Le bilan des intemp�ries s�est alourdi hier avec le d�c�s de trois femmes dans la wilaya d�Oran, ce qui porte � onze le nombre de victimes de ces mauvaises conditions climatiques. Dans des wilayas fortement touch�es par les pluies et les inondations, les op�rations de secours d��puisement des eaux et de d�gagement des axes routiers se poursuivent. Il s�agit notamment de la r�gion de Dellys o� les importantes pr�cipitations ont caus� des d�g�ts consid�rables. Dans cette r�gion c�ti�re, trois personnes sont d�ailleurs encore port�es disparues. Dans la wilaya de Blida, des familles enti�res vivent encore une situation de d�sarroi suite � l�effondrement de leurs habitations o� 32 familles ont d� �tre relog�es provisoirement dans des �coles apr�s que leurs domiciles aient �t� inond�s. Par ailleurs, et selon la cellule de communication de la Protection civile, les interventions se poursuivent sur le terrain alors que tous les agents ont �t� r�quisitionn�s dans le cadre d�une alerte. A Alger, et en d�pit du fait que toutes les rues et avenues �taient hier d�gag�es � la circulation, les op�rations de nettoyage et de d�gagement des d�chets et amoncellements de boue apport�s par le passage des eaux de pluies sont en cours. La Protection civile s�active � prendre en charge des op�rations d��puisement d�eau au niveau des habitations et dans certains �tablissements publics. Le d�gagement des axes routiers obstru�s par la boue et les eaux de pluie �tait �galement en cours hier. Redoubler de prudence est recommand� sur les routes en raison des mauvaises conditions m�t�orologiques, conseille la Protection civile. Cette derni�re �voque d�ailleurs un accident de la circulation qui a eu lieu hier dans la r�gion de Chlef et qui a caus� la mort de cinq personnes d�une m�me famille. Par ailleurs, et selon le repr�sentant de la cellule de crise install�e � la wilaya d�Alger, les actions sur le terrain se poursuivent non-stop. Avec notamment les interventions de 4000 agents des services techniques. Ces derniers sont dans la plupart des cas charg�s de drainage des eaux et de ramassage des d�tritus pour �viter l�obstruction des avaloirs dans des points noirs comme le Frais-Vallon, Triolet et Bab-El- Oued. Les interventions sont aussi programm�es sur le littoral ouest � A�n-B�nian et Ba�nem. Dix interventions pour des effondrements et menaces d�effondrement ont �t� enregistr�es hier dans la capitale. Trois affaissements de terrain ont aussi �t� signal�s, ainsi que plusieurs inondations. Cette situation est l�effet des pluies pratiquement ininterrompues qui se sont abattues depuis samedi dernier. L��tat des avaloirs souvent obstru�s et pas nettoy�s � temps, ainsi que le rejet des d�tritus et des gravats par les citoyens n�a en rien arrang� les choses. Des �agressions� sur le relief montagneux du Frais- Vallon et de Bouzar�ah sont �galement mises en avant. Ces r�gions, en effet, connaissent un grand nombre de constructions anarchiques, comme ces engins qui rasent carr�ment des clairi�res riches en verdure pour se frayer un quartier. Ceci, sans que les autorit�s locales r�agissent pour autant.