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D�GRADATION DE LA SITUATION S�CURITAIRE
Pourquoi a-t-on d�sarm� les patriotes ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 01 - 2008

La situation s�curitaire, pr�occupante au plus haut point, du fait de la recrudescence des attentats kamikazes, a inspir� au minist�re de l�Int�rieur un appel � la vigilance des citoyens. On ne peut qu�applaudir � cette lucidit�. Mais n�est-il pas paradoxal d�appeler � une vigilance citoyenne pendant que tout, par ailleurs, discours et d�marche, concourt � asseoir la d�mobilisation ?
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - C�est, en effet, � ce m�me citoyen que la surcharge discursive officielle invite � croire � une paix revenue que l�appel � la vigilance est adress�. L�appel en question, qui ne saurait pour autant �tre contestable, sonne franchement une grave dichotomie entre l�attitude observ�e depuis 1999 � l��gard du terrorisme et cet �veil � l�imp�ratif de mobilisation vigilante. L�incoh�rence est d�autant plus flagrante que le pouvoir politique s�ent�te toujours dans son refus d�admettre une r�alit� s�curitaire des plus pr�occupantes. Son discours convie encore � poursuivre sur la voie de la r�conciliation nationale. Cette m�me r�conciliation qui a dict� le d�sarmement des patriotes, ces citoyens qui ont pris sur eux, au p�ril de leurs vies, de d�fendre la R�publique et ses fondements. D�s lors la d�mobilisation fut. Logiquement. D�autant que le pouvoir a entrepris en m�me temps d�am�nager des espaces juridiques et politiques pour l�insertion des terroristes amnisti�s. Et le flirt appuy� et prolong� avec l�islamisme n�a pas �t� pour tonifier la vigilance citoyenne. Bien au contraire. Le moral ne pouvait qu��tre � plat du moment que la R�publique a �t� forc�e � ch�rir ceux qui ont organis� et entrepris de la mettre � mal � travers la violence terroriste. Et cette �preuve de violence se poursuit encore � travers les meurtri�res d�flagrations kamikazes. Alger, pour ne citer que la capitale, se barricade par �lots entiers. La menace terroriste est donc bien r�elle, pesante. Le discours officiel, cependant, rate de se mettre en phase avec cette r�alit�. Fuite en avant ? � plus d�un �gard. M�me lorsque des officiels ont eu � r�agir aux attentats kamikazes, ils se sont bien gard�s de parler franchement de terrorisme. Il a �t� beaucoup plus de l�expos� des hypoth�ses sur le mode de d�clenchement de l�explosion de l�engin de mort que de la violence en tant qu�acte terroriste. C�est ce m�me manque de courage ou de volont� politique qui a fait longtemps �viter, chez les officiels, l��vocation de la nature du terrorisme. Cons�quemment, la lutte antiterroriste, y compris du temps du tout s�curitaire, ne s�est pas accompagn�e v�ritablement d�une lutte contre les fondements id�ologiques du terrorisme. Bannir le mal, c�est surtout s�attaquer � ses causes. Or, le pouvoir alg�rien ne semble pas dispos� � faire sienne cette v�rit� axiomatique. L�appel � la vigilance citoyenne diffus� apr�s les meurtriers attentats kamikazes aidera pour s�r � �viter des victimes suppl�mentaires mais ne saura se substituer � la lutte v�ritable contre le terrorisme. Une lutte qui ne devra pas s�encombrer de r�conciliation version charte pour la paix, autrement dit, amnistie g�n�rale, dans les faits.

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