Le Programme national de p�rinatalit� a �t� au centre des d�bats au Forum du quotidien El Moudjahid. Un sujet d�licat qui a trait � la sant� de l�enfant et de sa maman. Selon l�intervenant, l�Alg�rie ne dispose que de deux unit�s de n�onatalogie. La premi�re est � Constantine alors que la seconde se trouve au CHU Mustapha � Alger. Un troisi�me service est par ailleurs en gestation � l�h�pital Parnet Les centres de n�onatalogie sont tr�s importants car ils permettent de r�duire le taux de mortalit� chez les nouveau-n�s et les accouch�es. Les �tudes en la mati�re d�montrent que les d�c�s surviennent entre le premier et le 28e jour qui suivent la naissance. Le Dr Djamil Lebane, responsable du service de n�onatalogie du CHU Mustapha, a expliqu� que le service en question ne doit jamais �tre loin du milieu obst�trical. Cela r�pond au besoin naturel de l�enfant d��tre pr�s de sa maman, et vice-versa. Le conf�rencier a expliqu� que les services de n�onatologie sont � m�me de faire sensiblement baisser le taux de mortalit� des nouveau-n�s. D�apr�s lui, un service de cette nature s�impose de lui-m�me lorsque qu�une unit� de gyn�cologie atteint la barre des 1500 accouchements par an. Le Dr Lebane a soulign� que pendant l�accouchement, 53% des d�c�s des b�b�s surviennent en phase obst�tricale. Cela est d� � un d�ficit de r�activit� et une perte de temps dont font �tat les services de gyn�cologie classique. Le conf�rencier a, par ailleurs, assur� qu�un b�b� qui na�t en sous-poids a de fortes chances d�avoir une h�morragie c�r�brale, du reste fatale pour la sant�. Pareils cas peuvent �tre �vit�s gr�ce aux traitements pr�vus par un service de n�onatalogie. L�orateur a martel� qu�un tel service ne n�cessite pas beaucoup de moyens mat�riels. C�est surtout le travail de sensibilisation qui donne des r�sultats appr�ciables. C�est, notamment le cas, lorsqu�il est expliqu� aux parturientes que le fait de donner le sein au b�b� juste apr�s la naissance fait consid�rablement chuter le risque h�morragique. Les bienfaits de la m�thode kangourou ont �galement �t� �num�r�s. Cette m�thode, usit�e au CHU Mustapha, a donn� des satisfactions sans aucun cas d�infection nosocomiale ou autre. La formation reste le parent pauvre de cette sp�cialit�. L�orateur a conclu que ce volet est totalement inadapt� aux besoins de l�enfant en Alg�rie.