Selon des d�clarations d�un haut responsable de la Direction de surveillance du territoire DST, rapport�es par le Journal du Dimanche dans son �dition du 23 d�cembre, parmi les huit hommes arr�t�s la semaine derni�re, deux, un Alg�rien de 31 ans et un Fran�ais de 35 ans, ont �t� mis en examen et �crou�s, les six autres ayant �t� rel�ch�s. De notre bureau de Paris, Khadidja Baba-Ahmed Les deux hommes �crou�s sont soup�onn�s d��tre � la t�te d�une cellule parisienne d�Al Qa�da Maghreb. Ils activeraient notamment avec Nabil M., alias Brahim, le responsable de logistique de cette organisation terroriste, consid�r� comme l�organisateur du dernier double attentat d�Alger. Les membres de cette cellule, install�s en France, form�e de Fran�ais, d�Alg�riens et de Tunisiens, �taient fil�s par le contre-espionnage fran�ais depuis le mois d�octobre suite � des informations fournies aux services fran�ais. Des ordinateurs, de la documentation �djihadiste�, des vid�os de d�capitation ainsi que 20 000 euros ont �t� saisis sur ces individus lors de leur arrestation. Leurs t�l�phones et leurs mails �taient surveill�s. Cette �troite surveillance a permis de d�couvrir qu�ils ont fait passer en Alg�rie �du mat�riel �lectronique, des ordinateurs, des t�l�phones, des jumelles de vision nocturne, des GPS, et m�me un tour fraiseur en mesure de fabriquer des armes et des munitions, en fait tout ce qui peut aider � la gu�rilla�, a encore r�v�l� ce haut responsable fran�ais. Un policier a expliqu� au journal que lors de leur identification �il a �t� d�cid� de les cueillir, avant que les Alg�riens leur demandent de commettre une action en France�. Alors que 6 suspects ont �t� rel�ch�s, faute de preuves, les deux autres, consid�r�s comme les responsables de ce groupe, ont �t� pr�sent�s au juge Philippe Croirre, qui les a plac�s en d�tention provisoire et mis en examen pour �association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste�. Les risques d�attentats terroristes en cette p�riode de f�te de fin d�ann�e sont particuli�rement �lev�s, selon les services fran�ais qui redoublent de vigilance. Comme l�Hexagone, la Belgique a connu, elle aussi, l�interpellation d�un groupe de 14 personnes, soup�onn�es d�appartenance � une organisation terroriste mais rel�ch�es, depuis. Mais l�organe belge de coordination et d�analyse des menaces, Ocam, a d�clar� qu�il existe des �l�ments laissant penser qu�un attentat est en pr�paration en Belgique. C�est pourquoi, annonce la cellule de crise du SPF int�rieur, �il n�y a aucune raison de lever les mesures de s�curit� qui restent en vigueur jusqu�au 2 janvier prochain�.