Rien n�indique pour le moment un d�nouement de la crise qui pr�vaut au niveau de l�Assembl�e populaire communale des Ouadhias qui se trouve sans ex�cutif communal. Comme nous l�avions rapport� dans l�une de nos pr�c�dentes �ditions, l�ex�cutif communal de l�APC des Ouadhias (35 km du chef-lieu de Tizi Ouzou) n�est toujours pas install� apr�s presque deux mois de l�investiture du premier magistrat de la commune, Hallou Mohand Oubelkacem (FLN) qui a remport� la majorit� des voix (3 si�ges), suivi par le FFS (3 si�ges �galement), les ind�pendants (2 si�ges) et enfin le RCD (1 si�ge). O� se situe donc le blocage ? Chacun jette la balle dans le camp de l�autre. Les cinq �lus de l�opposition (3 FFS et 2 ind�pendants) pointent du doigt le pr�sident de l�APC, lequel, � leurs yeux, �est responsable de cet �tat de fait� faute de n�avoir pas accept� de cohabiter au sein de l�ex�cutif avec eux comme propos� par le FFS lors de la premi�re s�ance de l�Assembl�e en date du 22 d�cembre 2007. Or, la proposition du premier magistrat de la commune de ne c�der qu�une seule vice-pr�sidence, la premi�re, � un �lu ind�pendant met le FLN et le FFS dos � dos dans cet imbroglio qui se corse davantage. On pourrait comprendre de ce fait que le P/APC, par ricochet le FLN, ne veut pas cohabiter, surtout, avec le FFS au sein de l�ex�cutif. Le FFS avait, rappelons-le, rendu publique une d�claration le 7 janvier 2008, o� il est mentionn� que 6 �lus (FFS, Ind�pendants, RCD) sur 9 ont vot� contre la proposition du P/APC, (lire Le Soir d�Alg�rie du 12 janvier), ce qui pourrait conduire, logiquement dans ce cas pr�cis, vers un vote de d�fiance. Or, le RCD, d�tenant un si�ge, a r�agi lui aussi par le biais d�une d�claration rendue publique le 20 janvier pour d�mentir le FFS et informer la population ouadhiassienne que l��lu du RCD n�a pas vot� contre la proposition du P/APC et ne faisait pas partie du groupe des cinq qui s�opposent au maire en tenant � �se d�marquer des man�uvres politiciennes de certains �lus qui �uvrent � bloquer l�installation de l�ex�cutif au d�triment de l�int�r�t de la population�. Qui a donc raison dans cette guerre des communiqu�s ? Le d�menti de la section du RCD des Ouadhias affich� publiquement est qualifi� de �revirement� par les �lus du FFS qui nous ont contact�s, en mettant � notre disposition le proc�s-verbal de la premi�re s�ance de l�Assembl�e �tabli par un huissier de justice sollicit� pour l�occasion, Ma�tre Srik Rabah pr�s le tribunal de Dra� El Mizan, en l�occurrence, o� il est �crit qu��apr�s avoir (le P/APC, ndlr) soumis cette proposition � l�Assembl�e pour adoption, cette derni�re ne r�colte que 3 voix, donc rejet�e par les 6 autres �lus�. Au vu d�un tel document portant la griffe d�un huissier de justice, (dont nous d�tenons une copie), la question qui se pose est qui a tort et qui a raison dans cette affaire ? Est-ce le d�but d�une bataille juridique qui ne dit pas son nom ? En tout cas, la voix du RCD devient alors tr�s importante dans cette bataille des chiffres au sein de l�Assembl�e � tel point que le maire aurait propos� � l��lu du RCD la 2e vice-pr�sidence lors d�une r�union informelle initi�e par un comit� de m�diation qui vient d��tre mis sur pied par un groupe de citoyens pour le d�nouement de la crise, selon nos informations. Ce comit� de m�diation r�uni le samedi 26 janvier � la maison de jeunes des Ouadhias a eu des discutions avec les parties en conflit (les �lus du FFS et Ind�pendants, d�une part, et le maire, d�autre part, celui du RCD n��tant pas pr�sent) mais sans arriver � trouver de compromis pour le d�nouement de la crise. Ainsi, la situation se corse de plus en plus � l�APC des Ouadhias o� les �lus campent sur leurs positions respectives. Une situation qui n�augure rien de bon pour les prochains jours. Ira-t-on vers un d�nouement salutaire pour la population ou alors vers une dissolution pure et simple de l�Assembl�e ?