L�Agence nationale de r�alisation de la Grande Mosqu�e d�Alger a organis� hier un conclave � une poign�e d�historiens en vue de r�colter leurs points de vue quant aux am�nagements, en termes d�espaces culturels, du minaret de la Grande Mosqu�e d�Alger. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Boualamallah Ghoulamallah, a �t� de ce huis clos. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Le minaret de la grande mosqu�e d�Alger devra d�cliner tout au long de ses 300 m�tres de haut pas moins de 15 si�cles d�histoire. Les historiens convi�s au conclave d�hier ont �t� mis � contribution pour d�finir ce qu�il faut retenir comme symboles saillants de ces si�cles d�histoire. Le minaret de la grande mosqu�e d�Alger est con�u comme un espace vivant qui abritera des activit�s culturelles et scientifiques. Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs ne pouvait pr�sider ce conclave sans faire un crochet � la salle de conf�rence o� se tenaient des journ�es de formation au profit des imams. Ces derniers, au nombre de 97, soit deux par wilaya, ont �t� convi�s � d�battre de la relation entre le droit humanitaire et les pr�ceptes du fiqh islamique. Organis� conjointement avec la Croix rouge internationale, ce s�minaire devra se d�cliner en plusieurs conf�rences r�gionales que les imams ainsi impr�gn�s de la chose devront, � leur tour, animer. Dans une courte allocution prononc�e devant les s�minaristes, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs a soulign� que l�Islam pr�ne le dialogue et qu�il n�y a pas de contradiction entre ce que dispose l�islam et le droit humanitaire. Evoquant le r�le de l�imam, le ministre a rappel� que ce dernier doit �tre au-dessus des m�l�es politiques partisanes, du fait qu�il repr�sente non pas un quartier ou une ville mais une institution. Le ministre a conc�d� toutefois � l�imam la libert� de voter, lors des scrutins, selon sa conviction.