�Je t��coute�. Il est encore en phase de projet mais sa mise en service pourrait �tre d�un appui tr�s consid�rable pour venir en aide aux enfants victimes de multiples maltraitances. Le projet du lancement d�un centre d�appel au profit des enfants et qui sera intitul� �Je t��coute�, sera une premi�re du genre en Alg�rie. A l�initiative du r�seau alg�rien de d�fense des droits de l'enfant (NADA), ce projet qui a fait l�objet, jeudi dernier, d�une journ�e de r�flexion et de concertation d�une cinquantaine d�associations, a �t� approuv� et encourag� par la ministre d�l�gu�e charg�e de la Famille et de la Condition f�minine, Mme Nouara Dja�far. Cette derni�re a affirm� que cette initiative est en harmonie avec les objectifs relatifs � la promotion et � la protection de l'enfance, qui font actuellement l�objet d�un plan national qui implique plusieurs d�partements minist�riels et repr�sentants de la soci�t� civile. Un plan qui a l�ambition de r�unir toutes les donn�es pour la mise en place des m�canismes de protection de l�enfance et surtout de coordonner toutes les actions men�es dans le m�me sens. Ainsi, le projet �Je t��coute�, qui est le fruit d�un travail laborieux des associations pourrait b�n�ficier de l�appui des pouvoirs publics, car, faut-il le pr�ciser, sa r�ussite d�pend aussi de l�implication de tous les acteurs de la soci�t�. La journ�e de r�flexion de jeudi a �t� consacr�e � la d�finition du plan d�action du projet et de sa mise en �uvre. Mettre en service un num�ro vert n�cessite, en effet, toute une logistique efficace en appui. En plus du travail de sensibilisation et d�information qui sera lanc� � l��gard de la soci�t�, des familles et des enfants en particulier, le projet doit, en priorit�, inscrire parmi ses acteurs toutes les institutions de l�Etat � qui, g�n�ralement, revient la d�cision de trancher sur les cas des enfants en difficult�. �Quand un enfant ou un parent appelle le num�ro vert, il doit imp�rativement avoir une r�ponse. L��coute doit �tre syst�matiquement suivie d�action et ou r�action�, a expliqu� M. Arar, pr�sident du r�seau NADA. Les collectivit�s locales, les minist�res de la Justice, de la Solidarit� nationale, de la Famille, de la Sant�, de l�Education, les associations, les parents etc. sont concern�s par ce projet et leur engagement doit �tre, non formel mais pratique. �Convaincre un juge de trancher sur la situation d�un enfant battu par ses parents, n�est pas une t�che facile�, a t�moign� M. Arar, conscient de la difficult� de convaincre toutes les parties concern�es � rendre visible ce projet et surtout assurer sa p�rennit�.