La protestation estudiantine, qui dure depuis la rentr�e officielle, s�est accentu�e dimanche dernier, avec l�occupation de l�administration des �uvres universitaires et l��vacuation du personnel par les �tudiants qui exigent, en tout premier lieu, le d�part de la directrice des �uvres universitaires de Hasnaoua. Celle-ci serait, d�apr�s eux, � l�origine des violences verbales et physiques qu�exerceraient, sur ses instructions, les agents de s�curit� et autres extra-universitaires, repris de justice sp�cialement engag�s, contre les membres des comit�s. Le tr�s long bras de fer entre la coordination locale des �tudiants et la direction de la Douh aurait pour origine l�intention de ladite direction de transf�rer les r�sidents de l�Habitat qui seraient tous en fin de cycle vers la cit� universitaire de Hasnaoua sans leur consentement, afin d�y loger quelque 300 jeunes filles. Circonscrit au remplacement des gar�ons par des filles au niveau de la r�sidence de l�Habitat, le diff�rend s�est amplifi� avec la gr�ve concernant leurs revendications (transport, restauration, sauvegarde du statut public des �uvres universitaires mais aussi les questions p�dagogiques). La premi�re ann�e de LMD de Oued A�ssi se serait sold�e, selon la CLE, par un �chec effarant �valu� � 90% de la promotion. Les r�p�titifs seraient contraints, selon les protestataires, � la signature d�un engagement pr�alable � l�inscription. Des incidents dont les deux parties se rejettent la responsabilit� avec, dit-on, des prises de vue � l�appui, se seraient produits ces derniers jours entre les agents de s�curit� et les �tudiants entra�nant des bless�s de part et d�autre. Des escarmouches auraient m�me eu lieu dans la nuit de samedi � dimanche derniers entre les agents de s�curit�, appuy�s par des extra-universitaires, soutient- on de part et d�autre. Elles se sont poursuivies dans la matin�e de dimanche dernier avant l�occupation de l�administration avec des jets de pierres contre des cha�nes, des barres de fer et autres armes blanches, assure-t-on des deux c�t�s. Trois v�hicules endommag�s, vitres de fa�ade de l�administration bris�es, le tr�s solide portail d�entr�e de la Douh a fini par c�der sous les coups d�un groupe d��tudiants encourag�s par des centaines de leurs camarades des deux sexes, quelques mouvements de panique rapidement domin�s par la foule avant que les assaillants n�apparaissent enfin triomphants sur la terrasse du b�timent de la direction de la Douh. Les bureaux auraient �t� saccag�s et une employ�e �vacu�e � l�h�pital, signale- t-on du c�t� de la direction. Les deux parties parlent de manipulations ext�rieures � des fins bassement mat�rielles sans le moindre �l�ment permettant d��tayer leurs accusations.