La Protection civile aspire � augmenter le nombre de ses effectifs. Le colonel, Ali Ghalel, de la direction g�n�rale de la Protection civile, a r�v�l� que ce corps paramilitaire devra lancer un appel pour le recrutement de 3 000 agents. �Nous assurons nos missions actuellement. Mais, pour nous d�ployer encore plus, la direction g�n�rale veut recruter plus d�agents�, a indiqu� le colonel Ali Ghalel, sous-directeur de la planification op�rationnelle en marge d�un s�minaire international portant sur �la communication dans les strat�gies de gestion des risques.� Ce corps est appel� � assumer plusieurs missions dont celle de la sensibilisation sur la gestion des risques. A cet effet, depuis le d�but de l�ann�e scolaire, les troupes de la Protection civile se sont d�plac�es � une centaine d��tablissements scolaires. �10 millions d�enfants sont scolaris�s. Et nous voulons, par cette d�marche, sensibiliser la jeune g�n�ration sur la fa�on de g�rer une crise�, a expliqu� le colonel Ali Ghalel. Cette d�marche, entreprise en partenariat avec le minist�re de l�Education nationale conforte, dans une large mesure, la mise en �uvre des plans de secours en d�veloppant la culture du risque, c'est-�-dire la capacit� de la collectivit� nationale � r�agir convenablement face � une catastrophe. Pour ce qui est des �l�ves, il s�agit d�organiser des exercices d��vacuation simulant un s�isme au sein des �tablissements scolaires. �C�est � la demande de l��tablissement scolaire et ce sont nos agents de la localit� qui effectuent la simulation�, a-t-il ajout�. La direction g�n�rale de la Protection civile a �galement trac� une nouvelle strat�gie de gestion des risques. �Les plans Orsec sont appliqu�s pour les entreprises industrielles et de wilaya�, a affirm� notre interlocuteur. Au-del� des simulations, Lotfi Halfaoui, expert aupr�s du cabinet d�expertise industrielle, organisateur de cet �v�nement, plaide pour la r�actualisation r�guli�re des plans Orsec. �Ce document doit �tre mis � jour r�guli�rement. La s�curit�, c�est vivant�, a-t-il d�clar�. Soulignant qu�il n�existe pas de loi relative � la communication des risques, cet expert a relev� qu�il faut communiquer et sensibiliser davantage sur la gestion des risques. �Chaque personne doit se sentir responsable�, soutient-il. Et c�est dans ce sens que Mme Myriam Merad, experte aupr�s de l�unit� de gestion soci�tale des risques de la direction des risques accidents en France, a d�velopp� sa communication ayant pour titre : �Vers une gouvernance participative des risques industriels en France�. Les diff�rentes catastrophes industrielles dont celle d�AZF � Toulouse le 21 septembre 2003 ont fortement marqu� l�opinion publique. Pour elle, ces catastrophes ont montr� que la concertation et la consultation du public ainsi que des diff�rents acteurs de la soci�t� n��taient pas ind�pendants de la gestion des risques et le maintien des activit�s industrielles. Le citoyen doit �tre introduit dans la politique de gestion. Meriem Ouyahia