Plusieurs commer�ants de la zone d�activit�, situ�e � Oued Dhous, ont interpell� r�cemment le wali afin d�intervenir pour le r�glement de leur situation chaotique qui dure depuis une vingtaine d�ann�es. En effet, selon ces commer�ants, ils sont une trentaine � avoir achet� des lots dans cette zone � caract�re commercial. Depuis les ann�es 1980, tous ceux qui avaient construit dans cette zone situ�e au sud-est de la ville de Bouira font face � beaucoup de probl�mes. A commencer par l�ins�curit� qui y r�gne tant cette zone est situ�e en retrait de la ville, ensuite le manque de commodit�s comme l�AEP, le gaz de ville, les routes en mauvais �tat et m�me l�assainissement qui a �t� fait d�une mani�re b�cl�e. Ces commer�ants qui ont v�cu pendant une vingtaine d�ann�es dans la gadoue quasi quotidienne surtout avec le march� � bestiaux qui y existait, ont applaudi au transfert de ce dernier vers une autre destination mais leur joie s�est vite �vapor�e puisque l�APC continue � leur tourner le dos. Aussi, pour mettre fin au ph�nom�ne du vol et pouvoir cr�er une certaine dynamique de vie dans ce coin recul�, les propri�taires de ces lots sollicitent le wali afin d�intervenir d�abord aupr�s de l�APC pour prendre en charge l�am�nagement de ce quartier et lui assurer toutes les commodit�s n�cessaires, ensuite aupr�s de l�agence fonci�re afin de revoir le cahier des charges et leur permettre de construire des R+1 et des R+2. Le village Talla Hlou d'El-Mokrani agonise C�est un cri de d�tresse que viennent de lancer les villageois de Tala Hlou situ� dans la commune d�El-Mokrani � 60 km au nord-ouest de Bouira. En effet, dans une requ�te adress�e au wali et sign�e par 49 p�res de famille, il est fait �tat de l�abandon total de ce village, centre de regroupement cr�� par la France coloniale pendant la guerre de Lib�ration. Ainsi, les villageois parlent du manque d�eau potable en rappelant que le ch�teau d�eau construit pendant les ann�es 1980 n�a jamais fonctionn� et que celui reconstruit dans les ann�es 2000 et qui a co�t� 1 milliard de centimes ne dispose toujours pas de conduite d�alimentation et que les villageois continuent � se ravitailler avec les moyens du bord comme les b�tes de somme et des brouettes. En outre, les routes qui relient le village au chef-lieu de commune sont totalement d�grad�es devenant impraticables en temps de pluie, alors que pour les autres infrastructures, elles sont inexistantes comme le dispensaire, l�antenne de la poste qui a �t� incendi�e par les terroristes en 1996 et jamais r�tablie et enfin, l��clairage public inexistant rendant la circulation � l�int�rieur du village tr�s dangereuse. Pour toutes ces raisons, les habitants de ce village recul� de la wilaya sollicitent le wali afin qu�il donne des instructions pour que les autorit�s locales s�occupent de leurs probl�mes. Les enseignants du technicum de A�n-Bessem montent au cr�neau Plus d�un mois apr�s les deux incidents qui se sont produits dans l�enceinte de leur �tablissement, � savoir l�agression verbale d�une enseignante par un adjoint d��ducation ensuite l�agression physique d�un enseignant par un groupe d��l�ves, les enseignants du lyc�e Barbar-Abdellah de A�n Bessem avaient, rappelons-le, interpell� le directeur de l��ducation afin de d�p�cher une commission d�enqu�te pour faire toute la lumi�re sur ces deux f�cheux �v�nements. Chose faite puisque le 6 f�vrier dernier et selon les enseignants de ce lyc�e, une commission d�enqu�te s�est d�plac�e sur les lieux et a entendu pendant pr�s de six heures presque tous les protagonistes. Ce jour-l�, les enseignants �taient tr�s confiants quant � la suite des �v�nements puisque, selon eux, il n�y avait aucun doute, des sanctions allaient incessamment tomber sur la t�te des fautifs. Or, pr�s d�un mois apr�s cette enqu�te, la direction de l��ducation ne semble pas press�e de prendre les d�cisions n�cessaires. Et pourtant, celle-ci sait que les enseignants travaillent dans ce climat d�l�t�re et que cela se r�percuterait directement sur leur rendement et sur l��l�ve. Des enseignants qui continuent � subir quotidiennement les regards railleurs des fautifs avec tout ce que cela sous-tend comme d�concentration dans le travail. Aussi, les enseignants affili�s au Cnapest au nombre de 47 sur la cinquantaine que compte ce lyc�e, lors d�une assembl�e g�n�rale tenue ce samedi � 10h avec 38 pr�sents, ont-ils d�cid� de d�poser un pr�avis de gr�ve illimit�e � partir de dimanche prochain si rien n�est fait pour faire partir l�adjoint d��ducation, objet de la r�clamation et passer en conseil de discipline le groupe d��l�ves auteur de l�agression contre l�enseignant. Une pharmacie du centre-ville cambriol�e Dans la nuit de samedi � dimanche, la pharmacie �tatique situ�e pr�s du square, au centre-ville de Bouira, a fait l�objet d�un cambriolage. D�apr�s les premiers �l�ments en notre possession, les voleurs se sont introduits en d�fon�ant la porte principale. A l�int�rieur, ils se sont empar�s d�une somme d�argent qui se trouvait dans la caisse, ainsi que d�une importante quantit� de m�dicaments, principalement des psychotropes, qui s��coulent facilement dans le milieu des drogu�s. Pour rappel, cette m�me pharmacie a fait l�objet d�un cambriolage au mois d�avril dernier. L� aussi, les voleurs s��taient empar�s de quantit�s importantes de psychotropes. En attendant d��tablir avec exactitude les quantit�s d�rob�es, une enqu�te est ouverte par la police pour d�terminer les circonstances exactes de ce vol et essayer d�identifier les auteurs.