Si l�on tient compte du taux de main-d��uvre occup�e (87,70%) par rapport au nombre de ch�meurs inscrits au niveau de l�Agence nationale de l�emploi � Tiaret, et qui est de l�ordre de 50 561, l�on peut d�duire que le ph�nom�ne du ch�mage dans la wilaya pour l�ann�e 2007 �tait de 12,30%, soit une baisse peu notable comparativement � l�ann�e 2006 (13,60%). C�est du moins ce que r�v�le un bilan �tabli par la direction de l�emploi. Aussi, la particularit� qui a marqu� le monde de l�emploi � Tiaret, l�an pass�, r�side, selon le m�me document, dans la croissance sensible enregistr�e en mati�re de postes permanents cr��s au niveau des diff�rents secteurs d�activit� dont on cite � titre illustratif, l�agriculture qui s�est taill� la part du lion avec 7 106 postes, suivie du commerce et des services (6 495 postes), les travaux publics et l�hydraulique (2 137), l�artisanat (576), l�industrie (325), en plus de l�administration et les collectivit�s locales, qui ont pu g�n�rer quelque 326 postes. Les m�mes sources indiquent, en effet, que sur les 59 957 repr�sentant le quota global des postes de travail cr��s, 17 910 sont pourvus de mani�re permanente alors que 42 047 le sont � titre temporaire, car pas moins de 21 222 postes sont li�s aux dispositifs CPE, IAIG, Esil, Tup-Himo, tous des dispositifs � caract�re social mais surtout � dur�e limit�e. Le bilan de la direction de l�emploi fait ressortir dans son bilan que ces derniers, m�me s�ils sont tr�s contest�s, voire remis en cause par les b�n�ficiaires, ont pu apporter un palliatif pour les demandeurs d�emploi avec la cr�ation de 342 poste par le biais de l�Ansej, Cnac (398), Angem (213), IAIG (13 406), Esil (5 832), Tup-Himo (1 558), alors que le contrat pr�-emploi destin� aux universitaires et aux techniciens sup�rieurs n�a b�n�fici� que de 1 436 postes, un quota en nette r�gression par rapport � l�ann�e d�avant (2006) o� les b�n�ficiaires �taient pr�s de 1 640 jeunes. S�agissant de cette cat�gorie pr�cis�ment � marqu�e par un taux de 10% seulement de titularisation pour les uns, et le retour � la case d�part pour les autres apr�s expiration de leur contrat �, la direction concern�e a enregistr� pour le compte de l�ann�e 2007, le d�p�t de plus de 7 000 dossiers. Cela dit, ce qu�il y a lieu de retenir est que les entreprises aussi bien priv�es que publiques activant dans le domaine de la production ne contribuent pas efficacement dans la r�sorption du taux de ch�mage, car ne cr�ant que tr�s peu de postes. De leur c�t�, les institutions bancaires sont �galement mises � l�index par les jeunes d�sirant monter leurs propres projets et ce, en raison des diff�rents dysfonctionnements et autres lenteurs entachant l�accessibilit� aux cr�dits. Toujours dans le m�me ordre d�id�es, certains ch�meurs ne cessent de d�plorer les textes r�gissant l�attribution de locaux commerciaux, notamment le d�cret ex�cutif 06/366 du 19/10/2006 conditionnant l�octroi de ces derniers uniquement aux b�n�ficiaires de l�un des dispositifs de soutien � l�emploi. Il convient de souligner que les dispositifs d�emploi mis en branle par l�Etat m�me s�il s�agit d�une occupation provisoire et peu convaincante, font, en revanche, l�unanimit� quant � leur limite aussi bien en mati�re de dur�e exerc�e tr�s souvent loin d��tre rassurante qu�en mati�re d�indemnit�s �humiliantes �, comme le qualifient certains dipl�m�s concern�s par le CPE ou encore les p�res de famille activant au titre du filet social.