi � mieux g�rer le club sans gros moyens et sans aide, car ses pairs le �jalousaient� ainsi que son ex-co�quipier et adjoint Arezki Lebbah. Aujourd�hui, l�on se demande comment sera fait le destin du doyen des clubs de l��lite avec cette �faune� d�affairistes n�ayant rien � voir avec le sport. On s�interroge, � titre d�exemple, comment un nouveau joueur, Nacereddine El Bahari (ex-joueur du NR B�thioua), inconnu avant le d�but de cette saison et qui a �t� propos� � Gomes, l�ex-coach de l��quipe mouloud�enne, par des fans du MCO vivant hors d�Oran, soit l�objet d�offres �manant des clubs portugais sans que ce jeune ait d�montr� ses talents de buteur (un seul but inscrit en dix rencontres dont deux matches de C1 arabe). Ce grand pont B�thioua- Lisbonne d�El Bahari passe par des dribbles sur ses propres co�quipiers, dirigeants et le club de mani�re g�n�rale. Le technicien lisbo�te, Eurico Gomes, serait � l�origine de cette transaction comme il a �t� derri�re celle qui a vu le Camerounais Gilles Bynia partir au Benfica � l�intersaison. Le comble est que cette op�ration de transfert ill�gale n�a �t� rendue publique que vendredi dernier, juste avant le match MCO-OMR. Ceci, au moment o� le p�re du joueur assurait que son fils �tait au chevet de sa m�re alit�e avant qu�un voisin ne l�ve le voile sur cette affaire. Au MCO, l�heure est grave et la situation de l��quipe (13e ex aequo avec 8 points) l�est plus d�autant que, selon la programmation, les joueurs de Medjadj auront � effectuer deux p�rilleux d�placements (Annaba et Tlemcen). Malgr� les gros moyens financiers (le recrutement aurait co�t� sept milliards) et le changement de coachs, le MCO se tourne d�j� vers le prochain mercato o� il esp�re d�nicher les oiseaux rares afin de sortir du gu�pier. Ainsi, l�on pense �chiper� des joueurs � l� OM Arzew tels A�ni, Benyoub et Berrah � propos desquels l�ancien porteur d�eau du MCO et actuel coach de l�OMA dit qu�ils sont intransf�rables. A cinq rencontres (avec trois sorties � Annaba, Tlemcen et Blida et deux matchs � domicile face au MCA et l�ASO) de la fin de la phase aller, le club oranais semble creuser sa propre tombe. Assis sur un si�ge �jectable, le pr�sident et le staff ne savent plus comment rem�dier tant que �rien ne va� et que les solutions palliatives sont �puis�es. Que faire alors ?