Pour museler la presse ind�pendante, en cette p�riode de course indigne pour un troisi�me mandat et pour une r�vision constitutionnelle maintenant le statut quo, le pouvoir actionne, encore une fois, la justice, pour condamner le directeur d� El Watan et un journaliste � la prison ferme apr�s avoir condamn� le correspondant d� El Chourouk � une forte amende. Le CCDR d�nonce ce verdict inadmissible, un verdict qui s�appuie sur un code p�nal r�trograde dont l�abrogation des articles p�nalisant le d�lit de presse est une des conditions essentielles pour prot�ger la libert� d�expression et d�information. En ces moments o� la r�duction des libert�s s�accentue � tous les niveaux (opinion, syndicats, information�), le CCDR se d�clare solidaire avec les journalistes condamn�s et interpelle l�opinion nationale et internationale sur la gravit� de la r�pression de plus en plus prononc�e contre les libert�s. Une solidarit� agissante est plus que jamais n�cessaire. Le bureau national du CCDR Communiqu� de la Ligue alg�rienne pour la d�fense des droits de l'homme Suite � la condamnation par la cour de justice de Jijel du directeur du journal El Watan,Omar Belhouchet et du journaliste Chawki Amari � deux mois de prison ferme, la LADDH exprime sa solidarit� aux deux journalistes et � l�ensemble de la presse �crite. La LADDH, tout en rappelant sa position de principe concernant les libert�s d�expression et d�opinion, consid�re que de telles condamnations constituent une remise en cause du droit � la libert� d�expression consacr�e dans la Constitution et par le pacte international des droits civils et politiques, notamment dans son article 19. La LADDH qui milite pour la d�p�nalisation du d�lit de presse, appelle � une large mobilisation dans la soci�t� en faveur des libert�s au moment o� d�autres journalistes dans diff�rentes wilayas risquent des condamnations similaires. Me Bouchachi Mostefa, pr�sident Le Syndicat national des journalistes (SNJ) r�agit Nous avons �t� surpris et nous sommes profond�ment indign�s par ce verdict d�finitif prononc� mardi � l�encontre de nos deux confr�res d� El Watan, Omar Belhouchet et Amari Chawki, par la cour de Jijel. Nous le sommes d�autant plus que cette sentence politique pr�voit l�emprisonnement de nos deux confr�res alors m�me que le pouvoir s��tait publiquement engag� � cesser la cabale judiciaire contre la presse pour d�lit de presse. Convaincu que ce verdict politique traduit une volont� claire de punir El Watan pour sa ligne �ditoriale, le Syndiclat national des journalistes (SNJ) appelle les autorit�s � reconsid�rer imm�diatement cette sentence et cesser d�finitivement le chantage judiciaire pour faire r�tr�cir davantage la libert� de la presse et d�expression en Alg�rie. P/le Syndicat national des journalistes, le secr�taire g�n�ral par int�rim, Kamel Amarni RCD : "La tentation de la violence se pr�cise" Omar Belhouchet et Chawki Amari, respectivement directeur de la publication et chroniqueur au quotidien El Watan, viennent d��tre condamn�s en appel � deux mois de prison ferme. Le RCD d�nonce avec fermet� cette atteinte � la libert� et assure ces deux journalistes de son soutien et � travers eux l�ensemble des Alg�riens qui se battent quotidiennement pour que la libre expression soit une r�alit� dans notre pays. Apr�s les violations r�currentes de la Constitution, cette sanction r�sonne comme un sinistre avertissement adress� � tout citoyen qui refuse la loi de la tribu. Le pouvoir qui a mobilis�, dans un pitoyable sc�nario, ses client�les pour demander le prix Nobel de la paix � son premier responsable, cherche � ruser avec l��tranger pour mieux asservir la nation. L�incoh�rence, l�impr�visibilit� et la violence sont toujours des signes annonciateurs de grands p�rils pour la libert� des peuples. Omar Belhouchet et Chawki Amari doivent �tre prot�g�s par tous les patriotes. Leur libert� est la n�tre. Cet abus t�moigne, si besoin est, que le r�gime ne veut pas et ne peut plus pr�tendre � la gestion saine et transparente de la vie publique. Il s�agit plus que jamais d�assumer l�alternative qui instaure un Etat de droit, seul garant de libert� et de s�curit� des citoyens.