Sept ans apr�s sa cr�ation, en juillet 2001, en attente de ratifications, la Commission africaine de l��nergie (Afrec) sera enfin lanc�e officiellement dimanche prochain � Alger et sera d�sormais op�rationnelle. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Le 17 f�vrier prochain, l�h�tel El-Aurassi � Alger abritera la Conf�rence des ministres en charge de l�Energie de l�Union africaine. Organis�e et pilot�e sous l��gide de l�Union africaine (UA) et du minist�re alg�rien de l�Energie et des Mines, cette conf�rence ponctuera deux journ�es de travaux d�experts. Une trentaine de ministres africains de l�Energie et les repr�sentants d�une dizaine d�organisations r�gionales et internationales �nerg�tiques participeront � cette conf�rence minist�rielle qui verra le lancement officiel de la Commission africaine de l��nergie (Afrec). Hier, au si�ge de son d�partement, le ministre de l�Energie et des Mines, Chakib Khelil, et deux repr�sentants de l�Union africaine et de l�Afrec ont anim� une conf�rence de presse pour pr�senter cet �v�nement. Cr��e en juillet 2001, � Maputo en Zambie, lors du 37e sommet des chefs d�Etat africains, l�Afrec est une commission relevant de l�UA, �un organe de coop�ration et de concertation interafricaine�, selon Chakib Khelil. Elle est bas�e � Alger et dispose de ressources humaines et du soutien logistique de l�Alg�rie. L�Afrec dispose pour l�ann�e 2008 d�un budget de l�ordre de 1,1 million de dollars dont 700 000 dollars sont � la charge de l�Union africaine et les 400 000 dollars r�partis sur les pays membres. Cela m�me si le mode de financement de cette commission pose probl�me et sera abord� lors de cette conf�rence minist�rielle. Cette commission sera n�anmoins op�rationnelle et mise sur les rails, du point de vue r�glementaire, juridique et technique, sept ans apr�s sa cr�ation. Gr�ce � l�obtention du nombre de ratifications requis par les Etats membres de l�Union africaine (le minimum est de 15 ratifications). En effet, 19 pays sur les 53 Etats membres de l�Union africaine ont achev� les proc�dures de ratification requises de la convention portant cr�ation de l�Afrec. Quatre autres pays devraient ratifier cette convention en attendant qu�une quarantaine d�Etats membres de l�UA le fassent compl�tement avant la fin de l�ann�e. L�Afrec pourra d�velopper le syst�me d�informations �nerg�tiques sur l�Afrique, �laborer des politiques, strat�gies et plans d�action en mati�re de d�veloppement �nerg�tique. Egalement, promouvoir les projets �nerg�tiques communs, en mati�re d�approvisionnement et d�veloppement des �nergies renouvelables, assister les pays membres de l�UA et contribuer � l�int�gration �conomique et �nerg�tique de l�Afrique. Mais aussi contribuer � la d�fense des int�r�ts et la pr�servation des ressources du continent africain, sujettes � forte comp�tition internationale, m�me si la capacit� de cette commission � jouer un r�le de lobbying est limit�e. En rappelant que 7 pays africains sont membres de plein droit et membres observateurs au sein de l�Organisation des pays exportateurs de p�trole (Opep). A charge, selon Chakib Khelil, pour l�Afrec, d�une �politique de mobilisation ad�quate �, de �s�ouvrir sur l�ensemble des acteurs qui composent la sc�ne �nerg�tique africaine� et �qu�elle s��l�ve � la hauteur de ses responsabilit�s dans la promotion du secteur �nerg�tique en Afrique�. Soit, �une volont� politique sans faille de la part de tous les Etats membres pour b�tir et consolider l�Afrec�, ajoutera-t-il. L�Afrec et par del� l�Afrique pourront �galement b�n�ficier de l�expertise accumul�e par l�Organisation latinoam�ricaine de l��nergie (Olade) en ces domaines. En ce sens, un appel sera lanc� � la participation massive des pays africains � la deuxi�me Conf�rence des ministres de l�Energie d�Afrique et d�Am�rique latine (Afrolac), pr�vue le 3 avril 2008 � Cancun au Mexique.