A l�instar des autres r�gions du pays, Bouzegu�ne n�en finit pas d�enterrer ses enfants victimes de l�hydre terroriste. Hier, c�est au tour du jeune policier Yousfi Arab, 42 ans, p�re de 3 enfants, assassin� l�avant-veille � Tizi-Rached par l�important groupe arm� qui avait investi la ville faisant exploser cinq bombes artisanales, d��tre inhum� au cimeti�re du village Houra en pr�sence d�une tr�s nombreuse foule venue des quatre coins de la r�gion lui rendre un ultime hommage. A l�instar des autres r�gions du pays, Bouzegu�ne n�en finit pas d�enterrer ses enfants victimes de l�hydre terroriste. Hier c��tait au tour du jeune policier Yousfi Arab, 42 ans, p�re de 3 enfants, assassin� dans la nuit � Tizi-Rached par un important groupe arm� qui avait investi la ville faisant exploser cinq bombes artisanales, d��tre inhum� au cimeti�re du village Houra en pr�sence d�une nombreuse foule venue des quatre coins de la r�gion lui rendre un ultime hommage. Ce policier avait �t�, rappelons-le, abattu apr�s qu�il eut courageusement tent� de rejoindre le commissariat pour pr�ter mainforte � ses coll�gues qu�il croyait assi�g�s par les terroristes alors qu�il se trouvait en s�curit� dans le domicile familial. Selon un policier et des informations recueillies, hier, sur place au village Houra, devant l�insistance de sa famille qui l�avait dissuad� de sortir flairant le danger, le policier avait r�pondu qu�il ne pouvait abandonner ses coll�gues et que c��tait pour lui un imp�rieux devoir de s�enqu�rir de la situation au commissariat qu�il croyait avoir �t� la cible de la premi�re explosion. La malheureuse victime qui portait des traces de violences, indices de sa r�sistance aux terroristes, avait �t� abattu d�une balle dans la tempe avant de se voir d�lester de son pistolet automatique qu�il avait l�habitude de sortir au moindre danger, a soulign� un policier. �Arab �tait courageux et portait son pays dans son c�ur. Il symbolisait bien des valeurs...� dira, en effet, en larmes son coll�gue du commissariat de Tizi-Rached hier lors des obs�ques auxquelles a assist� une d�l�gation de la S�ret� de wilaya. Selon une autre source, signe du destin, le d�funt n�avait pas re�u un appel t�l�phonique destin� � l�avertir de la pr�sence de nombreux terroristes sur son passage. Vingti�me victime des corps de s�curit� originaires de Bouzegu�ne � tomber en service command� dans l�exercice de son devoir, il rejoint ainsi dix-neuf autres jeunes ravis aux leurs pour la d�fense de la nation, par le terrorisme aveugle. Le djoundi Boukella Djamel, un jeune du contingent tomb� dans une embuscade avec six autres de ses camarades le 27 octobre 1993 � Khemis El Khechna, avait ouvert la liste macabre des victimes du terrorisme originaires de la r�gion de Bouzegu�ne. Sur les vingt victimes recens�es au niveau de cette r�gion qui paye un lourd tribut pour la d�mocratie, onze �taient des militaires dont un de la marine abattu � Dellys, quatre des policiers (trois du village Houra et un de Ihitouss�ne) et cinq des gardes communaux.